Sio ✿ It's our party we can do what we want !

Qu'est-ce que j'allais faire ce soir? Je me le demandais encore après tout on était la fête de la musique! Je n'allais tout de même pas me laisser mourir dans cette vieille chambre! Non il en était hors de question. J'avais entendu parler d'une fête qu'organisait dans le parc de Cambridge Common. Et je pense que ce sera une bonne adresse ou passer une soirée géniale. Je m'habillais donc pour l'occasion. Je pris l'initiative d'y aller à pied je n'habitais pas très loin de là. Et puis un peu d'air frais me fera du bien tient. J'arrivais devant le parc et apparemment l'ambiance était déjà présente. Je me faufilais entre les différentes personnes qui étaient présentes. Lorsque d'un coup je me cognais à une personne. Je relevais la tête pour voir qui cela pouvait être en voulant bien sûr m'excuser. J'étais fautive sur ce coup-là.

"Excusez-moi ce n'était pas volontaire."

Grande fût ma surprise lorsque la personne qui me fit face était tout simplement Siobban. Je souris de toutes mes dents en la serrant contre moi.

"Siobban! Comment ça va ? Alors, quoi de beau ? "

Cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu. Etant donné que j'avais dû annuler pas mal de cour de guitare pour pouvoir réviser les examens finaux.

La fête de la musique, on en avait fait une chez les Lowell, mais bon, j’en voulais juste encore une pour moi. Je désirais juste apprécier un peu plus cette ambiance. Je ne trouvais pas vraiment comment est-ce que je réussissais à suivre ma forme. Puis, je réalisais que pour une fois, il était bien que je prenne soin de moi. Je me trouvais alors dans un parc pour savourer cette fête. J’aimais bien voir les gens et il y avait un concert en face de moi. Je dansais enfin, je bougeais un peu plus lorsqu’une personne me bousculait. Je me tournais et là je voyais Amaliya. Je lui souriais, et je lui répondais : « Amaliya. Je vais bien et toi ? Je profite de la fête de la musique pour sortir avant mes concerts. Et toi quoi de neuf ?  » Je ne voyais pas vraiment quoi lui dire, mais pour l’instant, j’appréciais fortement ce petit moment en sa compagnie. Je lui demandais : « Tu veux qu’on aille chercher à boire ou aller dans un endroit un peu plus calme ? Tu veux écouter de la musique autre que celle-là ? » Elle était là et je me disais que je pouvais aussi faire un effort et m’intéressait à elle, après tout, elle était mon amie.

Je reconnaissais bien là Siobban et cela eut le dont de me faire rire. Toujours aussi speed et à se soucier des autres. Je bougeais doucement au rythme de la musique. Je reconnus assez vite la reprise qu'il faisait de we can't stop de Miley Cyrus.

"C'est l'été. L'école et fini les exams aussi. Je suis surtout là pour fêter ça à vrai dire" lui dis-je en riant doucement. "Oh tu vas en tournée ? Tu vas où dis moi ?"

ça m'amusait de voir tout ce monde en folie sauter, danser s'amuser comme pour fêter leur liberté.

"Non je n'ai pas trop soif pour le moment. Toi tu veux quelque chose ? Non ça me va ici, mais si tu veux tout à l'heure on ira faire un tour. Mais, il faut apprendre à profiter de l'instant présent."

Le seul problème que je trouvais à siobban c'est peut-être son calme présent dans toutes circonstances. J'étais calme aussi mais j'avais ce petit grain de folie que je faisais ressortir à chaque fois que je le pouvais. Je pris donc la main de siobban en la levant en l'air et en dansant avec elle. Il fallait qu'elle s'amuse un peu et c'est l'occasion appropriée pour ça. Après un petit moment je lui demandais.

"Et les amours ça va ? "

« Je vais faire l’état, je vais sans doute commencer par Boston, et je ferais les autres villes par la suite. Une dizaine de dates éparpillées sur le mois de Juillet. Je mettrais la liste des dates sur mon blog. » Je trouvais que pour l’instant, il fallait juste que je souris. Je voyais mon amie rire en me voyant, et je me disais que j’avais sans doute quelque chose qui devait être un clown avec elle. Je réfléchissais à une réponse, et je demandais bien ce que je pourrais lui répondre, je disais : « Pas pour le moment, je n’ai pas trop soif, je te demandais juste pour toi.  » Voyant mon amie me prendre la main, je la suivais, et je commençais à laisser la musique me prendre par la main. Elle ne savait pas que je dansais en mineur, et que j’aimais particulièrement me mouvoir. Il fallait que je sache comment faire, et tout en souriant, je m’amusais bien avec mon amie, tout allait bien jusqu’à la fameuse question, et je lui répondais en souriant quand même : « Je vais pouvoir être célibataire un très très long moment.  »  Je regardais devant moi, et je ne tenais pas non plus à m’étaler sur le sujet, je demandais à mon amie : « Et toi ? » Ensuite, je m’apercevais que j’avais alors une amie qui voulait me connaitre un peu plus, et je réalisais que j’avais une petite chance pour discuter joyeusement avec elle.

Damn. Elle était aussi connue que ça? Au point de faire des tournées dans toutes l'Amérique ? Et c'est mon amie ? C'est vraiment dur à croire. Je pensais que les stars connues avait tendance à avoir la grosse tête, mais elle, ce n'était pas le cas. Rien à voir. Ce qui en soit été plutôt cool.

"Ah ok. C'est cool j'espère que tu vas bien t'amuser."

Je dansais avec elle, tout allait pour le mieux. Mais quand je lui ai demandé comment allait les amours et m'as répondu qu'elle allait être célibataire pour un long moment. Je la regardais en fronçant les sourcils. Comment ça pour un long moment ? Qu'est ce qu'il s'était passé?

" Moi c'est le désert. Mais c'est un peu voulu... En quelque sorte. Mais comment ça très longtemps, je comprends pas "

J'me demande bien comment une jolie fille comme elle pouvait être seule avec tous les beaux mâles qui peuplent Harvard. Mais d'un coup un énergumène vint nous interrompre dans notre discussion en se collant à Siobban. Je déteste les mecs frotteur comme ça. Mais qui aime ça? Je le regardais d'un mauvais oeil me retenant de dire quoi que ce soit. J'attends de voir s'il est collé à elle parce qu'il n'a pas de place, ou pour se frotter.

« Et bien normalement, tout est bien. Mon manager commence à tout faire en simultané. Je ne sais pas comment il fait, il y arrive. Il a trouvé des solutions pour lui. Normalement, on part en bus, cela va être drôle. » Je ne voyais pas trop quoi lui dire, mais bon, il fallait juste que je continue de lui parler. Mais bon, pour l’instant, j’avais juste envie de voir si mon amie allait bien. « Et bien, il est parti en Allemagne pour s’occuper de son père. Alors, c’est tout simplement fini entre nous deux. La distance a suffi à tout faire capoter. » Je me disais que pour l’instant, il fallait juste que je change de sujet. Seulement, je constatais qu’il serait bien que je danse un peu pour me soulager. Un bonhomme venant se coller à moi, je faisais une grimace, et je lui donnais un bon coup dans le tibia : « Je ne suis pas une glue, va voir ailleurs. » Prenant mes affaires, je regardais mon amie, et je lui disais : « Il y a vraiment des pots de colles partout…» Le type revenant, je lui assenais un coup dans l’antre jambe, et je lui disais : « Ecoutes, tu me parais drogué, ivre et tout le touti-tointi. Je ne veux pas que l’on me colle comme ça, va voir ailleurs si j’y suis. » Cette fois-ci je n’étais plus vraiment de bonne humeur et mes cours d’auto-défense allait sans doute me servir un peu.

Elle a l'air de kiffer ce qu'elle fait et ça fait vraiment plaisir. J'espère que lorsque je travaillerais j'aurais le même enthousiasme à parler de ce que je pratique. Je trouvais ça tellement cool de voir ses yeux pétillaient rien qu'en parlant de ce qu'elle faisait. Je souris tout en approuvant ce qu'elle me disait.

"Vu comment tu m'en parles ton manager à l'air d'être un demi-dieu." Lui dis-je en rigolant. Elle m'avoua ensuite les raisons de son célibat. Je ne pus m'empêcher de faire une grimace et de la prendre dans mes bras.

"Je suis désolé.. L'amour ça va ça vient. Il faut surtout profiter de l'instant présent et d'en faire de bon souvenir.. Et surtout de ne rien regretter." J'espérais vraiment que mon amie en avait fait de beau avec son ex. Et qu'elle retrouvera un nouvel amant bientôt bien évidemment. Mais apparemment ça ne risque pas d'être celui qui venait de se coller à elle. Et l'action qui se passa devant moi me fis littéralement exploser de rire. J'avais beaucoup de mal à m'en remettre. Et le mec en question aussi d'ailleurs. Je tentais de me reprendre.

"Tu as entendu madame? Va t'en . Et de toute manière elle est accompagnée." Je dis cela en passant ma main sur les épaules de mon amie nous faisant ainsi passer comme étant en couple. Bien sûr c'était pour le fun. Rien de bien méchant. J'espérais qu'elle le comprendrait rapidement et qu'elle rentrerait dans le jeu. Mais on voyait déjà bien que le jeune ne compte plus s'approcher de nous de sitôt.

"Et si tu t'avises de revenir je te pète ta machine à procréation." Voilà de quoi être encore plus claire. Lorsque le jeune homme fus partie j'eus à nouveau un fou rire en regardant Sio'.

"Tu m'as eu bravo! Tu l'as attaqué direct! Et la tête qu'il faisait c'était juste épique." J'essayais de me calmer, mais cette scène était trop fabuleuse pour moi.

« Il s’occupe de moi depuis que je fais de la musique. Alors, on peut dire que je le connais depuis pas mal d’années. Il n’est pas un demi-dieu, il est juste un homme qualifié dans son travail. » Son étreinte pour Klaus était amicale et vraiment sympathique. Mon amie était vraiment sympa et je ne regrettais pas de l’avoir rencontré. Je la laissais parler, et je lui répondais : « Pour l’instant, je cherche juste un peu de tranquilité. » J’entendais mon amie rire à cause de ce que je disais et je continuais sur ma lancée, je la laissais parler et voilà qu’elle passait son bras sur mon épaule. L’embrassant sur la joue, je rajoutais en la regardant : « C’est mieux que les combats dans la boue, n’est-ce pas mon cœur ? » Autant jouer le jeu si je pouvais me débarrasser de cet individu. Une fois le coup porté et le type parti, Amaliya riait et je ne pouvais pas m’empêcher de le faire. De plus sa remarque ne m’aidait guère, je continuais de rire encore plus. Je lui disais : « Non, mais sérieux, il se prend pour qui celui-là. J’ai dit non, et il a insistait…..J’ai prévenu avant…. » J’avais bien reculé et tout le monde avait bien entendu la chose. Je me demandais bien pourquoi est-ce que tout le monde m’observait d’une drôle de façon, je disais à voix haute : « J’ai dit non, il faut respecter les décisions des gens. »

Je lui souris tout en hochant la tête d'approbation à ce qu'elle me disait. Effectivement, lorsqu'on connait quelqu'un depuis longtemps la performance et l'attente est toujours mieux gérée. Elle m'avoua ensuite vouloir de la tranquillité pour le moment. Chose que je respectais profondément. Après tout quand on sort d'une histoire de longue date et très sérieuse c'était compréhensible de vouloir faire un point. Je la comprenais parfaitement. Bien évidemment je ne pense pas que j'aie réagis exactement de la même manière. La scène qui suit nous retira involontairement de ce moment de tristesse. Je la regardais après qu'elle m'ait donné ce baiser sur la joue.

"Effectivement c'est beaucoup plus amusant mon sucre."

Je ne contrôlais plus mon rire et le fait que mon amie soit tout aussi amusée que moi n'arrangeait rien.

"Oui ce qui est sûr c'est qu'il a été prévenu, mais comme tous les mecs de son espèce il s'entête au point de regretter leur acte juste après les représailles."

Le fait qu'elle le dise à haute voix fit rire certaines personnes et à l'inverse d'autre la regardait un peu bizarrement. Mais on s'en fichait après tout on faisait ce que l'on voulait! Le monde nous appartenait. Et comme dirait l'autre "Who run the world ? Girls!"
Quelques instants plus tard une petite bande de jeune se rapprocha de Siobban l'air admiratif et éblouie par elle en lui tendant quelques bouts de papiers et des stylos pour qu'elle leur signe quelques autographes. Je souris devant ce spectacle plus qu'adorable.

L’entendant me dire que j’étais son sucre, je riais un peu plus et je faisais une moue bien drôle. Je lui répondais : « Oh mon p’tit chou à la crème de folie. » Je savais que la suite serait bien amusante, et pour le moment, je suivais le rythme tout bonnement parce qu’il était plus reposant. Le fait de passer du rire aux larmes comme au coq à l’âne était ma spécialité, à vrai dire, j’en avais fait un concours international que je gagnais bien à chaque fois. Sauf Thaïs trouvait comment s’y prendre et bien entendu, elle était execo avec moi ! Je répondais à Amaliya : « Il a agi sans réfléchir mais bon, au moins, la prochaine fois, lorsqu’on lui dira non, il comprendra et il ira sans doute voir ailleurs, enfin, je l’espère pour la jeune femme. » Une pointe de sérieux dans mon regard, et je savais que cela serait une belle expérience pour en faire une chanson, je disais à mon amie : « Je sens que cela va devenir une chanson. » Regardant le petit groupe venir, je souriais et je signais quelques petits autographes pour leurs faire plaisir. J’étais contente d’avoir une belle journée.