Kaya & Libre - Et hop un tatouage sur la cheville !

Je voulais me faire tatouer un tatouage en forme de hiéroglyphe (Ra/Horus) sur le pied gauche à l'intérieur. Et pour cela il fallait prendre rendez-vous chez le tatoueur. J’avais déjà pris rendez-vous une fois, et je devais juste y aller une deuxième fois. Tout en comprenant la suite, je prenais mes deux pieds pour y aller, et j’avais bien entendu pris mon calepin pour répondre à la personne qui se trouvait en face de moi. Je passais donc la porte de la boutique, et je disais bonjour d’un signe de tête. Je m’approchais de la salle d’attente. Il y avait un peu de monde, et je me demandais bien ce que je devais faire pour la suite. J’avais mon dessin avec moi et j’avais la place idéale pour ce petit motif.

• Rien que je squattais le salon de tatouage. En même temps, la première fois où j'suis aller pour me faire tatouer, on m'avait dit que je reviendrais, j'avais secoué la tête disant que non, j'avais pas besoin de trente milles tatouages. Mon cul ouais, j'avais déjà tout le bras de fait, et quelques un par ci par là. Aujourd'hui, j'étais de retour pour réfléchir à un autre tatouage, histoire d'agrandir ma collection, du coup, j'avais le cul posé dans la salle d'attente, une tablette entre les mains en train d'essayer plusieurs assemblages, plusieurs motif, histoire qu'au final, ça donne ce à quoi je pourrais vraiment penser. Pour le coup, j'faisais plus vraiment attention aux personnes qui m'entouraient, j'étais dans mon monde... •

Alors que je me trouvais dans la salle d’attente, j’entendais un drôle de bruit. Comme si une personne n’aimait pas vraiment se faire tatouer. Pourtant, si elle est là, c’est qu’elle le voulait non ? Je levais la tête, et je me demandais bien s’il fallait que je trouve une chose à faire. Mais pour l’instant, je constatais tout simplement qu’il me fallait un peu de temps pour arriver à faire les choses simplement. Je me rendais compte que malgré le fait que je ne savais pas parlé, j’entendais encore la personne crier. Je fronçais les sourcils, et je savais que Leo ne viendrait pas avec moi. De plus, je me demandais bien si les gens allaient réagir ou pas. Mais bon, je considérais la situation assez bien, sauf que je ne disais rien puis voyant la personne qui criait sortir pour arriver dans la salle d’attente, je l’observais attentivement. Le tatoueur lui disait : « On fait une pause, vous avez juste à revenir d’ici deux mois. » Il souriait mais il constatait tout simplement que la personne avait eu peur ou qu’elle avait du mal avec la douleur. Pour la douleur, il fallait juste dire que cela dépendait des personnes. Je souriais et je tenais ma feuille avec moi.