Honte... [Pv Sabah]

J’étais parti le soir pour aller boire un verre, en ce moment j’allais souvent dans les bars car je ne savais pas trop quoi faire. Entre prendre des photos et faire du violon… beaucoup de moments je me sentais bien seul et je voulais me faire des amis. Alors quoi de mieux que d’aller dans un bar pour faire des rencontres. Mais ce soir-là, ce n’était pas pareil. J’avais réussi à avoir une salle pour mettre mes photographies. Mon père avait certes utilisé son répertoire pour pouvoir trouver cette salle mais j’étais quand même content. On allait enfin afficher mes œuvres mais quand… est-ce que je pourrais les esposer… je ne savais pas.

J’entrais enfin dans la Eliot House, je n’entendais rien car j’étais encore dans mes pensées, las je me tournais vers la grande salle. Je m’installais un peu et je regardais les dorures du plafond. Elles étaient belles, elles étaient comme les Eliots : parfaites. Le regard las toujours, je mettais ma tête entre mes bras et j’essayais de réfléchir à ce que je pourrai bien exposé durant ses jours où je montrerai mes œuvres. D’un coup je sentis comme une envie de manger quelque chose. J’entrais donc dans la cuisine et je regardais les belles oranges que l’on trouvait dans le beau panier. C’était tellement bon cela me rafraichissait tellement. Je voulais enfin fumer avant d’aller dormir car il se faisait vraiment tard.

« Une cigarette… faut que je trouve une cigarette. »

Oui je parlais tout haut, j’avais envie. Et si quelqu’un entrait ce n’était pas bien grave. Je pouvais parler au moins tout haut comme si je pensais. Je trouvais enfin mon paquet et mon briquet. J’allais dehors par pur respect pour ceux qui dormaient. Une taffe, deux taffes et hop là ma cigarette se consumait en à peine 4 minutes. Je rentrais encore une fois et j’allais dans la salle, je n’avais pas sommeil. J’étais heureux et en même temps pensif. Je ne savais pas quoi exposé. D’un seul coup, j’entendis un bruit sourd comme si quelqu’un pleurait. Je reconnaissais cette voix, je courus vers les escaliers et dès que je fus enfin devant la porte de Sabah.

« Qu’est ce qui se passe ? »

J’ouvris la porte. Un regard et là je failli tomber par terre. Je refermai la porte. J’étais dehors comme un con. Elle était en pyjama mais un pyjama qui montrait bien ses formes de femme. J’avais honte de l’avoir gêner comme ça. Et d’un seul coup je tombais dans le couloir, mes mains tremblaient. Elle ne pleurait pas mais rigolait plutôt, j’avais honte.