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[Justice is lost. Justice is raped. Justice is gone. Pulling your strings justice is done. Seeking no truth, winning is all. Find it so grim, so true, so real.]
Jimmy commençait doucement à se faire à la vie dans le Massachussets, le temps n'était pas du tout le même que celui de sa Californie natale et la vie était bien différente. Beaucoup moins speed, à l’image de ce qu’il avait pu voir à Denver, Seattle ou le Texas lors des différentes tournées de Beyond Hell/Above Heaven. Comme quasiment tous les jours depuis son emménagement ici, il ne se réveilla qu’en toute fin de matinée encore un peu vaseux de sa légère sortie de la soirée précédente. Une longue douche et un léger petit-déjeuner plus tard, il était opérationnel pour sortir et aller flâner dans la ville. Enfin plus dépenser que flâner. Son appartement était bien trop peu décoré à son goût, et cela ne lui donnait pas forcément envie d’y rester à longueur de temps. On peut dire qu’il ne s’y sentait pas encore comme chez lui, et cela allait devenir un problème s’il n’y remédiait pas le plus vite possible. Cette envie lui était venu un peu comme une envie de pisser – une expression qu’il avait appris en France et qui le faisait mourir de rire à chaque fois – et même si, il semblait difficile de pouvoir faire le tour de tous les magasins en une après-midi, il allait au moins pouvoir se donner des idées et voir un peu ce que proposait les magasins du coin.
Malgré la bonne quantité d’argent qu’il avait engrangé ces 5 dernières années avec le groupe, Jimmy restait quelqu’un de modeste dans sa façon de dépenser ses dollars. Il s’habillait de manière très classique avec des jeans basiques, toujours des tee-shirts à l’effigie de ses groupes préférés et des baskets lambda. Et il en était de même pour sa voiture, il avait d’ailleurs la même depuis 4 ans, c’était la première « folie » qu’il s’était accordé après le premier gros chèque qu’ils avaient reçus. Il possédait une Ford Mustang de 1967, un vrai petit bijou et qui était parfaite à conduire, car décapotable, dans la fournaise californienne. Il lança un CD de Black Sabbath dans l’autoradio et se dirigea vers la partie centre commercial de Cambridge. Il se gara dans le parking et partit explorer les nombreux magasins de déco qui ponctuaient la marche au travers de cet immense centre commercial. Le terme « Mall of America » pourrait presque y être attribué tellement l’endroit était immense et qu’il était aisé de s’y perdre. Heureusement, à l’heure de la technologie actuelle, ils avaient développés une application qui permettait de trouver son chemin en fonction de ses besoins. Le premier arrêt de Jimmy fut dans un magasin d’électroménager. Aller faire son linge à la laverie était très étudiant et sûrement un moyen de rencontrer des gens mais c’était quelque chose que le jeune homme ne serait pas compte zapper de sa liste de tâches. Le choix fut simple, de même que pour le lave-vaisselle et toutes les babioles qui rendaient la vie au quotidien plus simple. Mais surtout, en bon homme qui se respecte, Jimmy avait horreur du ménage. Alors quoi de plus magistral que d’acheter un aspirateur robot, life-changing objet ! Après avoir enregistré sa commande, il prit rendez-vous pour être livré le lendemain en milieu de journée de tous ses achats.
L’arrêt suivant était le plus symbolique. En tant que (ex)musicien et fervent défenseur de l’achat d’objets en rapport avec la musique soit vinyles, CD, merchandisings et places de concerts, Jimmy avait décidé de décorer l’entièreté de son appartement avec des vinyles. Quoi de mieux que de se rendre dans un des magasins d’occases pour y dénicher des raretés et pouvoir les accrocher partout. Il s’arrêta en cours de route pour prendre un smoothie, un de ses péchés-mignons. Le magasin était exactement ce à quoi il s’attendait, des bacs remplis à ras-bord, un bordel organisé comme il aimait appeler cela. Et sa fouille commença, au bout de 30 minutes, il avait déjà choisis une bonne quarantaine de vinyles qui allaient bientôt figurer sur les nombreux murs de son appartement. Tel un gamin qui ouvre ses cadeaux de Noël, Jimmy était dans son monde, faisant abstraction du monde extérieur et ne se rendant pas compte du mouvement d’entrée et de sortie des autres clients du magasin.
Malgré la bonne quantité d’argent qu’il avait engrangé ces 5 dernières années avec le groupe, Jimmy restait quelqu’un de modeste dans sa façon de dépenser ses dollars. Il s’habillait de manière très classique avec des jeans basiques, toujours des tee-shirts à l’effigie de ses groupes préférés et des baskets lambda. Et il en était de même pour sa voiture, il avait d’ailleurs la même depuis 4 ans, c’était la première « folie » qu’il s’était accordé après le premier gros chèque qu’ils avaient reçus. Il possédait une Ford Mustang de 1967, un vrai petit bijou et qui était parfaite à conduire, car décapotable, dans la fournaise californienne. Il lança un CD de Black Sabbath dans l’autoradio et se dirigea vers la partie centre commercial de Cambridge. Il se gara dans le parking et partit explorer les nombreux magasins de déco qui ponctuaient la marche au travers de cet immense centre commercial. Le terme « Mall of America » pourrait presque y être attribué tellement l’endroit était immense et qu’il était aisé de s’y perdre. Heureusement, à l’heure de la technologie actuelle, ils avaient développés une application qui permettait de trouver son chemin en fonction de ses besoins. Le premier arrêt de Jimmy fut dans un magasin d’électroménager. Aller faire son linge à la laverie était très étudiant et sûrement un moyen de rencontrer des gens mais c’était quelque chose que le jeune homme ne serait pas compte zapper de sa liste de tâches. Le choix fut simple, de même que pour le lave-vaisselle et toutes les babioles qui rendaient la vie au quotidien plus simple. Mais surtout, en bon homme qui se respecte, Jimmy avait horreur du ménage. Alors quoi de plus magistral que d’acheter un aspirateur robot, life-changing objet ! Après avoir enregistré sa commande, il prit rendez-vous pour être livré le lendemain en milieu de journée de tous ses achats.
L’arrêt suivant était le plus symbolique. En tant que (ex)musicien et fervent défenseur de l’achat d’objets en rapport avec la musique soit vinyles, CD, merchandisings et places de concerts, Jimmy avait décidé de décorer l’entièreté de son appartement avec des vinyles. Quoi de mieux que de se rendre dans un des magasins d’occases pour y dénicher des raretés et pouvoir les accrocher partout. Il s’arrêta en cours de route pour prendre un smoothie, un de ses péchés-mignons. Le magasin était exactement ce à quoi il s’attendait, des bacs remplis à ras-bord, un bordel organisé comme il aimait appeler cela. Et sa fouille commença, au bout de 30 minutes, il avait déjà choisis une bonne quarantaine de vinyles qui allaient bientôt figurer sur les nombreux murs de son appartement. Tel un gamin qui ouvre ses cadeaux de Noël, Jimmy était dans son monde, faisant abstraction du monde extérieur et ne se rendant pas compte du mouvement d’entrée et de sortie des autres clients du magasin.
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