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(ludwick) et si c'était le début de la fin?

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Être suffisamment courageux pour avoir peur.



La détermination, c’était la clé de la réussite. Pour comprendre cette histoire, il faut revenir quelques semaines en arrière où Camille avait fini à l’hôpital, au chevet de son ami. Le bal, l’appel téléphonique, l’accident, la colère, la culpabilité, l’incompréhension, la fuite. Tels sont les mots qui pourraient résumer cette situation. Il se rappelait de la scène comme si c’était hier. Ludwick lui demandant des explications que Camille essaya de fournir sans trop savoir où aller, le premier s’énervant, le deuxième fuyant face à des propres qu’il était incapable de comprendre. Après tant de temps passés ensemble, tant de mésaventures qui se terminaient généralement mal, le jeune homme avait finalement avoué ses sentiments, ce qui avait bien sûr fait peur à Camille. C’est comparable à une bombe qui explose alors qu’on se trouve à quelques centimètres de celle-ci. Dans un premier temps on ne comprend pas ce qui arrive, la peur arrive ensuite et finalement les premières blessures apparaissent, marquant au fer rouge le corps et l’âme du blessé. Voyant la colère de Ludwick, il avait fui, ne sachant pourquoi il le prenait comme responsable de cet incident.

Devant la porte du Dunster, Camille respira rapidement, son cœur s’emballa sachant que les prochaines minutes risquaient de changer le court des choses. Il entrouvrit la porte, soulagé de le voir seul. Sans un mot, il la referma et fit quelques pas en avant, le coupant de suite en voyant ses douces lèvres s’entrouvrir. Non, laisse-moi parler, s’il te plait. Face à lui, il se sentait nu et pourtant, il se sentait enfin prêt à ouvrir son corps et son esprit, d’’affronter les tempêtes qui font rage, lui faire savoir qu’il était là pour le tenir, prêt à se lever pour le protéger, à le rattraper s’il était prêt à tomber, même s’il l’avait déjà laissé tomber des milliers de fois par le passé. L’autre fois, au téléphone… Je n’arrête pas d’y penser. J’ai eu tellement peur de t’entendre prononcer ces mots que j’ai une nouvelle fois agis comme un abruti… Ludwick, tu es celui qui manque à ma vie, mon refuge, tu me rends meilleur, jour après jour… Il prit sa main dans la sienne et sentit une chaleur envahir son corps, telle une protection qu’il n’avait encore jamais connu. Son regard s’illumina, se mouillant légèrement alors qu’il continua de le regarder, comme jamais il ne l’avait fait avant.  Il regarda au plus profond de lui et pu y lire toutes les guerres et autres folies que leurs esprits ont combattues depuis si longtemps. Leurs souffrances, leurs luttes, leurs tourments, leurs culpabilités. Sans jugement. Il termina ses aveux par quelques mots, sachant exactement ce qu’il voulait : lui. Je t’ai déjà tant fait souffrir… Mais tu t’es battu pour moi Ludwick, comme peu de personnes l’ont déjà fait. Tu m’as montré toutes les qualités que je n’ai pas. Verdict. Allait-il fuir ? Allait-il l’envoyer balader, le frapper, l’aimer ? A moins que le futur réserve au jeune homme d’autres surprises.

© Kaiji
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Enfermé dans sa chambre, Ludwick pianotait avec vivacité sur son clavier, commençant le codage d'une page internet. Avec ses jeux, il avait décidé de s'accorder une pause de deux heures pour s'accorder le pur plaisir de coder pour aider un camarade. En quelques balises, il avait déjà crée les fiches pour l’administration et il lui fallut une trentaine de minutes pour monter la structure du forum. Cependant, l'on frappa à sa porte et curieux, il s'engagea à ouvrir à son visiteur. Camille. Vivement, le polonais se précipita pour refermer la porte, voulant aucunement le parler. Qu'est ce qu'il fout ici, bordel ? Il ne voulait plus le voir, plus le côtoyer après l'incident du bal. A cause de ses conneries, de leur relation empoisonnée, il aurait pu y laisser sa vie. En soit, ce n'était pas la faute de Camille, il avait réagi comme il réagissant habituellement. Cependant, les véritables criminelles restaient les réactions du blond face à lui, à sa personne. A chaque fois, à chacune de leurs rencontre, elles tuaient son hôte à petit feu, lui arrachant des cris, des larmes, de l'irritation, de l’incompréhension et pourtant, de la joie, du bonheur semblaient aussi présents. Un bouquet d'émotions qui restait trop lourd à porter pour l'ancien strip-teaseur. Si l'américain était là, c'était pour lui parler, évidemment, ayant des choses à lui dire après son congé à l’hôpital. Soit, il avait bien le droit de parler, de se justifier et de se défendre après tous ces évènements. Et Camille commença son discours. Ses mots glissèrent comme une musique rauque dans les oreilles du polonais, écarquillant lentement les yeux. Ses propos ressemblaient à une déclaration d'amour, une argumentaire après un je t'aime. Sous le choc, il se laissa prendre la main, caressée par un Camille envieux d'aller plus loin. Puis, il continua plus loin, plus fort. Perturbé, le polonais le regardait ; il avait une pointe de haine, de dégout et pourtant, il ressentait une certaine chaleur. Il pourrait commencer une étreindre, le prendre dans les bras, l'embrasser avec passion mais il y avait Eugène ; Eugène qui s'était immiscé dans sa vie après le retour du voyage au Kenya. Rien que sa présence dans son esprit l'empêchait de commettre ça. Les larmes coulantes, il déclara ; T'as pas le droit de faire ça ! Pas maintenant, pas à ce moment. C'était trop tard, les choses auraient considérablement changées si elles s'étaient déroulées des semaines auparavant mais là, il se sentait bloqué, vidé, avec une once de culpabilité. Le repoussant vivement pour ne plus avoir aucun contact avec lui, il le regardait avec effroi ; Putain ! Tu m'as fait souffrir, tu le sais ça ? Peut-être que je me suis battu mais j'suis un être humain, bordel. Pas un putain d'objet qui est à ta disposition. Il déglutit, hochant légèrement la tête pour exprimer son point de vue négatif. Il se sentait coupable car quelque part, il jetait la faute à Camille alors que seules ses propres émotions s'étaient montrées traitres. J'aime quelqu'un d'autre. Et il avait déclaré sa conclusion.
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