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julia & zoie - interview d'une frenchie

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Tu parles d'une corvée, l'envoyer faire l'interview d'une nana juste parce qu'elle était Française, bien élevée et d'une famille bourgeoise. "La diversité sur le campus de Harvard", "l'échange culturel de nos étudiants est un atout", bla bla bla, tu parles. Y avait quand même des sujets plus graves dans le monde à faire paraître dans le journal non ? Ou des articles à publier sur le Summer Camp à la rigueur, là y avait de la matière. Enfin, elle obéissait aux ordres et point. Elle s'était préparé mentalement quelques petites questions pour avoir un minimum à dire en espérant que tout ça ne soit pas trop creux. Lunettes de soleil sur le nez, sac à l'épaule, bloc notes et stylo à la main, elle se pointa chez les Quincy à l'heure convenue. Ils n'avaient pas encore le moyen de se payer des enregistreurs dans le Journal, alors elle bossait à l'ancienne et c'était pas le genre à se plaindre. Elle frappa à la porte sans ménagement. "Hé c'est Zoie, j'dois interviewer une certaine Julia pour le Journal" fut sa manière bien personnelle de s'annoncer. Remarquez, y aurait pu avoir pire: l'interview d'un eliot. Enfin là, le président du journal n'aurait jamais envoyé un mather, il n'était pas encore fou, les effusions de sang sur le campus ça faisait une mauvaise publicité à l'université.
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Il y a quelques jours, j'avais été prévenu qu'une jeune femme du club journal voulait m'interviewer concernant mon enfance dans une famille bourgeoise française, un échange culturel en somme. Alors j'avais acceptée bien évidemment car lorsqu'il s'agissait de parler de mon pays natal, je répondais souvent présente. Alors sortant de l'appartement où je vivais avec Alex et d'ici neuf mois notre bébé, mes lunettes de soleil sur les yeux car le soleil brillait de mille feux. Après quelques minutes de marche, j'arrivais dans le salon de la Quincy House car vivant en dehors du campus, j'étais venue spécialement pour l'occasion. Alors assise sur le canapé du salon de la Quincy, j'attendis la jeune journaliste quand je vis une jeune femme se présenter à moi en me demandant si j'étais bien Julia pour le Journal. Alors je lui répondit.

Enchantée Zoie, je suis en effet Julia et je suis là pour le Journal. Alors je vous écoute pour le sujet et vos questions. J'essaierai d'y répondre au mieux.

Je lui adressa un sourire avant de me concentrer et de me préparer à ses questions. Elle ne semblait pas de prime abord trop méchante mais cette facette de gentille peut cacher bien d'autres facettes après tout.


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Une femme brune lui ouvrit la porte, et se présenta comme étant la fameuse Julia Wheeber. D'après ses recherches, elle était mariée à un certain Alex Wheeber, étudiante en droit et en anglais, et membre du glee club et du club photo. Et le moins qu'on puisse dire, à première vue, c'est que cette fille semblait dégouliner de bonheur. Mais qu'est ce qu'elle avait fait au bon dieu pour se retrouver là, alors que les petites familles parfaites lui donnaient la nausée. Moins elle perdrait de temps, plus vite elle serait sortie de là. Zoie s'assit en face de la Quincy. "Parfait. Donc Julia, vous êtes originaire de France et pourtant vous avez choisi de venir jusqu'à Cambridge, en traversant l'Atlantique, pour intégrer Harvard. Pourquoi ce choix ?" Elle rentrait direct dans les questions qu'elle avait soigneusement préparée, lançant tout de suite le vif du sujet et le pourquoi du comment de sa présence, sans se préoccuper d'une litanie de formulations de politesse. Manquerait plus que ça. Stylo dans sa main droite, bloc notes sur sa main gauche, elle était prête à noircir sa page de notes, aussi vite que Flash faisait un aller retour Paris-Berlin. Elle croisait juste les doigts pour que son interlocutrice lui donne le plus de matière à traiter possible, ainsi elle n'aurait pas besoin de lui poser trois mille questions. Après tout l'interview ne devait pas dépasser la page. Et en même temps Zoie voulait quand même produire un bon article, pour rester parmi les meilleurs journalistes du club et continuer à obtenir les meilleurs sujets.
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Toujours au salon de la Quincy House, je vis s'approcher une jeune femme qui vint s'asseoir en face de moi, je me rendis compte que le sujet de l'interview ne devait pas trop lui plaire mais elle commença l'interview en me demandant pourquoi j'avais décidée de venir jusqu'ici pour intégrer Harvard alors je lui répondit le plus naturellement possible car après tout, j'étais un peu habituée des interviews avec mon père adoptif qui adorait me mettre en avant pour son cabinet d'avocats.

En effet, je suis française et j'ai fait toutes mes études de droit en France mais alors que mon père voulait que je reprenne le cabinet familial, j'ai décidée de prendre le large afin de monter mon propre cabinet d'avocats franco américain, c'est donc pour cela que j'ai choisi d'intégrer Harvard en 7e année directement vu mon cursus en France déjà acquis. Une autre question vous avez ?

Je lui adressa un sourire tout en restant prudente de peur qu'elle ne me pose une question sur ma vie privée car cela me regardait moi seule mais j'attendais de voir quelle question elle allait me poser.


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Cabinet familial, encore une qui avait tout eu dans le bec à sa naissance, tout ce dont Zoie avait horreur. Et ensuite surement grâce aux sous de papa, vol pour Harvard et hop, fondation d'un cabinet en un claquement de doigts. Même loin de chez les eliots, elle retrouvait des gens avec une situation familiale extraordinaire. Parfois elle avait l'impression que sa place était plutôt dans une fac minable, ou alors à faire la manche, vu son actif familial. Mais ma foi, il fallait passer outre. Elle prit en notes - de façon strictement illisible sauf pour elle les éléments principaux de ce qu'elle venait de dire et passa à la suite, toujours avec aussi peu d'enthousiasme. "Oui, je pense que nos lecteurs seraient curieux de savoir ce que vous a apporté Havard de si spécial, et comment vous vous êtes adaptée au choc des cultures en arrivant ici ?" Elle sentait qu'à la fin de l'interview, elle allait la trouver niaise cette fille. De toute façon c'était ça à chaque fois, les gens balançaient tous les mêmes réponses stéréotypées, et résultat l'article était ennuyeux à mourir. Et c'était elle qui allait se faire taper sur les doigts. Alors que si on la laissait choisir les personnes qu'elle voulait interviewer, ce serait différent. Bon il y aurait beaucoup de mathers trashs dans le lot, certes. Elle attendait la réponse, déjà impatiente de passer à la suivante. Elle aurait du ramener du café et des petits gâteaux pour rendre ça plus agréable à faire.
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Je la vis prendre des notes de ce que je lui faisais part et je sentais qu'elle devait penser que j'étais une fille pourrie gâtée mais j'étais loin d'être comme cela. Certes mon père avait son propre cabinet d'avocats mais si j'ai souhaité venir à Harvard, c'est pour m'éloigner du milieu social de mon père justement. Alors elle me demanda ce que Harvard m'apporte de si spécial et comment je me suis adaptée au choc des cultures, une question censée pour une fille qui semblait me juger avant même de me connaitre. Alors je lui répondit.

Et bien il y a quelques mois, il est vrai que j'étais quelque peu perdue sur cet immense campus mais j'ai pu compter sur des personnes très chaleureuses et accueillantes à la Quincy House, ce qui se rapproche de mes valeurs de respect que mes parents m'ont appris. Et Harvard m'apporte de la maturité et de l'autonomie car si j'ai choisi de m'expatrier aux Etats Unis, c'est pour prendre un peu de distance avec le milieu de mon père, je ne souhaite pas reprendre son cabinet plus tard mais plutôt voler de mes propres ailes, avancer par moi même. Je déteste avoir tout de mâché dans ma vie, e préfère tout construire par moi même et depuis mon arrivée ici, c'est ce que je fais et j'en suis fière. D'autres questions ?

Je lui adressa un sourire car ma réponse me correspondait tout à fait, c'était la raison pour laquelle j'étais ici et je pense l'avoir bien résumé. J'attendais avec impatience une autre question de sa part, pourvu que cela ne soit pas trop personnel.

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Oh là là les Quincy, son meilleur ami en était un et elle l'adorait, mais parfois qu'est ce qu'ils étaient gentils, trop gentils. Un peu de noirceur dans la vie les gars quoi, ils auraient pu faire tout ce qu'on leur demandait. Des fois Zoie avait envie de leur dire allez, prenez vous une cuite, droguez vous, montez sur votre table en salle de cours, désobéissez un peu. Enfin, peine perdue. Tout construire par elle-même, bla bla bla, la pauvre fille n'avait jamais du connaître une seule situation difficile de sa vie, tu parles, ça ne faisait ni chaud ni froid à la journaliste qui n'en pensait pas moins en son fort intérieur. Les enfants à papa ça lui donnait envie d'aller se souler. "Oui." Elle n'allait quand même pas lui demander à chaque question si elle avait encore une question, c'était elle la journaliste, c'était qui menait, nom d'un petit bonhomme en mousse. "Vous n'avez pas encore parlé du coté multiculturel d'Havard avec toutes les différentes nationalités, vous pourriez m'en dire un mot ?" Si Julia ne l'avait pas encore compris, Zoie avait eu des consignes pour insister sur le mélange des cultures à Harvard dans l'article alors elle voulait l'entendre dire des fichues banalités sur la chose. Du genre j'ai découvert plein d'autres cultures, c'était enrichissant, maintenant un de mes meilleurs amis vient du Congo, etc. Pas besoin d'aller chercher très loin quand même, juste une anecdote qu'elle pourrait utiliser.  
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Après avoir répondu à la question de la journaliste qui avait encore des questions à me poser pour ton article sur la multiculturalité des cultures sur le campus et elle me demanda de lui en toucher un mot, probablement pour savoir ce que j'en pensais. Alors je lui répondit.

Et bien disons que je pense qu'avoir plusieurs nationalités sur un campus ouvre à d'autres horizons et à d'autres cultures comme par exemple, une personne du Mexique peut apporter la richesse de son pays avec elle en terme de nourriture, de livres ou autres. Ou bien nous les français car nous sommes plusieurs sur le campus, on peut apporter toutes les richesses culturelles de notre pays. Mais aussi parce que je suis mariée à un américain et on se fait découvrir mutuellement notre culture respective. Enfin ce n'est que mon avis bien entendu.

Je lui adressa un sourire car malgré tout, elle me semblait sympathique et très professionnelle.

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Nourriture. La nourriture mexicaine, mon Dieu ce que Zoie détestais ça, ces trucs atrocement pimentés qui lui donnaient l'impression d'avoir un incendie dévastateur dans la bouche, brr. Mais passons. Ce que Julia ne savait probablement pas c'est que Zoie était née à Montréal et savait donc parfaitement parler français, même si elle avait un accent étrange, entre anglais et québécois, et qu'elle fréquentait donc pas mal de français sur le campus. Enfin, sauf elle. Et elle était mariée. Oh mon Dieu. Ca lui donnait envie de vomir, mariée à 24 balais, tout ce bonheur dégoulinant c'était écoeurant. Puis fallait être sérieusement cinglé pour renoncer à son entière liberté pour un mec à cet âge là. C'était vraiment quelque chose que Zoie ne pouvait pas et ne pourrait jamais comprendre. Ca la dépassait. Même si elle devait tomber folle amoureuse, elle dirait non au mariage au moins jusqu'à ses 30 voire 32/33 ans. La mather voulait profiter de la vie avant. "C'est intéressant, et quand vous aurez fini Harvard, vous voulez vous installer ailleurs ou bien rester ici ?" Dix billets qu'elle allait rester dans le pays de son mari chéri. "Autre question madame Wheeber, faites vous partie d'un club étudiant, et que penseriez vous d'un club français ou alors d'un club de gastronomie française par exemple ?" Alors cette question, elle venait de l'inventer à la seconde. C'était fou l'imagination et la créativité dont elle pouvait parfois faire preuve. Mais dans son métier c'était un gros avantage. Encore une question ou deux et elle aurait de quoi rédiger son article bien fade.   
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L'interview de cette jeune journaliste avait commencé par des questions assez généralistes pour arriver à des questions un peu plus personnelles, une tactique des journalistes en général pour avoir accompagner pas mal de fois mon père en interview pour son boulot. Alors à ses trois questions, je lui répondit.

Alors pour répondre à votre première question, en effet, je compte rester vivre ici à Cambridge d'autant plus que je suis mariée à un américain et que j'attends un enfant de lui mais surtout parce que je compte ouvrir mon propre cabinet d'avocats ici, bien loin de la réputation de mon père adoptif. Aussi, pour la seconde question, je fais partie du club photo mais également du club vert. Enfin, je pense qu'un club français pourrait être une bonne idée sur un petit campus car un campus comme Harvard avec diverses nationalités ne serait pas enclin à recevoir un club de chaque nationalité, un peu trop contraignant à gérer selon moi.

Je lui adressa un sourire sans lui demander si elle avait d'autres questions car je me doutais que ce n'était pas encore terminé. Je n'avais rien prévu d'autre à part cet interview donc j'avais tout mon temps.
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