Théo & Diego ❥ Who are the most sexy ? you or me ?

Who are the most sexy ? you or me ?

« Chose impossible, t'es tellement grand qu'on te voit à trois kilomètres...surtout avec tes cheveux. » A ses mots, je lui lançais un regard de tueur. Qu’est-ce qu’ils avaient mes cheveux ? Ils étaient très bien comme ils étaient, alors quel cake il me chiait lui. Finalement, je partais faire le garde du corps, lorsque je vis une scène plutôt inattendue et érotique. Je devrais revoir mes priorités et venir bosser ici, rien que pour le spectacle. Bien sûr, Théo venait gâcher ce merveilleux moment, faisant fuir les deux poulettes. « De quoi tu parles ? Écoutes...on est dans la merde. » Quelle merde ? Le ton de sa voix avait quelque chose d’alarmant. D’ailleurs de quelle merde il parlait ? Celle où on allait devoir jouer les justiciers ou l’autre chose qui était impensable. A sa suite, je rentrais à nouveau dans le laboratoire. « Me frappes pas pitié...Mais je crois après ce que je viens de voir, que l'infirmière n'avait pas si tord que ça... » Pardon ? Il me faisait une plaisanterie de mauvais goût. Un peu comme ses vannes à deux dollars. Pourtant, le regard affolé qu’il me lançait, me disait le contraire. Bordel ! Mon visage perdait toute couleur, alors que je venais m’assoir sur une chaise. « Tu me fais une blague la ? » Est-ce qu’on était vraiment de la même famille ? Impossible. On n’avait rien en commun. « Apparemment non » Je voyais qu’une seule solution : il s’était trompé. « T’es sur des résultats ? T’as tout bien fait ? » Voilà que je me la jouais maman inspectrice. « C’est du délire ! Comment on pourrait être de la même famille » Je partais dans une réflexion sur ma famille, mais je ne trouvais aucun élément anormale.

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Tous ceux qui commençent les phrases avec "La vérité c'est..." sont des menteurs. ► J'aurai mille fois préféré m'enfoncer le scalpel dans le bras plutôt que de découvrir ce que je venais de voir. Voilà c'était officiel, la satanée infirmière que nous avions si longuement insulté, n'avait pas eu si tord que cela en fin de compte. Je me sentais pas très bien pour le coup. J'avais seulement envisager de prouver à ladite infirmière qu'elle avait faux, je n'avais jamais prétendu trouver le contraire, ni même ne l'avais envisager. Sortant dans le couloir, je vins à la rencontrer de Diego qui faisait soit-disant le gaie mais qui semblait plutôt en pleine contemplation de quelque chose que je venais de faire fuir avec ma tête. Déjà rien qu'avec le son de ma voix, je lui prédisais que ce qui allait suivre, n'allait pas lui plaire. « Tu me fais une blague la ? » Secouant la tête de droit à gauche, je lui prouvais que non. « Apparemment non » Nous étions désormais dans un laboratoire avec une sale vérité à porté de main. « J'aurai bien aimé te crier poisson d'avril mais non... » J'avais limite envie de me prendre la tête entre les mains et pleurer à chaudes larmes. « T’es sur des résultats ? T’as tout bien fait ? » Reprenant contenance au son de sa voix, j'avais limite envie de lui dire que je savais ce que je savais, c'était mon métier, mes études, ma vie. Me relevant de la table contre laquelle je m'étais appuyé pour ne pas chanceler alors que lui c'était assit sur une chaise, il avait dans un si merdeux état que moi. « Oui tout bien fait. En analysant nos deux gouttes de sang, on peut constater que nous avons les mêmes lymphocytes, les mêmes globules blancs. Hors on ne trouve pas la même composition chez des personnes sans contact familiaux. Je sais pas ce qui nous unie, mais l'anomalie je la vois clairement, ainsi que... » Le lien de parenté. Mes les mots me restèrent coincés au milieu de la gorge. J'avais l'impression de dire de la merde. « C’est du délire ! Comment on pourrait être de la même famille » Je secouais la tête. « J'en sais rien, je comprends rien. Il faudrait apprendre à tracer notre arbre généalogique. Ou demander à nos parents s'ils ont pas eu des infidélités. » Je me mis à rire, nerveux, avant de perdre mon sourire instantanément. Je savais que c'était fort probable pour mon paternel, vu le quetard que c'était. « Ok, moi je flippe. »

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« Oui tout bien fait. En analysant nos deux gouttes de sang, on peut constater que nous avons les mêmes lymphocytes, les mêmes globules blancs. Hors on ne trouve pas la même composition chez des personnes sans contact familiaux. Je sais pas ce qui nous unie, mais l'anomalie je la vois clairement, ainsi que... » Je l’écoutais, mais tout m’apparaissait comme du charabia. Je ne voulais pas y croire. Comment cela était possible ? Encore, on serait venu du même continent, cela aurait été possible, mais là, on ne venait même pas du même endroit. Surtout que ma famille était pure espagnole. « J'en sais rien, je comprends rien. Il faudrait apprendre à tracer notre arbre généalogique. Ou demander à nos parents s'ils ont pas eu des infidélités. » Des infidélités ? Impossible. Mes parents n’avaient jamais eu de pause. Du moins, pas que je sache et puis, je ne me voyais pas leur en parler. « Ok, moi je flippe. » Il riait nerveusement, alors que mon regard se perdait dans la contemplation du sol blanc. J’étais comme lui : complètement flippé. « Bon…J’propose une bière pour… tout ça » J’avais plus besoin d’une virée en moto. Comme toujours, j’éprouvais le besoin de fuir, mais pourquoi le faire ? Théo et moi étions apparemment liés. Cette fois-ci, il fallait que je reste sache et que je ne fui pas comme je l’avais fait à une époque. « Ok, j’sais pas ce qu’on est, mais maintenant que c’est sûr, ça sert à rien de faire une dépression…Alors, autant chercher ensemble, mais j’pense pas que ce soit nécessaire qu’on prévienne nos parents maintenant » Ils risqueraient de prendre peur et de se refermer comme des huitres. Autant les questionner en cachette.

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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Tous ceux qui commençent les phrases avec "La vérité c'est..." sont des menteurs. ► Je ne savais plus vraiment quoi faire et je manquais largement de pincettes pour expliquer à Diego que lui et moi, nous faisions à présent partis de la même famille. C'était presque surréaliste pour être vrai. Je lui expliquais alors que nous étions probablement de la même famille et que l'infirmière ne s'était pas le moins du monde trompée. « Bon…J’propose une bière pour… tout ça » Acquiesçant, je retirais les gants en plastique que j'avais enfilé, ayant à présent une sale sensation sur les doigts. « Je veux pas te faire flipper...Mais je pense que mon père à toujours été infidèle avec ma mère. Ah moins que toi comme moi ayons des oncles et tantes dont nous ignorons l'existence ? Nous pourrions être des cousins éloignés ? Oh seigneur... » Je me frottais les yeux, commençant alors à ranger le bazar que j'avais foutu pendant qu'il reprenait la parole. « Ok, j’sais pas ce qu’on est, mais maintenant que c’est sûr, ça sert à rien de faire une dépression…Alors, autant chercher ensemble, mais j’pense pas que ce soit nécessaire qu’on prévienne nos parents maintenant » Me tournant vers lui, je jugeais qu'il avait raison. C'était pas faux, je pouvais pas me pointer et sortir de but en blanc à mon père si jamais il avait été fourrer sa bite ailleurs que dans l'utérus de ma mère. Je laissais un drôle de frisson s'échapper de mon corps, alors que je lui fis un signe de tête pour sortir du laboratoire. « Allons boire cette bière en traçant notre arbre généalogique...J'espère que t'as du papier et un crayon. » Me mettant à rire, je songeais que je ne me voyais pas du tout espagnol néanmoins, alors que je songeais à l'immigration. Sortant tous les deux, on tomba sur deux médecins de garde. « Hé qu'est-ce que vous faites là tous les deux ?! » Et merde.

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« Je veux pas te faire flipper...Mais je pense que mon père à toujours été infidèle avec ma mère. Ah moins que toi comme moi ayons des oncles et tantes dont nous ignorons l'existence ? Nous pourrions être des cousins éloignés ? Oh seigneur... » Il ne m’avait jamais parlé de ses parents et l’entendre me dire que son père était infidèle, me donnait l’impression qu’il voulait me faire part d’un sous-entendu. « J’sais pas ce que mes parents font de leur cul, mais je pense pas que ma mère est été infidèle. » Je préférais me rabattre sur les oncles et tantes que nous pourrions avoir en commun. « Allons boire cette bière en traçant notre arbre généalogique...J'espère que t'as du papier et un crayon. » Honnêtement, je me demandais comment on allait pouvoir se sortir de se merdier. « Autant se bourrer la gueule, ça ira plus vite ! » Sortant du laboratoire, nous tombions nez à nez avec deux médecins. « Hé qu'est-ce que vous faites là tous les deux ?! » Eh merde. Voyant que Théo ne disait rien, je décidais de prendre la parole. « On est allé faire un petit tour avec quelques copines » Je me raclais la gorge, tout en prenant un air faussement sérieux. « Si vous voyez ce que j’veux dire » Cette fois-ci, je souriais d’un air narquois tout en faisant un clin d’œil.

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FIN

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