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athina & zoie - it's time for the truth

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Quoi quoi quoi un autre whisky ? A ses frais ? Non mais Zoie ne s'appelait pas Crésus elle voulait bien offrir un verre mais fallait pas pousser vu le prix de l'alcool. Non, elle n'était pas radine, mais elle travaillait comme une acharnée pour survivre et gagner sa vie, étant donné que personne ne lui donnait le moindre centime, et du coup elle faisait très attention à ses dépenses. Mais elle ne laissa rien paraître. Pour cette fois. "Mais je te fais confiance Athina ! Et t'as raison pour les Quincy, c'est ce que j'aime chez vous." Oh et puis flûte, tant pis pour le porte monnaie, elle avait besoin d'un nouveau remontant, vu que son verre de whisky était vide. "Une vodka citron s'il vous plaît' fit-elle signe au serveur en dégageant discrètement son bras de l'emprise de la jeune femme. Elle était nerveuse. Qu'Athina continue à la cuisiner la rendait nerveuse. "Pourquoi tu penses que tout le monde te prend pour une conne ?" demanda Zoie, sans savoir, et aussi pour détourner la conversation, évidemment, pendant qu'elle buvait une gorgée de sa vodka. Elle allait lui coûter chère cette petite entrevue. La prochaine fois, elle ferait dix fois plus attention avant d'embrasser une fille. Déjà que c'était rare, si en plus elle ne pouvait même plus être sure de ne pas être vue en plein milieu de la nuit.
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Je fais doucement signe à Mike, un signe qu'on connait entre serveurs du Lord Hobo pour dire : "vas-y c'est une pote, fais une petite réduc !". On se rend ce genre de service, le patron ne nous reprends pas pour ça, alors on profite ! Et puis, je peux pas laisser Zoie payer pour moi deux verres quand même. J'aurai jamais dû évoquer ma réputation, ça me donne encore plus envie de boite. Je bois donc mon verre à moitié. Non, mais me rappeler ce genre se problème n'est pas bon. En plus, je comptais rester sobre pour pouvoir interroger Zoie ! Je décide de faire une pause, je vais passer vite fait que cette histoire et après on en reviendra à cette soirée. Faut que je fasse marcher mes méninges pour trouver le problème dans cette histoire. Je gagne un peu de temps en répondant : "Beeen, j'ai retrouvé mon ex et j'ai trompé Ruben, mon ex-copain, avec... J'ai pas grand chose à dire pour ma défense, mais comme d'hab tout a été amplifié. Et Ruben a embrassé une autre fille sur la terrasse du Lord Hobo, donc je passe pour une conne cocue. On a rompu y a quelques jours." Beaucoup des gens qui jasent sur nous sont des gens de ce bar, alors je parle en français tout en jetant un regard noir à mon collègue. Je repars à l'offensive, parce que je crois que j'ai enfin compris. Et franchement, ça coule de source. "Bref, on s'en fout de ça. Mais tu sais Zoie, je crois que si t'évites le sujet et que tu me sers des excuses réchauffées toute pourries, c'est qu'y a une raison. C'était pas juste pour essayer et t'as peur d'être jugée parce que t'aimes les femmes ?" Un peu cru ? Peut-être... Quand la finesse ne marche pas, on a d'autres recours !
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Ouh là, compliqué les histoires de coeur d'Athina. Un vrai soap. Mais si l'ex en question était le mec à qui elle pensait, alors elle avait vachement bien fait. "T'inquiète ça finira par s'arranger." C'est à dire que les histoires de coeur de Zoie n'étaient pas non plus les plus réjouissantes du monde. Elle n'avait jamais vraiment été capable d'oublier sa première petite amie et depuis n'avait plus jamais ressenti la même chose pour personne malgré ses innombrables exs et histoires d'un soir. "Et puis ils ont pas à juger, sérieux, ça se voit qu'ils n'ont pas vu assez de mathers défiler dans ce bar." Et oui, dans sa confrérie tout le monde couchait avec tout le monde et tout le monde était cocu. Ou du moins c'était l'impression qu'elle avait parfois. Elle-même participait à ce petit jeu de chaises musicales. Du coup avec le changement de sujet, Zoie se crut tirée d'affaire. Oui mais non. Athina venait de mettre le doigt là où ça faisait mal. En plein dessus. Elle accusait le coup là, l'air d'avoir reçu un marteau de dix tonnes sur le crâne. Elle regardait Athina la bouche légèrement entrouverte, interdite. "Quoi ?" fut tout ce qui finit par sortir après plusieurs secondes de blanc. "Mais non qu'est ce que tu … mais comment …" Pour le coup elle était incapable de mentir, mise devant le fait accompli au pied levé. "Ne répète ça à personne." Un air terriblement menaçant remplaça la stupeur sur son visage. "Jamais. Je t'interdis !"  
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Les rumeurs, si y avait que ça ! Mais là, j'ai d'autres soucis en tête : le manque de Kit et ma rupture avec Ruben me foutent dans une dépression fortement arrosée... J'ai tellement envie de sauter dans les bras de mon ex-fiancé, de lui dire que tout va bien, que lui et moi c'est reparti et qu'il y aura plus rien en travers de notre chemin... Après tout, c'est ce qu'a fait Ruben avec Isadora. Sauf que moi, je redoute un peu l'accueil que me réservera Kit. J'ai agi en connasse et il va sûrement m'en vouloir pour ça. Presque autant que je lui en veux pour s'être fait passer pour mort... Est-ce que notre couple peut exister avec cette rancune ? J'en sais fichtrement rien, mais ça me fiche la trouille. J'ai un pauvre sourire quand Zoie me dit que ça va s'arranger. Et après elle remarque que les gens du bar doivent pas être habitués aux Mathers. Je ricane, Briony bosse ici. Après lui avoir fait remarquer que j'avais bien compris son manège, je vois bien que j'ai visé juste. Elle a l'air choquée au possible, elle essaie de démentir, mais comprends qu'elle est démasquée et que ça sert plus à rien de me mentir. Elle me menace, m'interdisant d'en parler à qui que ce soit. "Fais-moi confiance, Zoie, je sais garder les secrets. Juste, une chose, pourquoi tu t'en caches ? Y aura pas grand monde pour te juger, tu sais ?" Les moeurs ont évolués, il y a moins d'homophobie. Après, je suis peut-être pas très avertie, n'étant pas touchée par cette discrimination.
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Pourquoi elle s'en cache ? Pourquoi elle s'en cache ? Alors là elle faillit faire une crise cardiaque. Parce qu'elle avait découvert à 16 ans qu'elle aimait les filles, qu'elle avait essayé de le dire à ses parents, et qu'elle avait failli mourir sous les coups de batte de baseball de son père avec des côtes fracturées, qu'elle s'était échappée à moitié en rampant et en courant, et que plus jamais elle ne remettrait les pieds chez elle. Ah, quant au cliché on est au vingt et unième siècle et plus personne ne juge les couples homosexuels, c'était faux et archi faux, il suffisait de voir les regards des gens quand deux filles s'embrassaient ou se tenaient la main dans la rue, les couples homosexuels qui continuaient régulièrement à se faire tabasser dans les rues, les préjugés pourris qu'on leur collait sur le dos, les insultes et les menaces, etc. Les gens tolérants oubliaient qu'il restait une minorité de gens homophobes et de gens traditionnels qui restaient coincés sur l'homosexualité n'est pas naturelle et c'est juste une mode. Il aurait fallu créer un cours pour leur expliquer que même chez les animaux ça se produisait et que dans la Grèce antique c'était quelque chose de normal et pratiquement culturel. Mais bref, elle n'allait pas changer la face du monde la petite Zoie. "Alors ça, c'est ce que tu crois, j'ai de très bonnes raisons. Tant que tu ne l'as pas vécu, tu ne peux pas comprendre. Des milliers de personnes homosexuelles sont tuées chaque année un peu partout dans le monde, même aux Etats-Unis, on l'oublie un peu trop vite." Et elle aurait pu faire partie de ces personnes. Ca faisait froid dans le dos.  
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Je dois être à côté de la plaque, genre totalement. Mais bon, comprenez-moi cinq minutes. Déjà, je suis déjà à côté de la plaque naturellement en ce moment : l'alcool, ça engourdie le cerveau, je vous raconte pas ! Mais en plus, mes expériences avec des filles, ou mes amitiés avec des femmes homosexuelles remontent à Paris. Ou j'étais bien plus à côté que maintenant... On s'en foutait du regard des autres et tout le monde s'envoyait en l'air avec tout le monde dans notre petit groupe de débauchés. Mouais, on était loin d'être une élite : entre artistes torturés, junkies paumés, et intellos incompris, on formait un groupe d'incompris et on cherchait pas non plus à comprendre... Mais bon, tout ça ça remonte à plus d'un an. Et c'est de l'histoire ancienne. Quoique... Bref. En tour cas, j'ai le droit à un retour sur Terre assez impressionnant. Eh non, Athina, c'est pas le pays des bisounours ici. Comme si j'avais pu le croire une seule seconde... Alors du coup, je me retranche dans les bastions de la philosophie. Ouais, je suis philosophe à mes heures perdues. "Bon au temps pour moi. Ce que je veux Zoie, c'est que tu peux choisir ton coefficient d'adversité. Si tu décides que le regard des autres, leur jugement c'est assez pour t'empêcher de vivre te vie, c'est ton choix. Si tu assumes et que tu envoies balader l'avis de ces homophobes aveugles et pathétiques, alors seulement tu es libre et sans obstacle ! Tu dois provoquer te liberté !" Je suis spécialiste en envolées lyriques et philosophiques... Merci Sartre pour le coefficient d'adversité. J'avoue honnêtement que je suis ce précepte et que c'est comme ça que je vis ma vie. Mes obstacles sont ceux que je me pose moi-même, il ne tient qu'à ma volonté de les réduire en cendres.
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"La dernière fois que j'ai essayé de la provoquer la liberté j'ai failli crever sous les coups de batte de base ball de mon père et j'ai perdu la fille que j'aimais quand même, alors la liberté je l'emmerde, je suis libre pour tout le reste." C'était sorti seul. Zoie avait dit ça d'un air blasé, comme par dépit, en regardant son verre, son regard se noyant dedans. A chaque fois qu'elle y pensait elle avait l'impression de revivre ça. Ses cris aigus, les insultes prononcées par la voix grave et bourrue de son père, la douleur à chaque coup, comme si on lui explosait les côtes une à une puis le dos, la tête, son crâne qui allait exploser, le contact avec le sol sur lequel elle essayait de ramper, le moment où elle avait réussi à se remettre debout et sa course pour sortir de la maison sans jamais se retourner. Son visage tuméfié, son arcade fracassée, le sang partout. Plus jamais elle ne voulait revivre ça. Plus jamais. "Comment tu veux que quelqu'un accepte ce que je suis alors que ma propre famille préférait me voir morte plutôt que gay." ajouta-t-elle avec dégoût. Dans ce genre de moment elle se détestait elle-même. Oui son père était un connard fini, oui sa famille était tarée, oui elle les haïssait. Mais elle y avait cru, elle avait voulu qu'ils soient fiers d'elle, qu'ils l'aiment, parce que elle les aimait malgré tout, en dépit de tout bon sens. C'était con, c'était primaire, mais elle n'y pouvait rien. Le rejet par sa propre famille aussi cinglée soit elle est une expérience douloureuse et traumatisante. Surtout quand elle atteint ce genre de proportions. "Je ne veux plus perdre personne."
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Je manque de recracher aussi sec ce que je viens de boire en entendant l'histoire de Zoie. C'est clair que je n'ai pas imaginé ça une seule seconde. Je suis dépitée et effarée. Des coups de batte de base-Ball ?? Putain mais quel père sain d'esprit ferait ça ? Je comprends mieux la jeune femme, sa peur de se faire découvrir par qui que ce soit. Elle va jusqu'à nier sa propre identité, certes ça ne me plait pas, mais je peux comprendre les raisons qui la pousse à agir de la sorte. Je retrouve une certaine contenance. " Zoie, j'suis désolée, je savais pas... " Totalement ridicule, mais j'ai rien de mieux. Je passe ma main dans mes cheveux, gênée. Lorsqu'elle me dit qu'elle ne sait pas comment quelqu'un pourrait l'accepter telle qu'elle est si sa propre famille n'en est pas capable. "Moi j't'accepte comme tu es. Piètre consolation, je suis d'accord !" J'essaie de la détendre. Puis je reprends un air sérieux. "Ecoute, si ta famille te tourne dos, tu peux en choisir une nouvelle. Enfin, je veux dire que ce sera toujours ta famille, ils te manqueront toujours, tu les aimeras, en dépit de vos différends. Mais tu peux choisir vers qui te tourner. Les amis c'est fait pour ça, tu sais ?" Je lui souris en la regardant dans les yeux. Je me dis que dois pas y avoir grand monde au courant de son secret et je vais pas la lâcher. A partir de maintenant, c'est clair que je serai là pour elle. A sa dernière remarque je réponds : "Tu préfères te perdre toi-même ? Non Zoie... Si tu veux ne perdre personne, il faut que tu sois toi-même. Sinon, personne te connaîtras vraiment et là, tu risques de les perdre." Je fais signe à Mike de nous resservir, c'est pour moi.
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Evidemment, comme toutes les autres rares personnes au courant, Athina réagit avec ce que Zoie crut déceler comme de la pitié, et elle détestait ça. Mais en même temps elle n'y pouvait rien. "C'est pas le genre de trucs qu'on peut deviner t'en fais pas." fit-elle remarquer un peu sarcastique - chose tout à fait habituelle pour Zoie pas besoin de s'inquiéter. Le sarcasme était une seconde nature chez elle. Dans toutes les situations, même les plus dramatiques. Elle n'était pas comme ça avant, avant cet incident. Avant, elle était sage, obéissante, souriante, innocente, heureuse. Avant. Mais bref. Elle ne retournerait jamais en arrière. "Je les hais Athina, est ce que c'est clair ?" signifia-t-elle de façon incisive, en lançant à la Quincy un regard qui exprimait à la fois toute sa haine, toute sa colère, et toute sa souffrance. Plutôt saisissant. "Je n'ai pas de famille." Elle se considérait comme orpheline. Athina essayait clairement de lui faire comprendre qu'elle était là pour elle et qu'elle l'acceptait comme elle était. Mais Zoie n'était pas sure de vouloir d'une famille, même d'une famille d'amis. Elle n'était pas sure d'être prête à risquer de tout perdre. Encore. Elle regarda Athi sans rien dire, en pleine réflexion, la laissant parler. Elle marquait des points. Pas si bête que ça la guêpe. Elle baissa la tête en proie à un dilemme. "J'apprécie ce que tu fais pour moi Athina. Mais je suis pas prête." annonça-t-elle finalement. Il était trop tôt. "Merci de vouloir être mon amie." dit-elle sincèrement. Zoie avait rarement une voix aussi perturbée. "Je comprends ton point de vue. Mais je ne suis plus la même personne. J'ai changé. Et je ne veux pas retrouver la fille que j'étais avant. Je suis bien comme ça."
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