always be there for me ≈ césar.

César & Leevy ;; always be there for me

C'est en début de matinée qu'elle ouvrit ses yeux pour que son regard vitreux arpente la pièce qui l'entourait, elle ne mit pas longtemps à reconnaître une chambre d'hôpital. Elle se regardait un instant ne pouvant alors s'empêcher de froncer ses sourcils en voyant son ventre qui était redevenue à sa taille normal. Elle se souvenait alors de tout mais surtout de la douleur qu'elle avait ressentie en pleine nuit, elle revoyait aussi les urgences débarquaient dans son appartement en disant que les médecins devaient lui faire une césarienne et vite. Elle n'avait plus son bébé, elle était à présent seule dans son corps. Si son enfant allait bien ? Elle n'en savait rien, elle ne comprenait simplement pas pourquoi il était partie si tôt, elle pensait encore le garder un moment. Sans savoir pourquoi elle se sentait pleine de tristesse, elle n'avait jamais voulu de cet enfant mais maintenant qu'elle ne l'avait plus elle avait le sentiment d'un manque. C'était peut-être son instinct maternelle qui sortait enfin ? Elle appela ensuite une infirmière voulant vraiment savoir ce qu'il c'était passé vu que là elle n'allait pas se mentir, elle était pas mal dans les vapes. Après tout la césarienne était quand même une opération. L'infirmière qui lui changeait alors sa perfusion lui expliqua tout, son enfant allait bien mais il n'allait pas pouvoir voir le jour avant deux mois. Il était beaucoup trop jeune et trop faible. Leevy ne put s'empêcher d'être rassurée en sachant en plus que c'était une petite fille, elle se souvenait avant elle c'était toujours dis qu'elle voulait une fille. Elle demanda alors pour aller voir sa fille mais elle était apparemment trop faible pour ça. Les médecins firent alors un effort et emmena la couveuse de son enfant dans sa chambre, elle regardait alors se mini bébé qui était en fait le siens. Elle souriait alors, c'était un sourire heureux. Jamais elle ne se serrait dit qu'elle ressentirait un tel bonheur en sachant que son bébé était né.

J'avais pris mes précautions pour pas mal de choses, ne voulant pas avoir de regrets, encore moins pour certaines situations. Quelques unes de ses situations concernaient les hôpitaux. Je voulais le savoir dans la seconde si ma soeur était hospitalisée et c'était pareil pour d'autres personnes. Parmi elles, Leevy, encore plus sachant qu'elle était enceinte et susceptible de se retrouver à l'hôpital. Je n'avais pas été capable de me rendormir après m'être fait réveillé par mon portable, au milieu de la nuit. Je m'étais légèrement énervé contre l'infirmière qui m'avait annoncé que Leevy avait accouché, car je n'avais pas compris qu'on ne m'informe que maintenant et je m'étais pas calmé lorsqu'elle m'avait dit que je ne pouvais pas débarquer dans la seconde. Leevy avait besoin de se reposer. Après avoir raccroché, je m'étais calmé et j'avais fini par accorder à l'infirmière (sans qu'elle ne soit là pour l'entendre) que c'était mieux d'attendre un peu. Toujours est-il que j'avais quitté mon appartement aux aurores pour rejoindre un magasin pour enfant, dès l'ouverture de ce dernier. J'en étais ressorti avec une grosse peluche licorne. Je me souvenais qu'Olympe en avait une quand elle était petite. Papa lui avait offert, je crois, à sa naissance. C'était le premier truc qui m'était venu à l'esprit quand j'avais pensé cadeau de naissance. Heureusement, c'était une petite fille, sinon j'aurais séché, ou alors je me serais inspiré de mon propre ours en peluche, abandonné en Australie dans ma chambre d'enfant. Bref, j'arrivais donc comme une balle à l'hôpital, avec ma licorne. Il était tôt, mais pas trop. Néanmoins, j'avais quand même peur que Leevy dorme toujours. Je ne voulais pas la déranger et puis peut-être qu'elle ne voulait pas de moi ici. Elle s'était énervée en apprenant pour Charlotte et pour le bébé. Le bébé. En me souvenant de mon propre bambin, confortablement lové en Charlotte, mon coeur se serra et je jeta un regard paralysé à ma licorne. Un membre du personnel de l'hôpital me sortit de mes pensées en m'informant que je pouvais voir Leevy. J'acquiesça et remercia la personne avant de rejoindre la chambre, tendu tout à coup. La porte est ouverte et je me glisse dans l'embrasure, ma peluche contre moi. J'ai l'air d'un gosse tout à coup, un gosse qui cherche à trouver du courage au contact de son animal en peluche. Leevy est penchée sur une couveuse et cette vue me donne le courage nécessaire de frapper à la porte. Avec mon poing, je cogne doucement contre la porte pour attirer l'attention. Leevy ? Finis-je par dire d'une voix incertaine.

(c) darkdreams/marine

César & Leevy ;; always be there for me

Leevy s'en voulait que sa fille se retrouve dans une couveuse pendant deux mois, même si l'infirmière avait dit que c'était à cause de son cancer maintenant guéris qu'elle avait accouchée plus tôt la blonde n'y croyait pas trop, elle savait qu'elle c'était pas vraiment empêchée de boire ni de fumer pendant sa grossesse, après tout elle n'avait tellement pas voulu de cet enfant. Mais maintenant elle regrettait amèrement ses erreurs vu qu'elle aimait sa fille plus que tout et elle était en fait incapable de la donner à une autre famille. Elle allait devoir se prendre en main et devenir mature, elle n'avait plus le choix. Peut-être qu'elle allait devoir arrêter ses études après tout elle n'avait pas besoin de travail avec la fortune de sa famille mais bon tout ça était de grande décision à prendre et ce n'était sûrement pas le moment pour y réfléchir. Là tout ce qu'elle faisait c'était regardée sa fille qui n'avait pas encore de prénom tout en ne lâchant pas son sourire de ses lèvres. Il était peut-être temps qu'elle prévienne le père de l'enfant mais elle n'était même pas certaine que ça lui sois égale, pendant un instant elle pensa à prévenir César mais bon vu la dernière conversation qu'ils avaient eu elle n'avait pas vraiment envie de lui parler, après tout il allait avoir son enfant pourquoi il devrait se soucier de celui de Leevy ? Et en parlant du loup c'est quand elle pensait à lui qu'elle vit le brunet entrer dans sa chambre d'hôpital accompagné d'une peluche en forme de licorne. Pour le coup elle ne savait aucunement comment il était au courant que son bébé était né, il l'a surprenait toujours autant. Mais en le voyant elle avait du mal à sourire ou se réjouir de sa présence, le retour de son ex ne lui était pas vraiment passée et elle avait vraiment de mal à l'accepter. Qu'est ce que tu fais là César ? Dit-elle d'un léger soupire alors qu'au fond c'était clair qu'elle était contente de le voir.

J'étais incapable de dire ce qui avait el plus agacé Leevy dans ce que j'avais eu le malheur de lui révéler par textos. Le fait que j'ai un enfant en route ? Non, enfin ça l'embêtait peut-être car cela signifiait que j'allais avoir des responsabilités et éventuellement moins de temps avec elle et avec sa petite fille, mais je trouvais ça bizarre. Leevy n'aurait pas eu l'égoïsme de m'en vouloir à ce sujet. C'était le retour de Charlotte qui l'ennuyait. J'avais beau lui défendre sans relâche que j'étais sous son charme à elle, Charlotte était désormais la mère de mon bébé ce qui signifiait qu'elle allait passer avant pas mal de choses, jusqu'à l'accouchement du moins. Elle se sentait sans doute d'avance délaissée. Et ça m'ennuyait, mais franchement, personne ne m'avait laissé le choix. Ce n'était pas une décision que j'avais prise. A la fin de notre conversation, elle 'lavait reconnu et j'avais décidé de ne pas continuer la conversation en répondant. Si j'étais pas responsable, alors pourquoi je me sentais aussi mal ? Je culpabilisais de lui faire de la peine. J'en avais physiquement mal de la savoir malheureuse. J'étais fou d'elle, purement et simplement et si elle avait put lire dans mes pensées elle aurait comprit que j'avais nullement l'intention de rebâtir une histoire d'amour avec Charlotte. Charlotte comptait, mais plus de la même façon. J'aimais Leevy. Leevy qui se retourna vers moi, détournant brièvement son attention de son tout petit bébé. Elle m'avait l'air fatiguée, mais heureuse, d'une certaine façon. Evidemment, dans la couveuse, juste à côté d'elle, il y avait sa petite fille. Ca devait être un sentiment tellement merveilleux et j'en avais des frissons de penser que j'allais connaître ça, moi aussi, plutôt que je ne l'aurais imaginé. Leevy poussa un soupire avant de me demander ce que je fichais là. La peluche licorne lui avait pas mit la puce à l'oreille, hum ? Je ressentais totalement le malaise et je détestais ça. Néanmoins, je desserrais mes mains tenant la peluche, m'efforçant d'être moins crispé. Je te croirais pas si tu me dis que ça t'étonnes que je sois là. Que tu veuilles bien le croire ou non, j'aurais jamais manqué ça. Et ce peu importe si ma vie prenait un tournant inattendu, si j'avais de nouvelles choses à penser. Peu importe. Elle était importante elle aussi. Néanmoins, je ne le reformulais pas à voix haute, de peur de la pousser encore à bout. Je ne voulais pas la fatiguer. Comment tu te sens ? Demandais-je ensuite, sincèrement soucieux de son bien-être.

(c) darkdreams/marine

César & Leevy ;; always be there for me

Leevy aurait vraiment aimée rêver quand elle avait reçue le message de César qui disait que son ex était de retour et en plus de ça elle était enceinte de lui. De base la blonde était horriblement jalouse et possessive mais quand il s'agissait de quelqu'un qu'elle aime c'était encore pire c'était donc pour ça qu'elle ne pouvait pas s'empêcher d'en vouloir à César alors qu'il n'y était pour rien. Les appréhensions étaient arrivés, elle avait peur qu'il parte ailleurs et qu'elle se fasse lâchement abandonnée. Après tout il était souvent raisonnable et il pouvait peut-être se dire que pour un enfant c'était toujours mieux d'avoir ses deux parents ensemble. Dans se genre de moment elle était capable de se dire les pires scénarios possible de toute façon. Elle était donc allongée dans son lit d'hôpital n'ayant pas une tête aussi fraîche que d'habitude, son visage montrait pas mal de fatigue mais bon c'était assez logique. Elle profitait de la présence de sa fille sachant qu'elle ne pourrait pas rester indéfiniment dans sa chambre et c'est certain qu'elle espérait qu'une chose c'est qu'elle grandisse et qu'elle puisse l'avoir avec elle. Jamais Leevy ne se serrait dit qu'elle penserait ça un jour. Alors qu'elle était en plein rêve César arriva dans sa chambre et elle ne put s'empêcher malgré sa fatigue de lui envoyer un léger pique pour lui faire comprendre que sa place n'était normalement pas ici mais plutôt avec son ex. Comment t'es au courant d'ailleurs ? J'ai prévenu personne. Dit-elle en fronçant un peu ses sourcils préférant finalement pas lui faire de remarque sur leur conversation d'y il y a quelques jours vu sa fatigue mais bon quand elle serrait en forme elle allait pas vraiment se gênée. Elle haussa ensuite doucement ses épaules puis souris doucement en le regardant. J'ai mal partout, je sais même pas si je suis capable de me lever du lit mais je m'en fiche de tout ça, je suis juste heureuse qu'elle soit là. Dit-elle d'un doux sourire son regard se tournant vers la couveuse.

Je revoyais Leevy, le jour ou j'étais venu en catastrophe la retrouver à la cabot après qu'elle soit tombée et qu'elle se soit affolée pour son bébé. Je la revoyais me dire qu'elle n'était pas sûre de ce qu'elle comptait faire de son enfant. Là, à la voir maintenant, il ne semblait plus y avoir de doutes à ce sujet. Elle avait beau avoir l'air fatiguée et désorientée par ma venue surprise, elle me semblait aussi apaisée et puis lumineuse. Ouais, elle avait l'air bien et fallait pas être particulièrement futé pour comprendre que la toute petite crevette installée à côté d'elle n'y était clairement pas pour rien. Ca me réchauffait le coeur, en dépit de l'espèce de tension etre Leevy et moi. Par dessus tout, je me sentais apte à interpréter cette forme de bonheur que vous insuffle une naissance. Je savais que ma soeur devait me penser particulièrement inconscient de vouloir garder mon bébé, alors qu'il allait bouleverser toute ma vie, mais j'étais d'ores et déjà amoureux de mon petit bout. J'étais peut-être trop sentimental, mais chez moi, ce sentiment surplombait la peur et l'appréhension et peu importe si je passais pour un idiot. Fallait vivre ça pour le comprendre. Leevy me demanda comment j'avais sut pour son accouchement. Je me risqua à sourire. J'ai mes sources dis-je simplement, toujours dans l'embrasure de la porte. Leevy semblait sereine, mais malgré ce qui s'en dégageait, j'avais quand même l'impression d'être sur le point de me risquer à mettre un pied dans la fausse aux lions. Leevy se mit à sourire ensuite et cette vue me détendit un peu. Je comprends dis-je doucement, séduit par le tableau de Leevy, toute douce et comblée par la présence de son nouveau né. Me reprenant en main, je me mordilla la lèvre. Je peux partir si tu veux, enfin faut que tu te reposes et puis t'as peut-être juste pas envie je me coupais dans ma phrase, ne voulant pas imaginer qu'elle m'en veule au point de vouloir que je m'en ailles, tout simplement. Me souvenant de ma licorne, que j'allais définitivement pas garder pour moi, je m'approcha du lit de Leevy et vint installer sur ce dernier la licorne en peluche, m'offrant une meilleure vue sur la fille de Leevy qui devait être bien quatre fois plus petites que sa peluche. Je voulais juste apporter ça et être sur que t'allais bien. Ajoutais-je, tendu et lui demandant en silence de ne pas me repousser.

(c) darkdreams/marine

terminé.