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❝ There are many things
that I would
Like to say to you ❞
Il y a de ça deux jours j'avais eu le temps d'aborder Camus au détours d'un couloir à Harvard, il avait semblé quelque peu surpris de me voir ici mais avait accepter sans poser de question le rendez vous que je lui avais proposé pour aujourd'hui samedi à 16h, j'avais du être convaincante. J'avais réintégré Harvard depuis une semaine seulement, et j'étais soulagée d'avoir déjà réussi à prendre contact avec lui, maintenant il ne restait plus qu'à lui annoncer la nouvelle. Justement c'est pour être tranquille et éviter que tout les étudiants nous entourant profitent de la conversation que j'avais décidé de lui proposer un rendez vous en dehors du campus. Dans ce bar, à cette heure, je ne crois pas que qui que ce soit s'intéresse à cette conversation, et puis il aurait peut-être besoin d'un verre pour faire passer l'annonce que j'avais à lui faire.
La journée avait commencé comme beaucoup d'autre, il n'y avait que moi et Aaron à l'appartement, d'ailleurs je m'étais demander pendant un moment si je ne ferais pas mieux de l'emmener directement, au moins il verrait vraiment de quoi je lui parle quand je lui annoncerait qu'il avait maintenant un fils.Puis tout bien considéré je me suis dis que ce n'étais probablement pas la meilleure solution, disons que c'était un peu agressif, chaque chose en son temps, je devais d'abord dire à Camus qu'il était père,et ensuite seulement on pourra réfléchir à une rencontre, tout ça dépendrait de la façon dont il prendrait les choses. Ça m'inquiétais aussi, je ne voulais pas qu'il stop sa vie et vienne s'installer avec nous, où qu'il assume la garde complète de son fils pour que je puisse reprendre ma vie telle qu'elle l'était avant, non tout ce que je voulais c'est qu'il accepte de faire parti de la vie d'Aaron et qu'il prenne ses responsabilités, pas auprès de moi, mais auprès de lui. Rien n'avait en ce moment plus d'importance, j'avais grandi sans connaître ma mère et ça m'avait toujours manqué, je voulais que mon fils et la chance de connaître ses deux parents, et j'étais prête à tout pour que ce soit le cas.
Je m'étais levée au alentours de 9h, Aaron dormait encore, il était loins de faire des nuits complètes. Il avait maintenant 6 semaines, il avait passé les 4 semaines complète à l'hopital, et j'avais pu le remmener chez nous au milieu de la 5eme, une fois que les médecins ont estimé qu'il n'avait plus besoin de soins. Quand je l'avais pris pour l'emmener chez moi, je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il n'aurait pas du être encore né, et pourtant j'étais contente qu'il soit là. Depuis quelque temps il commence à sourire, gazouiller et donner des coups de pieds, toutes ces petites évolution je les ai vu avec Oli, mon frère ainé, qui est de loin la personne la plus présente dans notre vie à tout les deux. D'ailleur c'est Oli qui garde Aaron cette après midi, le temps de ce rendez vous avec Camus, j'ai trouvé une baby sitter, et pour le moment je suis satisfaite de ce qu'elle fait, mais aujourd'hui elle passait son permi, avant que j'ai eu le temps de m'inquiétais pour lui trouver une remplaçante, il c'était proposé. Il était arrivé à 14h, et on avait discuter de comment je compter m'y prendre avec Camus.
-Bin je ne sais pas trop, peut-être un bon vieux : oh salut Camus, je voulais juste te dire que tu as un fils, il a 6 semaines, allez bonne journée.
-Le message est clair, mais trop, va falloir y mettre les formes.
-Alors, tu sais on a couché ensemble il y a quelque temps, et bien figure toi que quelque fois, quand deux personnes couches ensembles, la fille tombe enceinte.
-Tu te fou de moi ? Il est pas débile, je pense qu'il sait comment on fait les bébés.
-Tu ne le sais pas encore, mais j'ai ton fils à mon appart.
-C'est pas gagné...
-Bon je ne sais pas comment je vais faire d'accord ? J'improviserais.
-Tu as raison, ça ne pourra pas être pire.
Avec un froncement de sourcil je tapais dans l'épaule de mon frère, faisant attention à ne pas taper trop fort, puisqu'il tenait Aaron dans ses bras. Le temps à passait rapidement et j'ai quitté l'appartement plus tôt qu'il ne le fallait, je n'avais qu'une envie, y aller et le dire à Camus, c'était un moment pénible et j'avais hâte de le passer, j'avais la même appréhension que lorsque j'avais dis à mon père qu'il allait être grand-père. Je partis sous les encouragement de mon frère et eut tout juste le temps d'entendre ''le tact et la finesse sont des qualités qui t'ont toujours manqué mais là c'est le moment d'essayer de t'en servir'' avant de refermer la porte derrière moi. Je décidais d'aller à pied à notre lieu de rendez vous, cela me permettait deux choses, la première de me vider la tête avant d'y aller, la seconde de ne pas devoir attendre une demie heure toute seule à une table. Quand enfin je poussais la porte du bar je remarquais que je n'avais que 10 bonnes minutes d'avance, ce qui était raisonnable, je balayais la salle d'un coup d’œil, comme je m'en doutais j'étais la première arrivée. Je m'installais donc à une table et commandais un jus de fruit pour patienter.
Je m'étais mise de manière a voir la porte du bar depuis ma chaise, et je lever les yeux de mon verre chaque fois que celle-ci s'ouvrait. Enfin il arriva, pendant un instant il ne sembla pas m'avoir vu, je lui adressais donc un geste de la main, ses yeux bleus se plantèrent sur moi, et en quelques enjambés il se retrouvait en face de moi. Pendant une seconde je me contentais de le regarder bêtement, me demandant comment aller se passer la suite des évènements, puis je me repris en main, me levant pour le saluer d'une bise sur ses joues, avant de me rassoir.
-Salut.
that I would
Like to say to you ❞
Camus & Lana ~
La journée avait commencé comme beaucoup d'autre, il n'y avait que moi et Aaron à l'appartement, d'ailleurs je m'étais demander pendant un moment si je ne ferais pas mieux de l'emmener directement, au moins il verrait vraiment de quoi je lui parle quand je lui annoncerait qu'il avait maintenant un fils.Puis tout bien considéré je me suis dis que ce n'étais probablement pas la meilleure solution, disons que c'était un peu agressif, chaque chose en son temps, je devais d'abord dire à Camus qu'il était père,et ensuite seulement on pourra réfléchir à une rencontre, tout ça dépendrait de la façon dont il prendrait les choses. Ça m'inquiétais aussi, je ne voulais pas qu'il stop sa vie et vienne s'installer avec nous, où qu'il assume la garde complète de son fils pour que je puisse reprendre ma vie telle qu'elle l'était avant, non tout ce que je voulais c'est qu'il accepte de faire parti de la vie d'Aaron et qu'il prenne ses responsabilités, pas auprès de moi, mais auprès de lui. Rien n'avait en ce moment plus d'importance, j'avais grandi sans connaître ma mère et ça m'avait toujours manqué, je voulais que mon fils et la chance de connaître ses deux parents, et j'étais prête à tout pour que ce soit le cas.
Je m'étais levée au alentours de 9h, Aaron dormait encore, il était loins de faire des nuits complètes. Il avait maintenant 6 semaines, il avait passé les 4 semaines complète à l'hopital, et j'avais pu le remmener chez nous au milieu de la 5eme, une fois que les médecins ont estimé qu'il n'avait plus besoin de soins. Quand je l'avais pris pour l'emmener chez moi, je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il n'aurait pas du être encore né, et pourtant j'étais contente qu'il soit là. Depuis quelque temps il commence à sourire, gazouiller et donner des coups de pieds, toutes ces petites évolution je les ai vu avec Oli, mon frère ainé, qui est de loin la personne la plus présente dans notre vie à tout les deux. D'ailleur c'est Oli qui garde Aaron cette après midi, le temps de ce rendez vous avec Camus, j'ai trouvé une baby sitter, et pour le moment je suis satisfaite de ce qu'elle fait, mais aujourd'hui elle passait son permi, avant que j'ai eu le temps de m'inquiétais pour lui trouver une remplaçante, il c'était proposé. Il était arrivé à 14h, et on avait discuter de comment je compter m'y prendre avec Camus.
-Bin je ne sais pas trop, peut-être un bon vieux : oh salut Camus, je voulais juste te dire que tu as un fils, il a 6 semaines, allez bonne journée.
-Le message est clair, mais trop, va falloir y mettre les formes.
-Alors, tu sais on a couché ensemble il y a quelque temps, et bien figure toi que quelque fois, quand deux personnes couches ensembles, la fille tombe enceinte.
-Tu te fou de moi ? Il est pas débile, je pense qu'il sait comment on fait les bébés.
-Tu ne le sais pas encore, mais j'ai ton fils à mon appart.
-C'est pas gagné...
-Bon je ne sais pas comment je vais faire d'accord ? J'improviserais.
-Tu as raison, ça ne pourra pas être pire.
Avec un froncement de sourcil je tapais dans l'épaule de mon frère, faisant attention à ne pas taper trop fort, puisqu'il tenait Aaron dans ses bras. Le temps à passait rapidement et j'ai quitté l'appartement plus tôt qu'il ne le fallait, je n'avais qu'une envie, y aller et le dire à Camus, c'était un moment pénible et j'avais hâte de le passer, j'avais la même appréhension que lorsque j'avais dis à mon père qu'il allait être grand-père. Je partis sous les encouragement de mon frère et eut tout juste le temps d'entendre ''le tact et la finesse sont des qualités qui t'ont toujours manqué mais là c'est le moment d'essayer de t'en servir'' avant de refermer la porte derrière moi. Je décidais d'aller à pied à notre lieu de rendez vous, cela me permettait deux choses, la première de me vider la tête avant d'y aller, la seconde de ne pas devoir attendre une demie heure toute seule à une table. Quand enfin je poussais la porte du bar je remarquais que je n'avais que 10 bonnes minutes d'avance, ce qui était raisonnable, je balayais la salle d'un coup d’œil, comme je m'en doutais j'étais la première arrivée. Je m'installais donc à une table et commandais un jus de fruit pour patienter.
Je m'étais mise de manière a voir la porte du bar depuis ma chaise, et je lever les yeux de mon verre chaque fois que celle-ci s'ouvrait. Enfin il arriva, pendant un instant il ne sembla pas m'avoir vu, je lui adressais donc un geste de la main, ses yeux bleus se plantèrent sur moi, et en quelques enjambés il se retrouvait en face de moi. Pendant une seconde je me contentais de le regarder bêtement, me demandant comment aller se passer la suite des évènements, puis je me repris en main, me levant pour le saluer d'une bise sur ses joues, avant de me rassoir.
-Salut.
© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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