Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityExcuse me, I have to go... ♣ Despe
-67%
Le deal à ne pas rater :
Carte Fnac+ à 4,99€ au lieu de 14,99€ (nouveaux clients / ...
4.99 € 14.99 €
Voir le deal


Excuse me, I have to go... ♣ Despe

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

"Blablablablabla". Je n'entendais que ça de ce foutu cours d'éco profondément inintéressant. Je voyais un prof qui parlait et moi, je vivais détachée, complètement pommée. Maman me hantait l'esprit. J'étais profondément choquée par ce qui s'était passé quelques semaines auparavant alors que je savais que le dénouement était inévitable. J'essayais de me reconcentrer sur le cours "... la production économique capitaliste, si l'on suit les raisonnements de...". Non, impossible de me concentrer. En plus j'étais au fond de l'amphi, ce qui ne facilitait pas l'écoute et la concentration. Je luttais une dernière fois "... la discussion des forums internationaux sur le financement des...". Impossible. Ma tête allait exploser. D'un côté j'avais le refus de coopérer avec ce prof qui à la base était déjà médiocre et profondément ennuyeux. Et en plus j'étais dans l'incapacité profonde à me concentrer. Je lâchais l'affaire. La grande horloge de l'amphi annonçait que le cours se terminerait dans à peine quelques instants. Je rangeais donc mes affaires pour éviter de perdre du temps à sortir de la salle.
Le prof annonça la fin du cours quelques temps plus tard et je m'empressais de sortir par la porte pour ne pas être gênée. Dans les couloirs, la cohue détestable mais habituelle des courtes pauses de l'heure de midi. Je sortais donc des couloirs occupés pour atteindre enfin les escaliers qui menaient vers la sortie. Une fois dans le hall j'accélérais le pas pour sortir au plus vite. Je sortis tellement rapidement que je manquai d'ouvrir la porte en la fracassant sur une fille qui cherchait à entrer à ce moment là. "Oups, je suis désolée, j'espère que ça va." Et je repartis l'air de rien vers la fraicheur de l'air extérieur.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Encore des photocopies à délivrer à un professeur que je ne connaissais pas. J'ai beau donner de sacrées liasses de billets à cette université chaque mois, j'étais presque exploitée par ses professeurs. Lorsque j'eus fini ma tâche, c'est dans un soupir que je réalisai qu'il me fallait me rendre dans la salle d'économie afin de récupérer les devoirs d'une amie. Bon tant pis, j'irai juste dire qu'elle revenait le lendemain, j'avais la flemme. Juste la flemme. Pour une fois que je n'avais pas cours, je n'allais pas en plus m'embrouiller en me donnant du travail en plus. Je soupirai alors, et au moment où j'allais entrer dans la salle, la porte s'ouvrit, en grand fracas, je manquais presque de me la prendre en plein visage. Mais la jeune fille qui l'ouvrait avait quand même ralenti son geste au dernier moment, avant de s'enfuir. Le cours était si inintéressant? Je pris alors la poignée de la porte en main, néanmoins, alors que j'allais l'ouvrir entièrement, je remarquai quelque chose, par terre. Un portable. Je le ramassais alors, avant de me retourner, cherchant la jeune fille dans les couloirs. Ne la trouvant pas, je me dirigeai alors dans la direction qu'elle avait empruntée. Là voilà. Je posais alors ma main sur mon épaule, avant de tendre le portable de mon autre main. « Tu oublies ça. » dis-je dans un sourire. « Tout va bien? » Généralement, on était ainsi pressé pour deux cas de figure: un problème personnel, ou un retard imminent. Mais vu la violence avec laquelle elle avait ouvert la porte à même le moment de la sonnerie, je penchais plutôt pour le premier cas de figure.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je continuai ma marche à un rythme élevé pour atteindre l'air frais du midi. Mais je fus alors rattrapée par une fille qui me tendis mon portable me faisant comprendre que je l'avais fait tomber. Surement au moment où j'avais eu un mouvement de recul après avoir ouvert la porte. D'ailleurs je crois bien que c'était la fille que j'avais failli emplafonner. "Merci" lui répondis-je timidement et désolée. J'ai un peu la tête ailleurs à l'heure actuelle. Des problèmes personnels. Enfin la famille, tout ça, je pense que tu vois... Je me perdais dans des explications qui n'étaient en plus surement pas fondamentalement intéressants. Je regardai sur mon portable si certains messages et archives que j'avais voulu garder en souvenir de maman n'avait pas disparu. Je fus véritablement soulagée de voir qu'ils étaient encore intact malgré la chute malencontreuse de l'engin.
J'étais prête à repartir mais remarquais que la fille qui m'avait rendue mon portable n'avait pas bougé. Avais-je l'air si mal ? "Je suis désolée de t'avoir dérangée. Je vais y aller". Je rangeai mon portable encore toute tremblante. Mais même là, je ne savais pas de quoi je tremblais. Je n'avais aucune raison d'avoir peur ou froid. Non, je pense que je n'étais vraiment pas bien et que j'avais besoin d'un bon repos pour laisser passer le temps d'une réflexion personnelle sur ce qui venait de se dérouler. Je repartis donc d'un bon pas vers la sortie du bâtiment.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Tu sais, je ne suis pas ton ennemie. » lançai-je tandis qu'elle s'éloignait. Les problèmes de famille, je comprenais bien. Je comprenais la plupart des maux. De parce que j'étais compréhensive, mais également par rapport à mes études, et le fait que tout le monde vient vers moi. Et cette fille, cela se lisait dans ses yeux qu'elle avait des problèmes. « Je m'appelle Despe, je suis une seconde année en psychologie. » me présentai-je. Je ne sais même pas pourquoi je fais ça, sûrement voulait-elle être seule, après tout. Mais c'était dans ma nature, je ne pouvais pas m'en empêcher. « Enfin, j'vais pas t'empêcher de partir hein, mais.. » Mais c'est moi. C'est comme ça, j'y peux rien, je suis née comme ça, faite pour être une véritable sainte. Et pourtant, cette fille, je ne la connais ni d'ève ni d'adam. Je ne connais pas ses maux, je ne sais pas où sont ses problèmes. Je ne suis pas psychologue, il faudrait que je me mette ça en tête. Mais en bonne quincy, j'avais besoin d'aider. Je passais une main dans mes cheveux, recoiffant quelques mèches rebelles, avant de regarder un peu alentours. Il y avait peu de monde, ce jour-là. Sûrement d'autres étaient déjà remontés en cours, après tout. Moi, ma journée, elle n'avait même pas lieu, c'était pour dire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Cette fille était bizarre, c'est comme si elle voulait s'occuper de moi. Pourquoi me parlait-elle d'ennemie ou de choses comme ça, je me retournai l'air interrogative. "Pourquoi ennemie ?" A vrai dire, sa réflexion m'avait rendue perplexe. Puis elle me dit qu'elle était en psycho... ça expliquait certaines choses. Mais les types en psycho étaient soit des fêtards débiles soit des personnes au grand coeur. Je pense que ça m'a immédiatement réconfortée. "Moi c'est Appolinaria, je suis en droit-économie, en deuxième année..." Mais maintenant qu'elle me parlait, je n'avais plus envie de partir, juste d'engager la conversation. Toutefois, je n'avais pas non plus la tête complètement libre pour de telles choses. "C'est pas que je veux partir... Mais j'ai pas trop la tête à tout ça" dis-je en montrant les portes qui menaient vers les amphis. "J'ai clairement envie de décrocher quelques temps là et... oublier..." J'essayais d'esquisser un sourire pour ne pas tomber non plus dans une forme de pathos trop grand mais j'avais du mal. J'étais en fait bien déboussolée par la situation et j'étais vraiment lasse de tout ce qui se passait là. "Mais bon, je veux pas te déranger bien sûr. Et je suis sûre que je suis profondément inintéressante, donc va faire ce que tu as à faire, je fais réfléchir toute seule sur mon triste sort" lui dis-je avec un rire cynique. C'était pas ma journée, il fallait que je dorme pour oublier tout ça.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Pourquoi ennemie ? » « Disons que je veux dire par là que tu n'es pas obligée de me fuir. Que j'suis là, en gros. » répondis-je. J'avais toujours été "trop" attentionnée avec les autres, je ne pouvais le nier. « Moi c'est Appolinaria, je suis en droit-économie, en deuxième année... » C'est un prénom original, pensai-je alors. Bien que le mien ne soit pas plus commun, j'y étais habituée. Bien qu'elle ait l'air de vouloir partir, quelque chose semblait la faire rester. « C'est pas que je veux partir... Mais j'ai pas trop la tête à tout ça. J'ai clairement envie de décrocher quelques temps là et... oublier... » Je pouvais comprendre. Généralement, quand j'étais dans cet état d'esprit, j'errai dans les rues de Cambridge à la simple recherche d'un point d'accroche. Et ce en ayant pleins de pensées toutes aussi sombres les unes que les autres en tête. « Mais bon, je veux pas te déranger bien sûr. Et je suis sûre que je suis profondément inintéressante, donc va faire ce que tu as à faire, je fais réfléchir toute seule sur mon triste sort » « Tu sais, je vois tout types de personnes durant la journée, parfois des personnes bien superficielles dont les seules préoccupation sont le fait que la longueur de leurs ongles n'ait pas égale. » ris-je pour détendre l'atmosphère. « Tu ne me déranges pas du tout. » la rassurai-je. « C'est moi qui suit venue vers toi après tout, cela manquerait de logique. Tu n'es pas inintéressante, du moins, tu n'en a pas l'air. » Et c'était vrai, elle avait l'air d'être une personne très gentille, mais seulement dans une mauvaise passe. J'avais l'impression de la garder en captivité, ainsi, et elle n'avait pas l'air franchement à l'aise.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Je ne comprenais pas cette fille. Pourquoi voulait-elle s'occuper d'une pauvre fille déprimée comme moi. Elle en avait bien d'autres dans l'université et il avait fallu que ça tombe sur moi. Elle essayait de me rassurer et ça c'était déjà super sympa de sa part... mais après, ce serait comme tout. Dans cinq minutes chacun repartira de son côté et ce sera fini. Elle tenta une blague sur les filles qui ne s'occupaient que d'elles-mêmes et de leurs ongles. J'aurai bien ris en temps normal, mais là bizarrement, ça voulait pas sortir. Je fis un léger sourire mais c'était tout. J'arrivai à m'attacher à rien du tout dans cette situation. Elle avait l'air quand même tellement sympa que c'était le genre de personne à qui j'aurai pu balancer tous mes secrets et préoccupation avant toute chose. Mais fallait pas rêver tout de même. Je ne disais rien, je ne lui répondais pas. J'étais mal à l'aise qu'elle reste avec moi, comme si elle devait s'occuper de moi alors que je n'avais rien demandé à personne. J'étais intéressante selon elle... Ah bon ? Pourquoi ? «Pourquoi est-ce que tu dis que je suis pas inintéressante ?». Cette remarque me surprenait vraiment. Mais j'avais pas la tête à ça en fait. «Tu saurais comment me sortir de cette situation pourrie ?» Ça y est, j'avais lâché le morceau, je lui faisais une forme de confiance aveugle alors qu'on se connaissait qu'à peine depuis vingt minutes mais cette fille avait une telle aura que je ne pouvais que lui faire confiance.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)