Despe et Aaron ♔ rencontre en soirée privée

En tant que noble représentant de la suède - le vent avait rapporté à certaines oreilles que j'étais une personne influente dans mon pays- j'ai eu la joie de me voir invité à une soirée privée au middle east.  ce soir avait lieu une représentation privée d'une grande troupe de théâtre et franchement ce genre de soirée me gavaient. Mais j'étais là pour respecter le "protocole", mon père nous surveillait de près avec mon frère. Et il fallait bien que je fasse de temps en tant ce qu'il me demandait pour qu'il ne nous retire pas d'Harvard. Ouais, je sais, j'ai 26 ans, et je suis toujours chaperonnais par mon père. mais si je voulais pouvoir hériter de sa fortune, il fallait bien que je lui obéisse un minimum. Mais après tout, ce genre de soirées mondaines me permettrait peut être de m’amuser une peu et de trouver une belle avec qui passer la soirée, comme je le faisais toujours.
Je laissai mon manteau à l'entrée, et me frayai un chemin dans la foule, pour atteindre le bar du bâtiment. Un repas était prévu après la représentation, mais pour l'instant je voulais juste boire un coup. Je commandais une vodka au garçon. je commençais fort, mais avec tout ce que j'avais déjà bu, l'alcool mettait du temps pour faire ses effets sur moi. Je réajustai mon costard en m'accoudant au bar quand je remarquai une jolie demoiselle  à mes côté. Je souris gentiment mais avec séduction, et dit par politesse :
Bonsoir mademoiselle

Influente famille de Pologne, oh diversité européenne. Et qui disait argent, disait aussi galas mondains et autres festivités où les bourges se réunissaient pour parler lingots d'or. Je détestais ce genre de soirée, mais étant seule représentante de ma famille dans ce pays, j'étais obligée de m'y rendre, au moins pour saluer quelques bons vieux hypocrites qui diraient m'avoir vu pour la dernière fois lorsque j'étais une enfant et tout le bazar. Parce que oui, toute personne riche vient maintenant s'installer à Cambridge, à croire que ça leur plaît. Ainsi, dans la déplaisance et l'ennui, je trainais mon corps vêtu de l'une de mes rares robes de bourgeoise dans une soirée privée au middle east. Robe de bourgeoise un tantinet provocante, annonçant ma jeunesse et contrastant avec les vieilles peaux qui exhibaient leurs fourrures à tout va, maquillées comme des crânes de cadavres que l'on souhaiterait conserver. Alors que je tenais entre mes doigts en verre de whisky, d'une façon qui rappellerait un mafieux attendant ses prostituées, je soupirais, passant mon autre main dans mes cheveux, que je n'avais pas daigné coiffer de manière sophistiquée. Alors que j'étudiais la salle, jetant un regard sur chaque personne présente, j'entendis alors une voix s'adressant à moi. « Bonsoir mademoiselle. » En me tournant, je découvrais une personne qui m'était totalement inconnue. Au moins, il ne semblait pas avoir la quarantaine et ne se trimballait pas avec des liasses de billet à la ceinture, c'était déjà ça. Posant mon verre sur le premier support à ma disposition, je répondis alors. « Bonsoir. » souris-je doucement. J'appréhendais la suite de la conversation, avais-je raison? Ou allais-je pouvoir m'amuser un tant soi peu, ce soir là?

Les soirées mondaines n'étaient pas tout à fait mon fort. Devoir parler à des p'tits vieux qui se croient influents, c'était vraiment barbant. J'me montrais poli, mais au fond je pensais "mais ferme là et va-t-en. Il fallait se montrer diplomate, mais la diplomatie j'en voulais pas. Je préférais m'amuser dans les bars ou les salles de jeu avec mes amis et mon frère. Et je faisais tout ça pour qui ? Pour le père, et tout ça parce que j'étais le fils ainé. Du coup, je ne vous cache pas ma surprise quand j'ai découvert une jeune demoiselle -parce qu'avant les plus jeunes dames avaient au moins 35 ans- au bar qui avait l'air de se faire suer autant que moi . Elle répondis à ma salutation, j'allais pouvoir enfin avoir une conversation qui changerai de la politique ou de l'économie.
On dirait que vous êtes aussi ravie que moi d'être ici ce soir.