Appolaï ✘ You don't choose your family

Appolinaria & Nikolaï

Elle allait vraiment ranger pour moi ? Je devrais peut-être lui dire que je le ferais moi-même. Elle ne m'en laissa pas le temps puisqu'elle m'insulta de droguer. Je grimaçais, ça avait tendance à me mettre hors de moi mais je me calmais, j'ai horreur de parler de mon passé. Pour ta gouverne je ne touche plus à la drogue ni même à l'alcool depuis presque un an, mais j'ai pas à me justifier devant toi. Marmonnais-je en replongeant mon regard sur la télé. Finalement elle s'éclipsa quelques instants, je me pensais enfin au calme, mais non cette gamine revint vers moi avec mes affaires pour me les balancer sur moi. Je soupirais un bon coup alors qu'elle s'échappa une nouvelle fois, je me suis tout de même mis à hurler pour qu'elle puisse m'entendre. Je l'aurais fait moi-même. Évidemment que je l'aurais fait, je ne suis pas ce genre de mec qui fout le bordel et laisse les autres ranger à sa place, évidemment que non. Finalement mon émission prenait fin et mon ventre criait famine. À vrai dire avec toute cette histoire je n'ai même pas pris le temps de manger quelque chose malgré l'heure. J'ouvrais alors le réfrigérateur pour prendre une pizza surgelée que je faisais réchauffer. Et pour je ne sais quelle raison, je mourrais d'envie de la manger dans ma chambre, au calme. Je montais donc à l'étage et au même moment, elle me bouscula, se prenant la pizza en pleine face. Mais merde tu peux pas regarder où tu marches ?! Puis je levais mon regard vers elle et je ne pu m'empêcher de sourire en voyant la pizza et ses ingrédients parcourir son visage, visiblement sa douche n'aurait servi à rien.

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Appolinaria & Nikolaï

Je sortis de la salle de bain et entrai dans ma chambre où de nouveaux vêtements m'attendaient pour passer ma soirée le plus tranquillement possible... et au moins pour oublier ce gros débile qui avait l'air de s'être calmé devant sa télé. Je ressortis en vitesse de ma chambre pour aller me coiffer avant que mes cheveux ne sèchent naturellement n'importe comment. Au coin du couloir je vis une masse arriver sur moi et j'entrai en collision avec mon très cher frère (officiellement seulement hein...), ce qui m'envoya un truc tout flasque en pleine tête.
Le temps de retrouver mes esprits, je remarquai que j'avais surement reçu une sorte de pizza tant la matière collée à mon visage était gluante et sentait un mélange de tomate et de fromage. T'abuses là. Tu vas me dire que t'as pas fait exprès encore ? Pauvre type. Je voyais bien son petit sourire narquois, une forme de fierté intérieure, il l'avait fait, il s'était vengé et j'avais maintenant l'air d'une grosse conne avec ma pizza étalée partout. Je me dirigeai vers la salle de bain afin de nettoyer les dégâts. J'arrivai sans trop de difficulté à m'enlever les morceaux que j'avais sur le visage mais je remarquai immédiatement que j'avais une grosse tâche de couleur rougeâtre sur mon beau petit débardeur blanc. J'enrageai vraiment. J'étais pas censée rester plus d'une journée ici donc j'avais pas prévu cinquante rechanges. Je ressortis en vitesse de la salle de bain où je recroisai l'autre pauvre type toujours le sourire aux lèvres. Dans ma petite valise que j'avais dans ma chambre, je vis que je n'avais pas prévu de haut de rechange. Je les avais surement oubliés dans la résidence universitaire avant de partir. Je retournai vers la chambre de mon cher attardé prête à lui gueuler encore dessus. Je fais quoi de ça maintenant lui demandai-je en montrant la grosse tâche qui descendait le long de ma poitrine jusqu'au milieu du ventre. Et puis on t'a jamais appris que manger dans les chambres c'était dégueulasse ?

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Appolinaria & Nikolaï

Je me retenais de rire quand elle m'insulta suite à notre bousculade, pourtant rire est un mécanisme que j'ai perdu depuis bien longtemps, mais la voir énerver à ce point, la figure totalement imprégnée de pizza, c'était magique. Finalement je finissais de laver la pizza au sol, du moins le plus gros pour mettre tout ça dans la poubelle de la cuisine, dommage pour le gaspillage, mais rien que pour voir la tête de cette folle avec les ingrédients de la pizza sur son visage, ça en valait la peine. Je remontais ensuite dans ma chambre, croisant dans le couloir son regard de tueuse à mon égard, autant dire que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas sourit autant. Une fois dans ma chambre, je fermais la porte derrière moi pour farfouiller dans mon ordinateur à la recherche de musique pour me détendre, du moins jusqu'à ce qu'elle se ramène en hurlant de plus belle. Je tournais mon visage vers elle, voyant la tache sur son débardeur, m'arrachant un nouveau sourire moqueur. Ne t'inquiète pas, une tache sur une autre tache, ça ne se voit presque pas. C'était méchant et gratuit, mais c'est tout ce qu'elle méritait. Elle me prit ensuite la tête en me demandant ce qu'elle devait faire à présent, mais surtout en me faisant une nouvelle remontrance concernant le fait que je comptais manger cette pizza dans ma chambre. Je soupirais avant de la dévisager. Tu peux toujours retourner chercher d'autres affaires à la résidence universitaire, d'autant plus qu'il pleut comme pas possible, ça ne pourra que remettre tes neurones en place, même si j'imagine que tu ne dois pas en avoir énormément. Lui disais-je méchamment avant de tourner mon regard vers mon écran, appuyant sur ma souris d'ordinateur pour lancer ma musique, qui n'allait certainement pas lui plaire, mais je m'en fous. Et si tu pouvais ne pas revenir, ça m'arrangerait grandement. Lui lançais-je à la figure avant de m'allonger sur mon lit, la musique commençant enfin .. Le volume à fond rien que pour faire plaisir à ma chère et tendre petite sœur.

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Appolinaria & Nikolaï

Le pauvre type ! C'était franchement pas possible autant de débilité en si peu de temps. Franchement, je m'attendais à tellement mieux venant de mon papa que de me mettre dans les pattes un âne tel que celui-ci. Il devenais franchement méchant désormais, faisant des jeux de mots et sous-entendus sur ma personne. J'en étais abasourdie et tellement déçue que j'en restais sous le choc. Je ne faisais plus rien, ne réagissais, le vide, le néant. Lui rigolait sur ma situation et commença à allumer sa musique. Pauvre tâche soufflai-je alors qu'il augmentait petit à petit le son, il n'avait d'ailleurs pas dû m'entendre. Hé bien, ne t'attends pas à me voir partir de si tôt. Tu m'es tellement sympathique que ça me désolerait de devoir partir lui hurlai-je alors que sa musique était tellement forte qu'elle en était devenue inaudible.
Mais j'avais un plan. Je descendis en bas en allumant la télé en passant dans le salon. J'avais une folle envie de regarder quelque chose pour oublier tout ça, mais je ne savais pas quoi. Mais avant de m'installer devant la télé, j'avançais vers la porte d'entrée, à la recherche du compteur électrique, qui, comme dans toutes les bonnes maisons américaines où il n'y avait pas de garage privé se trouvait dans un petit placard dans l'entrée. J'observais le compteur et l'ensemble des disjoncteurs à la recherche de la chambre de mon frère chéri. Sous chaque petit mécanisme, il y avait le nom de la salle en dessous. Il y avait donc trois chambres. Celle de papa, celle de l'autre et la mienne. Je ne pouvais pas risquer que mon coup ne marche pas. Alors, je coupai les trois mécanismes - normalement - fit arrêter toute l'électricité dans les trois chambres. Refermant soigneusement mais discrètement le petit placard, je courus ensuite, toujours discrètement devant la télé et un JT qui passait à cette heure là. Mon plaisir fut entier quand je commençai à entendre des pas lourds à l'étage, comme si mon cher frère était perdu dans le noir. En tout cas, sa musique semblait s'être tue.

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Appolinaria & Nikolaï

Je n'entendais absolument pas ce qu'elle pouvait me dire, ça m'agaçait tellement que je préférais fermer les yeux sur mon lit, écoutant mon groupe préféré sans prêter une quelconque importance à la fille de mon père. J'étais perdu dans mes pensées, loin de cette folle, tranquillement en train d'écouter les paroles de ma chanson jusqu'à ce que je termine dans le noir complet ! Plus de musique, plus de lumière dans ma chambre .. Absolument rien ! Oh non de Dieu, cette gamine a coupé le compteur j'y crois pas. Je grognais de colère, tentant de me lever de mon lit pour me cogner dans les quatre coins de la chambre. Merde ! Tu me fais chier bordel ! Hurlais-je de rage en me cognant la tête contre le mur de ma chambre. Je touchais le mur pour trouver la sortie petit à petit, une fois cela fait, je me dirigeais à toute vitesse vers le salon, voyant cette peste assise sur le canapé l'air de rien. T'en as pas marre de jouer à la gamine capricieuse ? J'étais réellement fou de rage. C'est pas possible d'être aussi insupportable qu'elle. Tu veux jouer à la conne ? Très bien ! Moi aussi je sais jouer au con. Et cette fois-ci, ce que j'allais faire n'allait pas voler haut, digne d'un gamin de cinq ans et autant dire que ça ne me ressemblait pas. Je me dirigeais à toute vitesse vers la salle de bain, attrapant un petit seau servant en temps normal pour passer la serpillière. Je remplissais le seau d'eau froide - presque glacée – à moitié. Je tenais mon seau à deux mains avant de revenir vers ma chère petite sœur toujours assise sur le canapé .. Lui vidant littéralement le seau sur sa tête ! J'espère que ça t'as remis les idées en place !! Disais-je méchamment à cette petite peste. Je lâchais le seau au sol, bon j'ai foutu un sacré bordel avec cette eau, mais peu importe, j'ai eu ma vengeance.

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Appolinaria Y. Grygorenko a écrit:
Appolinaria & Nikolaï

L'entendre gueuler était véritablement une nouvelle victoire. Il criait très fort à cette occasion d'ailleurs. Je l'entendis arriver, me faire des remontrances diverses mais je le laissais faire, sans même l'écouter et sans écouter ma télé non plus tellement j'étais heureuse intérieurement. C'était cruel (ou tout du moins méchant) mais tellement mérité pour cette pauvre tarte. Il repartit alors et je pensais ma victoire intacte. Le coup de la pizza était oublié, la tâche ne semblait même plus aussi grande que tout à l'heure.
Je l'entendis revenir, surement pour me demander comment rallumer l'électricité, les mecs, ces empotés, ne savaient surement pas s'y prendre... mais ce fut différent. Je sentis quelque chose s'écraser sur ma tête. Le salaud venait de me renverser un seau d'eau froide rempli sur moi, en plein milieu du salon. Évidemment, la surprise et la fraîcheur de l'eau me firent pousser un hurlement faisant penser à un assassinat mais c'était absolument atroce. Je repartis alors en vitesse vers ma chambre où je m'observais dans le miroir qui y était entreposé. Évidemment, le débardeur blanc trempé laissait percevoir une forme de transparence et cela me frigorifia également. Désormais, je n'avais vraiment plus rien pour m'habiller convenablement et j'étais démunie face à tant de méchanceté.
J'avais un gros pull moche rose pétant comme dernier joker. Je repassais alors à la salle de bain où l'autre débile avait redéposé son seau (surement avec une grande fierté) et je repassai en vitesse sous la douche et utilisai à outrance le sèche-cheveux.
Mais je crois bien que son idée était bonne en fait, je sortis la tête par la porte de la salle de bain. L'imbécile devait être en train de nettoyer ses conneries en bas, et heureusement. Je l'imitai donc. Je remplis le seau entièrement et m'engouffrai dans sa chambre, vide et dans le noir. Je fis un tour sur moi même pour littéralement envoyer de l'eau partout dans la salle. Ne l'entendant pas remonter, j'eus même le temps de faire un second tour en remplissant encore le seau. Je ne préférai pas imaginer le saccage que ce serait, notamment avec tous les engins électriques, mais ça m'avait soulagée. Au pire, il ne pourrait pas me le rendre. J'avais laissé la plupart de mes affaires à la résidence universitaire. Je lui hurlai depuis la porte de ma chambre vers le salon "Je te souhaite une nuit atroce gros débile." Puis je m'enfermai à clé dans ma chambre, en guettant la moindre de ses réactions avec un sourire énorme mais méchant.
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Appolinaria & Nikolaï

Je n'étais pas fier de mon coup, simplement énervé mais ses hurlements m’arrachèrent un sourire. Je regardais ma pseudo sœur repartir en courant à l'étage pendant que je lavais mon bordel dans le salon, mettant les oreilles du sofa sur le radiateur pour les sécher. Bref je remontais ensuite à l'étage, voyant cette folle devant sa chambre me souhaiter une mauvaise nuit. T'aurais au moins pu rallumer la lumière, pauvre fille. Disais-je méchamment alors qu'elle claquait sa porte derrière elle. Je rentrais doucement dans ma chambre dans le noir pour récupérer mon portable sur mon lit .. Lit totalement trempée. C'est quoi ce délire ?! Je touchais les meubles un peu partout, puis la petite télé suivi de mon ordi .. De l'eau encore et encore, je devenais rouge de rage, comprenant que cette cinglée s'est vengée. Putain mais t'es vraiment une connasse !! J'avais les nerfs qui lâchent, imaginer mon pc anéantie et les dernières photos de Destiny irrécupérables, je crois que je pourrais devenir dingue. Je me tournais à toute vitesse pour sortir de ma chambre, mais j'ai malencontreusement glissé sur l'eau pour m’écraser le nez contre le rebord de mon lit, il ne manquait plus que ça ! Cependant j'étais bien trop énervé pour me rendre compte que mon nez pissait le sang. Je sortais donc de ma chambre, arrivant devant celle de cette petite garce, je passais ma main sur la poignée de porte pour tenter de l'ouvrir assez violemment, malheureusement elle semblait s'être enfermée. Je restais devant sa chambre, gueulant comme un tigre, je pétais littéralement une durite. Tu sais ce qui avait dans cet ordi avant que tu le flingues avec ta flotte ? Les dernières photos que j'avais de mon ex .. Les derniers souvenirs que j'ai d'elle. Est-ce que ça t'aurait plus que je détruis les photos qu'il te reste de ta mère ?! Non je crois pas ! Je serrais des dents, la voix remplie de haine et de colère avant de cogner comme un fou sur sa porte. Alors ouvre cette porte et descend rallumer l'électricité et prie pour que mon pc fonctionne toujours, sinon je vais te pourrir jusqu'à ton dernier souffle. Et j'étais sérieux, autant dire que je ne me reconnaissais plus, du moins je ne reconnais pas le Nikolaï qui ne se drogue plus et ne bois plus depuis près d'un an. Mais Appo me mettait hors de moi, ça ne fonctionnera jamais avec elle.

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Appolinaria & Nikolaï

Je devinai aux cris qu'il s'était mis à pousser qu'il venait découvrir le nouveau chantier qu'était sa chambre. Je l'entendis galérer, puis une masse tomba, ça devait être lui. J'étais assise derrière la porte, comme une mauvaise fille qui voudrait empêcher quelqu'un de rentrer dans sa chambre. Mais là en plus, j'avais la clé. J'entendis les pas se rapprocher et je ne pus échapper à un fou rire qui me prit. J'étais devenue une connasse à ses yeux. Joli compliment venant de lui je crois. Il essaya d'ouvrir la porte, elle était évidemment bloquée et j'en souris assez largement. Il commença à me gueuler dessus... normal. Il fit marcher l'affectif, son ex, tout ça... En fait, je crois que ce qui m'a le plus choquée c'est qu'il compare son ex à ma mère. Ma mère représentait toute ma vie, son ex, si c'en était une, c'est justement qu'il en avait marre d'elle et qu'il l'a larguée. Cette comparaison me fit monter les larmes dans mes yeux. Ma mère était réduite dans sa bouche à une forme de chose qu'on jette comme une chaussette quand on en a marre.
J'ouvris brusquement la porte et vit son air tant hagard que surpris de me voir ouvrir si vite après m'avoir parlé. T'es qu'un connard de comparer ma mère à une fille que tu as largué... Tu me parles de quelqu'un que tu n'as jamais connu comme si ça t'était familier. Tu n'es qu'un pourri, un vrai petit con. Dégage de là, tu insultes ma famille, tu insultes mon père et tu nous vomis tous. Retourne vivre à la rue, au moins, ça correspondra plus à ton standing de perdant. Je m'avançai pour lui mettre une baffe et j'eus le temps de refermer la porte à clé derrière moi. J'ajoutai en hurlant : Et puis la lumière, tu te débrouilleras tout seul gros assisté. J'ai tout ce qu'il faut pour survivre sans lumière ici. Je m'effondrai en sanglot dans mon lit en attendant qu'il parte loin. Je voulais repartir.

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Appolinaria & Nikolaï

J'étais grandement surpris en voyant Appolinaria sortir de sa chambre telle une furie pour me foudroyer du regard, visiblement elle n'était pas au courant que mon ex était décédée, pensant que je comparais une simple séparation à la mort de sa mère, je voulais alors lui expliquer la chose, néanmoins je n'ai pas eu le temps puisqu'elle me gifla avant de fermer sa porte pour pleurer dans sa chambre. Je grimaçais, me touchant ma joue du bout des doigts. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'est que la souffrance qu'elle endure depuis la mort de sa mère, je la connaissais, bien trop malheureusement. Je ne l'ai pas largué, elle est morte lors de l'attentat à la bombe. Disais-je bien plus calmement qu'auparavant, car repenser à ce jour me faisait toujours aussi mal. J'ai beau être de nouveau en couple depuis quelques semaines, je suis toujours amoureux de cette fille maintenant au ciel. Mais qu'importe, cette fille est trop butée, quoi que je puisse dire elle finira toujours par me reprocher mille et une choses. Je finissais par descendre en bas, cherchant pendant quelques longues minutes les disjoncteurs, après quelques minutes de recherche j'ai fini par trouver le Graal, rallumant toutes les lumières que cette folle avait éteintes. Maintenant je devais ranger le bordel qu'elle avait fait dans ma piaule, je remontais donc tout en commençant par retirer les draps trempés de mon lit, je gardais les draps dans mes mains pour les mettre au sale avant de passer à côté de sa porte, entendant encore ma soi-disant sœur en train de chialer. Je soupirais un bon coup avant de coller ma tête contre sa porte pour qu'elle puisse m'entendre. T'es une gamine pourrie gâtée c'est vrai, pour le peu que j'ai vu de toi j'ai pas envie d'apprendre à te connaître et je regrette pas de t'avoir vider ce seau d'eau à la gueule, mais j'ai jamais voulu manquer de respect à ta mère. Je suis désolé si c'est l'impression que je t'ai donné. J'ai un grand respect pour les mères, la mienne a tellement fait pour moi, alors jamais je ne pourrais manquer de respect à cette femme.

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