ROULETTE RP ►

29/12/2011

Roulette RP

Have fuuun !

CONTEXTE : Saviez-vous que les chiens errants, ça peut devenir agressif ? Vous étiez tranquillement en train de vous balader dans le parc, jusque là tout allez bien. Et puis vous avez croisé la route d'un chien... encore une fois, tout allait bien. Mais ça, c'était avant qu'il ne se mette à grogner. Avant qu'il ne s'approche de vous et que vous vous mettiez à courir pour essayer de lui échapper. Y a bien quelqu'un pour vous venir en aide avant qu'on vous croque le pied ?

PARTICIPANTS : V. Nathaniel Callaghan ♦ Lana Rose Monroe ♦ Scottie L. Hodge

Ce rp de groupe est organisé par la roulette à rps

Amusez-vous bien !

(La Doyenne)

Vendredi soir, déjà. Ma première semaine de cours touchait à sa fin et je n'avais pas vu le temps passer. Les quelques mois que j'avais passé loin d'Harvard avait suffit à me faire oublier le rythme de la vie d'une étudiante. J'avais retrouvé l'établissement comme je l'avais quitté, toujours le même monde, la même effervescence, les mêmes confréries, les mêmes cours, les mêmes préoccupations, bref rien n'avait changé ici, rien à part moi. Et je trouvais ça agréable, et rassurant de voir que certaines choses n'étaient pas faites pour changer. J'avais toujours aimé étudier à Harvard, et aujourd'hui encore j'aimais ça. Le fait est que faire des études sur ce qui vous passionne rends les choses simples, j'avais plus de plaisir à venir ici que je n'en avais jamais eu au collège ou au lycée.
Après les cours j'avais décidé d'aller prendre un verre avec une amie, il était maintenant 18h, et je devais rentrer. Rentrer à 18h un vendredi soir ne m'étais jamais arrivé souvent, je préférais sortir et m'amuser, mais je sortais demain, et j'avais réaliser qu'avoir un enfant à 22 ans, nécessitait quelques arrangement au niveau de son emplois du temps. Je ne contais évidement pas renoncer à tout ce que j'aimais, j'avais reprit mes études, je sortais toujours, le tout demandais juste plus d'organisation qu'avant.
J'étais donc sur la route pour rentrer chez moi retrouver Aaron et libérer ainsi sa baby sitter, quand je passais devant le parc de Cambridge Common j'étais passé devant plusieurs fois au cours de la semaine sans jamais avoir le temps, ou le prendre, d'y faire un tour. J'hésite une seconde, il n'est que 18h, et à part une légère brise le temps est parfait, je décide donc aujourd'hui de prendre le temps d'y retourner. J'ai toujours aimé venir ici, je venais avec des amis et on s'asseyait sur l'herbe, pour discuter, jouer de la musique, chanter, réviser ou simplement manger pendant l'été. J'avais parcouru la moitié du parc quand un bruit venant de derrière moi me fit sursauter, je me retournais avec le sourire m'attendant à trouver un étudiant qui voulait juste me faire peur, mais il n'y avait personne. Je baissais le regard et mes yeux se posèrent sur un chien, on s'observa quelques secondes.

-Salut toi.

A peine eus je ouvert la bouche que le chien en fit autant pour grogner, j’eus un mouvement de recul surprise par sa réaction.

-Ok, gentil le chien...

Je mis mes mains devant moi comme je l'aurais fais pour montrer à un interlocuteur que je capitulais avant de faire quelques pas en arrière, malheureusement l'animal décida d'avancer vers moi, toutes dents dehors et de commencer à aboyer. Je ne pris pas le temps de réfléchir à la situation et préférais me mettre à courir loin de la bête. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, en tout cas c'est ce que je me dis quand le chien se lança à ma poursuite alternant grognement et aboiement. Je pris juste le temps de m'insulter mentalement d'avoir choisi de mettre des chaussures à talons compensés avant d'accélérer encore. Une silhouette se dessinait au loin, et instinctivement je choisi de me diriger vers elle.

(Invité)

Je déambulais dans le parc depuis quelques minutes, une cigarette entre les lèvres, sans aucun but précis. Je ne faisais rien ce soir, et me balader en soirée me faisait toujours du bien, je décompressais - et pourtant, dieu sait comme il est difficile de me détendre. Je fumais tranquillement en continuant ma course, apercevant au loin une jeune femme entrain de courir sur ces hauts talons. J'écarquillais les yeux, surpris de la scène car je me demandais bien pourquoi elle était dans cet état. Quand je me mis à regarder derrière elle, je compris tout de suite et ce foutu chien qui lui courrait après n'avait pas l'air d'être commode. Heureusement, j'ai vu pire dans ma vie et je décide donc de me diriger vers cette jeune femme en détresse - quel gentleman dites moi. Sans réfléchir, je l'attrape pour la cacher de ce chien derrière un arbre. Je ne l'ai jamais vu, et elle est déjà serrée contre moi, haletante. Je pose mon index sur mes lèvres pour lui faire signe de ne pas faire de bruit, relâche mon étreinte et me retrouve face au chien. Il a l'air plus essoufflé qu'autre chose et à priori, il n'a pas trop envie de me mordre donc je me tournais vers la femme que je venais de sauver entre guillemets. « Ça va ? » demandais-je en tournant mon regard vers elle, laissant le chien reprendre son souffle tranquillement, tandis que je marchais tout doucement vers l'arbre.

(Invité)

Je ne faisais plus réellement attention à ce qui se passait autours de moi, mes seules préoccupations actuelles étaient de courir vite et loin de l'animal, ainsi je sens juste un bras s'attachait fermement autours de ma taille pour me pousser sur le côté, derrière un arbre. J'étais trop essoufflée par cette course pour pouvoir crier, la surprise qu'avait provoquée cette intervention ne c'était manifestée que dans mes mains qui c'était agrippé le plus fort possible à la personne qui venait de m'apporter son aide. Je lève les yeux vers le jeune homme, j'acquiesce lorsqu'il me pose son index sur ses lèvres, lui indiquant que j'ai compris ce qu'il voulais me dire. Je relâche la pression que j’exerçais sur son bras, bien que je n'ai aucune idée de qui est ce jeune homme je ne me méfie pas une seule seconde de lui. Après tout il vient de me sauver de ce chien. Il se détache de moi et de l'arbre par la même occasion, surement pour voir où est le chien, de mon côté je préfère rester bien à l’abri derrière l'arbre, je pose mes mains sur mes genoux, baisse la tête est tente de faire baisser mon rythme cardiaque et de reprendre ma respiration. J'ai toujours était plus artiste que sportive, c'est la première fois de ma vie que je le regrettais. « ça va » articulais-je péniblement toujours à court de souffle, « merci beaucoup ». Je conservais cette position un moment avant de retrouver assez de contenance pour me redresser. Je voulais jeter un coup d’œil de l'autre côté du tronc, histoire de voir si mon agresseur à quatre pattes étaient toujours là, cependant j'avais trop peur que me voir lui redonne l'envie d'une nouvelle course poursuite « Il est toujours là ? »

(Invité)

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