Doing drugs is bad, but we can't stop it <> Amara & Dwight

J’étais seul dans mon appartement luxueux de l’Inman Square que je partageais habituellement avec mon épouse Iris, mais depuis deux jours j’étais seul. J’ignorais totalement où elle se trouvait mais comme je n’étais pas du genre à harceler les gens afin qu’ils me disent ce qui leur arrivaient, j’avais simplement envoyé un message à Iris afin de lui demander de me prévenir lorsqu’elle rentrerait à la maison. De toute façon, j’avais senti que quelque chose avait changé entre nous depuis cette fameuse nuit où nous avions finalement franchi le cap de la relation sexuelle… Honnêtement, je n’aurais jamais cru qu’un jour ou l’autre j’aurais couché avec ma petite femme parce qu’elle avait toujours été comme une grande amie, une confidente hors pair mais jamais comme un flirt potentiel et encore moins comme une amoureuse potentielle… Enfin bref ! Je m’ennuyais totalement donc je m’étais mis à regarder des films mais même cette activité ne parvenait à me captiver. Par la suite, je m’étais demandé si je n’allais pas envoyer un message à des amis à moi afin qu’on se fasse un truc mais je me rappelais qu’il n’était que quatorze heures donc ceux-ci ne devaient pas être très joignables étant donné que nous étions samedi après-midi… Il ne me restait plus que la solution Amara… Je me demandais si elle allait accepter mon invitation chez moi parce que même si nous étions amis, une certaine froideur existait entre nous mais celle-ci s’éclipsait rapidement dès lors que nous prenions de la drogue tous les deux. D’ailleurs, j’en avais en ma possession actuellement donc j’allais très certainement lui en proposer mais pour l’heure, je lui avais envoyé un message pour savoir si elle voulait bien venir chez moi. Je lui avais par la même occasion donné mon adresse et maintenant j’attendais patiemment son arrivée tout en zappant les chaînes… Je venais de tomber sur des sports étranges sur ESPN 8 lorsqu’on sonna à ma porte. Laissant ma télé allumée, je me levai pour aller voir à l’œilleton qui était là. C’était Elle ! Je l’ouvris rapidement en disant d’une voix polie : « Salut Ama. Entre ! »

Je me sentais mal, j’arrêtais pas de penser à Dwight, mais putain pourquoi je pensais à lui. J'en pouvais plus, j'arrivais plus à lutter. Je m'étais promise d’arrêter tout ça, mais ça ne fait qu'empirer. Alors, j'ai décidé de partir courir pendant une heure. Une heure où je me suis sentie libre où il était plus question de drogue, ou j'étais libérée. Mais faut  se réveiller, enfin je veux dire voir les choses en face. Ce n'est pas une heure de sport qui va m'aider. Et le pire c'est que je le sais, mais je me le cache. Je ne veux pas l'avouer. Je restais alors allonger sur mon lit à regarder le plafond, sentant l'envie monter en moi et me consumer à chaque seconde, c'était insupportable. J'en étais rendue aux bouts de deux heures à tourner et tourner dans mon lit, le temps passant d'une extrême lenteur, avant que mon portable ne se mette à vibrer. Je le saisis automatiquement imaginant alors que j'allais pouvoir sortir de cette situation, mais ce que je vis m'y encra encore plus. C'était Dwight qui me demandait de le rejoindre. Fallait que je refuse, c'était mon ami, mais là en ce moment je ne devais pas le voir parce que je savais forcément ce que ça allait impliquer. Et merde!  Je lui envoyai alors un message pour lui dire que j'arrivais. Je me rendis alors à son appartement et sonnais en attendant qu'il m'ouvre, ce qu'il fit rapidement. Il m'invita alors à entrer. Je regardais autour de moi avant de finalement lâcher. "Mon pauvre Dwight, dans quelle misère tu vis." Je m'installais ensuite sur le canapé, continuant à regarder autour de moi, fasciné par ce que je voyais. Qui aurait bien pu croire que Dwight Hoover en soit réduit à se droguer pour faire face à la réalité?

Comme je m’ennuyais royalement, je me cherchais des occupations mais je n’en trouvais aucune jusqu’à ce que j’eus l’idée d’inviter la belle Amara pour qu’elle vienne me rejoindre. Mais je savais que cela impliquait la drogue ! Or j’en avais besoin là actuellement, il fallait que je me vide l’esprit par rapport à ce qu’il s’était passé quelques jours auparavant, en l’occurrence le fait que j’ai finalement passé le cap de la relation sexuelle avec mon épouse… Cela nous avait encore plus rapprochés que jamais et comment dire… Cela me faisait peur parce que je n’avais jamais eu l’envie de m’attacher à une personne ! Je voulais vivre ma vie pour faire tout ce que je voulais mais malheureusement, en couchant avec Iris alors qu’on ne s’était pas marié pour faire cela un jour – même si je ne pouvais pas nier qu’il y avait toujours eu cette espèce d’attirance entre nous mais qu’on parvenait toujours à masquer en allant voir ailleurs – je me disais que cela allait m’obliger à m’engager sérieusement et je n’étais pas du tout prêt à faire cela. Bref, oui je voulais oublier tout ça et comme Amara était l’une des rares personnes à savoir mon petite addiction à la drogue, je l’invitais à me rejoindre. Dès son arrivée, je l’avais faite entrée tandis qu’elle lançait une question. « Une misère qui me coûte une fortune en loyer » essayais-je de plaisanter avant de reprendre plus sérieusement : « Tu veux quelque chose à boire ? »

hrp:

Après avoir passé une heure d'ennui mortelle, je devais réagir, faire quelque chose, pour chasser cette histoire de drogue de ma t^te. Alors quand je reçus un texto, je pensais que c'était bon j'allais m'en sortir pour aujourd'hui. Mais quand je vis que le message était de Dwight, mes espoir se furent envolé car c'était bien là dernière personne à pourvoir m'aider. J'acceptais cependant de le retrouver à son appartement et puis au point ou j'en suis ça ne peux pas être pire. Je me rendais donc chez lui puis sonnais. Il m'ouvrit en plaisantant sur ce que je venais de lui dire. Je me dirigeais ensuite vers le canapé sans pour autant m'y asseoir. Il me demanda ensuite si je voulais boire quelque chose. "-Oui je veux bien un verre d'eau s'teplais, j'ai la gorge hyper sèche" Lui répondis-je tout en regardant autour de moi. Cet appartement était un vrai petit palais. Je le regardais ensuite, esquissant un petit sourire. Vu comme ça et en l'instant on aurait dit deux bons amis entrain de parler de tout et de rien, qui vont ensuite regarder un bon film ensemble pop-corn à la main et fou-rire garantie. Mais je savais très bien que ça n'allait pas se passer comme ça. C'était un peu évident. Je savais très bien que lorsque l'on se voyait comme ça, la drogue venait assez rapidement se mêler à l’équation. Alors c'est vrai qu'en l'instant notre relation paraissait tout à fait normale. Je m'assis ensuite sur le canapé toujours en contemplant les lieux avant de lancer: "-Sinon tout ce passe bien pour toi? En temps normal, c'est une des questions que l'on pose tout le temps et qui devient une habitude mais là ça sonnait faux, je m'en étais rendu compte et il était fort possible qu'il en était de même pour lui.