Swan & Diego - The Devil Wears Prada

The Devil Wears Prada

Comme soixante-dix pour cent de mes soirées dans des tavernes, je finissais par me battre avec un mec. Cette fois-ci, je n’avais rien cherché. Le gamin était beaucoup trop ivre pour réaliser ce qu’il faisait. A vrai dire, je ne savais même plus pourquoi on c’était pris la tête. A mes yeux, ce n’était qu’un mec ivre qui recherchait des sensations fortes pour se pavaner. Malheureusement pour lui, il était tombé sur la mauvaise personne. Je n’allais pas me laisser faire aussi facilement. Déjà que j’avais passé un début de semaines lamentables. A l’heure actuelle, je n’avais toujours pas eu les résultats du laboratoire à propos de mes analyses. Suite à une anomalie génétique que j’avais en commun avec Théo, l’infirmière avait suggéré que l’un de nous deux avait été adopté et qu’il fallait faire des analyses complémentaires pour être sûr. Je trouvais cela ridicule, mais Théo avait réussis à me convaincre de le faire pour que je sois tranquille par la suite. Bref, voilà pourquoi, je n’étais vraiment pas d’humeur à plaisanter ou quoi que ce soit. Après plusieurs minutes d’échanges, j’avais finis par craquer et j’avais céder à mes pulsions. Manque de pot pour lui, j’avais un mal fou à contrôler ma colère et le pensionnat de redressement n’y avait rien changé. Alors que je mettais le gars à terre, une jeune –sans doute l’ami du gars- commençais à me provoquer. « Arrête, j’ai pas envie de jouer avec toi chérie. »

(Invité)

Pour changer ce soir j'étais de sortie mais cette fois ci je ne sortais pas avec mes amis, j'étais accompagnée des danseurs de ma classe. On était une bonne petite troupe et avions décidé de nous rendre à la taverne pour changer un peu. J'étais la plus fêtarde d'entre eux et les avais donc incité à se déstresser autours de quelques verres. je leur avais promis qu'on ne s'éterniserait pas mais bien sur j'avais mentit car quand je prends un verre dieu seul sait à quelle heure je boirais le dernier. On avait donc ingurgité plusieurs verres et avec les filles on avait commencé à danser sur les chaises même si la musique était des plus ringardes mais ça on en avait plus trop la notion. Et alors que je m'occupais à rire face à nos danses ridicules qui n'avaient rien à voir avec ce qu'on faisait d'habitude, un des mecs de la bande se prenait la tête avec un autre juste à côté de nous. Le gars qui était avec nous s'était retrouvé par terre en moins de deux, grande gueule que je suis et bagarreuse à mes heures perdues, je me suis avancée vers celui qui avait commis cet acte en le poussant. Déjà je ne suis pas ta chérie. Et ne prends pas cet air là avec moi, ça ne marchera pas. Je n'avais pas reculé d'un pas, de nature a ne pas me laisser faire (bon d'accord là c'était moi qui cherchait) l'alcool n'arrangeait pas les choses.

The Devil Wears Prada

J’avais promis à mon dernier psychologue, que je saurais me contrôler, mais j’avais menti. C’était difficile de calmer mes pulsions. Par moment, j’en parlais comme une maladie, mais cela n’en était pas loin. Je devenais tellement colérique, que je pouvais sentir des picotements dans tous le bras. Néanmoins, il y a bien une chose que je ne faisais pas et cela même lorsque j’étais en colère : frapper les filles. Je ne touchais pas aux jeunes femmes. Aussi, je repoussais gentiment la jolie brune qui tentait de venger son pote. Le pire, c’est que le battu, ne disait rien. Quel lâche ! « Déjà je ne suis pas ta chérie. Et ne prends pas cet air là avec moi, ça ne marchera pas. » Elle me regardait avec des yeux de furies comme si elle aussi, voulait se battre. Bien entendu, je ne pouvais la prendre au sérieux. Aussi, je souriais d’un air narquois tout en la surplombant de toute ma hauteur. « Ok chérie. Maintenant, retourne danser et fou moi la paix » En l’appelant quand même ‘’chérie’’, alors qu’elle ne le voulait pas, je la provoquais un peu, mais je n’avais pas pu m’en empêcher. Après un dernier regard, je lui tournais le dos pour retourner vers le bar vers mes potes.

(Invité)

Je restais donc postée devant lui attendant sa prochaine réplique. Je savais qu'il ne me toucherait car les hommes ne frappent pas le femmes, ça veut dire quoi ça? Qu'on a moins de force qu'eux? Macho ouais. Je le regardais droit dans les yeux sans scillés d'un sourcil alors que le mec m'appela une nouvelle fois chérie avant de se barrer pour rejoindre ses potes au bar. Non mais enfait il n'avait rien compris du tout. Il croyait vraiment que j'allais lâcher l'affaire comme ça sans broncher? Je me suis retournée pour prendre un verre sur la table, remplit bien entendu, avant de me diriger vers lui. Je lui ai tapé sur son épaule pour qu'il se retourne avant de le lui balancer à la tronche. Je t'avais pourtant prévenu, je ne suis pas ta chérie. L'alcool coulait de partout, intérieurement ça me faisait rire, mais je ne bronchais pas. J'ai ensuite tourné les talons toute fière de moi. Mais ça ne s'arrêterait sûrement pas là.

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C’est qui cette fille ? Elle se prenait pour une justicière ? Non, parce qu’elle m’en donnait l’impression. Le plus ironique dans l’histoire, c’est qu’elle défendait son pote, alors que lui-même, n’était pas capable de me tenir tête. Après l’avoir abandonné, je me dirigeais vers le bar, lorsque je sentis un faible tapotement sur l’épaule. J’étais sûr de connaitre l’identité de la fille. Me retournant avec lassitude, je ne vis pas le coup venir. Mon visage fut aspergé d’alcool, alors que la fille me défiait avec une pointe de fierté dans le regard. « Je t'avais pourtant prévenu, je ne suis pas ta chérie. » Assaillis par une brusque envie de lui mettre une gifle, je faisais un effort pour ne pas succomber à mes pulsions. Je n’avais pas envie de subir une leçon de moral de la part de mon psychologue. « Ok. » Inspirant un bon coup, je la prenais rapidement par la taille pour la porter vers le bar. Elle se débattait comme une furie, m’assenant de coup, mais je n’y prêtais pas attention. Disons, que j’avais connu pire que ça, alors ce n’était pas des coups de pieds de femmelettes, qui allaient me faire du mal. Arriver près du bar, je la posais sur un tabouret, avant de prendre un pichet de bière remplis à ras-bord et de lui verser sur la tête. « C’est bon, t’es calmé maintenant »

(Invité)

Je me doutais que d'une manière ou d'une autre il allait se venger, car s'il ne le faisait pas il serait vraiment con. Moi on me fait un coup pareil je pète un câble. Je retournais à ma table quand -sans surprise- je fus soulevée du sol par des gros bras. Je n'ai même pas eu à me retourner sachant pertinemment qui c'était. je me débattais mais en vain il avait dix fois plus de force que moi. Il m'a assise sur un tabouret près du bar, j'ai essayé de m'enfuir par dessous son bras mais il me tenait tellement fort que je ne pouvais pas bouger. Et là il m'a renversé tout un pichet de bière sur la tête. Je n'ai pas crié, ni rugit en je ne sais quelle langue je me suis juste levée pour me mettre face à lui. J'ai levé ma main et lui en ai collé une bonne sur sa joue, ça a tellement claqué que même les gens du fond de la salle ont du entendre. Là je suis calmée. ai je répondu avec un sourire satisfait.

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Verser un pichet de bière sur la jeune femme était une punition acceptable. Je ne frappais pas les femmes, mais bon sang, celle-là, elle m’avait cherché. J’espérais qu’elle parte pour retourner auprès des siens, mais elle n’en fit rien. Non, au lieu de ça, elle restait figée sur place. D’un coup, elle s’est levé pour me faire face et sans que je puisse réagir, elle me mettait une forte claque. Le con avait claqué tellement fort, que je pouvais l’entendre résonner dans mon oreille droite. La garce. « Là je suis calmée » Les picotements habituels venaient s’emparer de mes mains. Signe que j’allais craquer. En me claquant, j’espérais qu’elle ce soit fait mal. Cela serait, le seul plaisir que je pouvais retirer. J’inspirais un bon coup, sans la quitter des yeux. « Tu t’es fait plaisir j’espère ? »[/color] Je tirais un billet de ma poche et le déposais sur le comptoir pour payer le pichet de bière. « Maintenant que tu as finis, je peux m’en aller. » Avant de partir, je me penchais vers elle. « T’as une frappe de pimbêche, mais c’était bien tenté »

(Invité)

[quote="Swan-E. Keynes"]

Je dois avouer que je n’aurais peut être pas du me mêler de cette histoire car ça ne concernait que mon pote mais que voulez vous l’alcool me rend bagarreuse, je n’y peux strictement rien. Je venais d’en mettre une au mec ce qui avait un peu soulagé mon envie de me battre mais pas complètement. Je me demandais si allais m’exploser la tête contre le bar où s’il allait m’insulter de tous les noms. Mais il ne fit rien de tout cela et préféra payer son verre avant de me lancer un petit pic qui eut le dont de me faire virer rouge une fois de plus. Alors qu’il s’apprêtait à tourner les talons pour s’en aller j’ai retenu le bout de tissu de sa veste de ma main pour le tirer vers moi. « T’as que ça dans le ventre ? Balancer des petites insultes et me renverser de la bière sur la tête. » J’ai marqué une pause en affichant un petit sourire narquois sur mon visage avant de reprendre. « T’es vraiment un petit dégonflé en fait. »

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Cette fille était exaspérante. Le pire, c’est que je ne pouvais même pas rendre cette joute verbale en lui donnant un coup, parce que c’était une fille et que j’avais des principes. « T’as que ça dans le ventre ? Balancer des petites insultes et me renverser de la bière sur la tête. » La jeune femme m’avait retenu par le pan de ma veste. S’il y a bien une chose que je n’appréciais pas, c’était ce genre de comportement. « T’es vraiment un petit dégonflé en fait. » Affichant un grand sourire, elle me donnait l’impression de se sentir supérieur. « Tu crois que tu m’as fait fuir ? » Un sourire carnassier s’emparait de mes lèvres, alors que mes yeux rencontraient les siens dans un regard. « J’ai surtout mieux à faire que de parler à une gonzesse dans ton genre. Surtout celle qui pue l’alcool » J’avais bien appuyé sur les derniers mots, sans cesser de sourire. Je ne sais pas ce qu’elle cherchait, mais elle avait de la chance que je sois plus clément que la plupart des types présents dans ce bar. Certain l’aurait déjà giflé. Surtout qu’elle ne faisait pas le poids contre moi.

(Invité)

Je voulais lui faire face pour lui montrer que je n'acceptais pas le comportement qu'il avait eu. Toute fille se serait stoppée face à un mec qui avait un corps deux fois plus gros que le mien mais moi j'étais têtue, je ne me laisserai pas faire. Swan il faut savoir décrocher. Je le regardais donc avec mon sourire de chercheuse d'embrouilles, lui lançant quelques pics ne bougeant pas d'un poil. Je l'écoutais me répondre, il voulait me rabaisser mais dans le fond ça me passait dans une oreille pour ressortir dans l'autre. J'ai levé les yeux au ciel quand j'ai entendu ces accusations, genre ça me touchait. Oui, je pense que je t'ai fait fuire. Le truc c'est que tu meurs d'envie de m'en mettre une dans la tête mais comme je suis une fille tu te dis que ça craint. J'ai marqué une pause, m'avançant un peu plus vers lui. Et je te signale que si je pue l'alcool c'est de ta faute, c'est pas moi qui me suit aspergée de bière. Je me trouvais qu'à quelques centimètres de lui le regardant dans les yeux, il était plus grand de peu.

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