THÉOLIA ❥ I see fire when I'm with you

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Me passant une main derrière la nuque, je songeais que j'avais très envie d'une cigarette. Malheureusement avec ce bal et ce foutu smoking, je n'avais pas eu le loisir de prendre tout ce que j'aurai bien aimé avec moi. Je veux dire, je m'étais contenté du principal comme de mes clefs de voiture et de mon appartement, ainsi que de mon téléphone. Jetant un regard à mes alentours, je me plaçais contre le capot de ma voiture qui se trouvait sur le parking, attendant quelque chose. Ou du moins, quelqu'un. Ma sublime cavalière. Cordélia. Rien que penser à son prénom m'arrachait un sourire, alors songer au reste qui allait avec c'était...comment dire ? Le feu d'artifice du 4 juillet. Je l'attendais tout simplement car nous avions quelque chose à terminer. Je l'avais considérablement délaissé durant ce bal comme le pauvre imbécile que j'étais et elle n'avait absolument pas mérité cela. La retrouvant alors qu'elle comptait s'en aller, j'avais réussi à la faire changer d'avis et à lui faire passer un moment, que j'avais fort espéré agréable pour elle. Nous avions dansés ensemble et échangés quelques baisers et je serais le pire des menteurs si j'osais dire que cela ne m'avait pas plu. Après nos comportements digne des deux pires ennemis, nous apprenions à nous découvrir et à nous apprivoiser tout doucement. Mais comment dire que notre petite entrevue tous les deux près du bar c'était mal terminé à cause de l'arrivé de Diego -son cousin- et d'Aaron. Nous avions donc quelque chose à terminer et j'avais ainsi glissé quelques mots dans l'oreille de la jeune femme, lui faisant comprendre qu'à la fin de la soirée, je l'attendrais dehors et c'est donc là où je me trouvais. Scrutant l'entrée comme un humain debout et seul sous le ciel noir étoilé.

J'étais déçue un peu parce que bon, quand votre cavalier si sexy vous abandonne une seconde fois pour votre propre cousin et un mec sorti de nulle part alors que vous pensiez avancer, ça fait chier ! Mais bon, ça se finirait quand meme au lit, j'allais lui régler son compte. Je me refaisais une beauté juste après les avoir quitté, poudrant mon nez lègèrement découvert puis appuyé mon regard d'un noir envoutant. Je le voulais dans mon lit ou dans mes bras, dans un baiser fou peu importe. Je savais qu'il voulait que je le rejoigne donc après le bal mais quelques petites visites de courtoisie étaient de rigueur encore. Je me baladais donc à travers la salle de bal à la recherche de mes amis discutant un instant de ma situation, de ma vie. Je voguais vers le bar discrètement pour éviter mon envahissant cousin puis je pris un dernier verre. Je voulais le faire patienter, espérer, comme désespérer un peu alors je regardais la montre comptant presque les minutes où je le faisais attendre. Je tapotais par instant le contour de mon verre imaginant en faire un instrument de musique puis quand le temps fut venu, je sortais, allant au vestiaire prendre ma toute aussi jolie et belle veste avant de descendre les marches du batiment élégamment. Là, je voyais non loin mon beau prince mais chut, je ne le redirais plus à haut voix. Je me dirigeais souriante vers lui, assez doucement, presque à petit pas pour me faire désirer, captant son regard à la volée. Un dernier envoutement, je le tentais mais c'était lui qui me faisait m'envoler dans les cieux avec son regard fabuleux. Je m'approchais et caressais doucement son bras avant d'oser embrasser le coin de ses lèvres et dire malicieusement faisant la timide : désolé de l'attende Théo ... j'avais des choses à faire avant de partir ! Je souriais faisant la meuf très timide mais gardant l'air charmant. Je bougeais doucement mes cheveux d'une main en me montrant brillante par mes yeux éblouis par son charisme. Je suis contente que tu m'aies réellement attendu ! Je rougissais lègèrement.

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J'avais bien pu lire dans le regard de la jeune femme la déception qu'elle avait bien pu ressentir lorsque son cousin ainsi qu'un de mes meilleurs amis avaient débarqués près de nous, rompant notre proximité fleurissante et éphémère. Je me sentais bien en sa compagnie et plus je passais de temps avec elle et plus je m'en rendais compte. Je me sentais comme au bord d'un précipice près à tomber dans le fond et à m'écraser comme un tapis au sol. Il fallait que je me ressaisisse. Car si pour moi c'était pour le cas, peut-être que c'était tout bonnement à sens unique et que la jeune femme ne ressentait strictement rien à mon égard, juste l'envie de passer quelques moments friand en ma compagnie. Croisant les bras sur ma poitrine portant mon smoking, je laissais mon regard vagabonder sur l'entrée du bâtiment, cherchant le moindre signe d'une présence féminine qui pourrait me rappeler pour la centième fois la merveilleuse after soirée que je m'apprêtais à passer. Quand soudain, je la repairais, mon regard changeant et un sourire naissant fit son apparition. «  Désolé de l'attende Théo ... j'avais des choses à faire avant de partir ! » Ben voyons. La scrutant avec mon regard vert, je cherchais à voir si elle était sérieuse ou si jamais elle se moquait tout simplement de moi. Sa main avait voyagé sur mon bras avant que ses lèvres ne se posent gracieusement au coin des miennes. « Il est vrai ce mensonge ? » Que pouvait-on bien avoir à faire à part dire au revoir à ses amis lorsqu'un bal prenait fin ? «  Je suis contente que tu m'aies réellement attendu ! » Réalisant un bref sourire, je laissais toujours mon regard vagabonder sur son visage. « Je suis un homme de paroles très chère. » Lui prenant alors la main, je l'entraînais avec moi, faisant le tour de ma voiture et lui ouvrant ensuite la portière. « Si mademoiselle veut bien se donner la peine.. » Comme ma voiture était assez imposante, je l'aidais à monter en attrapant sa taille, contrôlant malgré moi la hauteur de mes mains. Puis, refermant la portière, je vins à m'installer à mon tour derrière le volant. Enclenchant le moteur, je me tournais néanmoins vers elle avec un sourire en coin. « Alors, il y a-t-il un endroit particulier où tu aimerais finir la soirée ? »

Pourquoi fallait-il que je me fasse désirer, que je me la joue fille compliquée ? surement parce que c'était le meilleur à faire en fait. Je rigolais doucement à cette pensée alors que déjà, je voyais l'impatience qui avait pointé son nez sur son visage et dans son regard toujours si troublant. Je le sentais d'humeur plutôt bonne à l'idée de continuer à me vendre du rêve, je l'espérais. Alors que le contact était là, je l'écoutais me demander ironiquement si mon mensonge et enfantine, je hochais la tête en mode provocatrice à fond. Je voyais d'ailleurs son petit air qui appréciait quand même cet effet produit par l'attente et j'aimais totalement ce qui se trouvait face à moi. J'avais tellement attendu de le rejoindre que ça en était devenu plus magnifique de pouvoir mater la marchandise. Il avoua être un homme de parole appréciant surement que je montre une certaine joie à nos retrouvailles puis un frisson me parcourut quand sa main toucha la mienne, en une décharge douce et plaisante. Il me fit faire le tour de la voiture, galant, tenant ma main précieusement et m'installa du coté passager avec une galanterie que peu de garçons avaient à présent. Je me posais donc mettant bien ma robe pour ne pas l'abimer et prenant ma pochette sur mes genoux. Là, je touchais mes cheveux en regardant dans le rétroviseur pendant qu'il faisait le tour pour aller s'assoir ; allez discrètement ma chère. Il s'asseyait donc de son coté et démarra. Quelle voiture classe ! Rien que le bruit te faisait vibrer limite. Je le regardais avec un léger sourire alors que déjà, il se préoccupait bien de mes envies : « Alors, il y a-t-il un endroit particulier où tu aimerais finir la soirée ? » Je me chatouillais discrètement le menton, cherchant une idée de lieu puisqu'il ne pensait plus du tout à mon idée d'aller chez moi et préférais encore une fois mon idée puisque j'avais conclus que je pourrais ramener quelqu'un surtout que j'étais seule à l'étage. Je ne savais pas trop ce qu'il voulait ou si ça le gênait mais bon. Je t'avais proposé de venir chez moi mais si tu préfères autre part dis le ! Avais-je répondu calmement en lui souriant. Je me permis ensuite un petit écart alors qu'il roulait en posant ma main sur sa cuisse dangereusement et lui lançant un regard en coin des plus provocateurs. En fait, je dois avouer qu'à ce stade tout m'ira ... dis-je d'une voix suave alors que je regardais, la main toujours sur sa cuisse, le dehors et le paysage en pleine nuit parfois très beau puisque illuminé parfaitement et joliment. Je laissais deux secondes ma main le caresser avant qu'elle glisse entre puis je l'enlevais en montrant mes envies puis je portais un autre doigt à mes lèvres pour me délecter d'une sucion sur celui-ci. Je rigolais alors ensuite montrant mon état de détente totale dxe cet après bal ne voulant plus me prendre la tète : Alors mon cher, que faisons-nous ?

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Le bal était peut-être fini mais pas la soirée. Peu après l'arrivée de Cordélia, la jeune femme n'en rata définitivement pas une pour me taquiner. J'aimais cela certes, mais si j'écoutais la voix intérieure qui me disait certaine choses hors de condition de ce moment entre nous, cela ferait longtemps que la jeune femme serait à nouveau plaquée contre un mur. Mais comme je l'avais pensé plusieurs fois au cours de cette soirée, j'avais envie de la séduire mais autrement que sexuellement. Elle méritait de bonnes manières et quelques paroles bien placées tout de même. L'aidant donc à monter sur le siège avant passager de ma voiture, je vins à mon tour à me placer derrière le volant tout en demandant à la jeune femme où elle souhaitait qu'on aille. Me regardant dans un premier temps avec un petit sourire, je laissais mon regard vagabonder sur ses doigts qui caressaient son propre menton et la pensée de le faire moi-même me vint à l'esprit. «  Je t'avais proposé de venir chez moi mais si tu préfères autre part dis le ! » Souriant à mon tour, je me passais une main derrière la nuque. Je savais déjà où je comptais l'emmener. « De toute façon, tu ne vis pas toute seule, c'est exact ? » Je ne savais plus comment je le savais, mais le plus important était que je connaissais cette information. Démarrant le moteur, je laissais le bolide voguer sur le route avec ses quatre roues. La main droite reposant sur le volant, je laissais la gauche sur ma cuisse regardant vaguement la route alors que la jeune femme assise à côté de moi ne cessait de me perturber. Subitement, sa main se posa dangereusement sur mon autre cuisse, m'arrachant un sourire en coin. «  En fait, je dois avouer qu'à ce stade tout m'ira .. » Oh ? Si je me serais écouté j'aurais probablement garé la voiture sur le côté de la route afin de lui faire une proposition indécente à la jeune femme. Puis quand sa main se positionna entre mes jambes, elle en reparti tout aussi vite et j'entendis un bruit de succion qui me poussa à tourner la tête vers la jeune rousse. Celle-ci se faisait plaisir avec un doigt. Charmant «  Alors mon cher, que faisons-nous ? » Souriant alors de toutes mes dents. « Je t'emmène chez moi..chérie. » Puis, je tournais alors assez précipitamment, terminant ma course devant mon immeuble, me garant ensuite. L'aidant à descendre de la voiture, je la fis monter en silence dans l'ascenseur, lui jetant de temps en temps des regards enflammés. « Et sinon...tu a passé une bonne soirée ? » Si elle me répondait oui, ce ne serait certainement pas grâce à moi. Arrivant ensuite devant mon appartement, je l'y fis rentrer en première avant de refermer la porte derrière moi. Je lui offrait donc la vue de mon appartement en solo, la frôlant au passage quand je passais près d'elle pour aller allumer la lumière. Je mentirais si je disais que je n'avais pas de mauvaises pensées qui me venaient en ce moment à l'esprit mais sur le coup, je ne l'avais pas emmené ici juste pour ça. « Bienvenue chez moi.. Tu veux boire quelque chose ? »