La lumière tamisée, la porte entrouverte laissant un filament de lumière reflété sur le parquet du couloir, se tenait assis en indien dans un lit à barreau pour bébé, la petite Aurélie dont le regard se posait sur une peluche suspendue au-dessus d'elle, tenue par sa mère, Marie 30 ans, mère au foyer depuis trois ans, qui dont les yeux remplis d'amour pour sa fille, l'observais en train de tendre les mains pour attraper l'objet de son attention. Elle le lui donna finalement quand la petite commença à grimacer et pousser de légers gémissements aigus. Heureuse, elle toucha l'ourson en peluche de ses mains potelées et une s'égara sur le ventre du jouet, appuyant sur ce dernier qui mit en marche le mécanisme musical. Une mélodie enfantine se fit entendre dans la pièce, Marie suivi la mélodie en la murmurant à sa fille qui fut silencieuse jusqu'à ce que le mécanisme s'arrête. Marie caressa la tête d’Aurélie d'un geste maternelle avant de lui poser un léger baiser sur le front.
« Je t'aimerais toujours ma princesse. », sa voix douce s'adressa à sa fille qui l'observait maintenant et non l'objet qu'elle tenait dans ses mains. Sa mère lui sourit et Aurélie éclat d'un rire perçant déclenchant celui de Marie. Le grincement de la porte les fit arrêter et porter leurs attentions vers le nouveau venu. Pierre, professeur de langues à l’université, s'avança dans la pièce appréciant ce magnifique tableau de sa femme et sa fille ensemble. Pierre pris fille dans ses bras et la couvrit de petits bisous qui déclencha un autre rire chez l'enfant. Aurélie gigota pour essayer de s'enfuir de sa prise, mais son père la tenait fermement dans ses bras.
« Pierre ne la rend pas trop agiter ou sinon elle va vomir, ça ne fait pas longtemps qu'elle a mangée » réprimanda gentiment Marie son mari. Pierre arrêta sa torture sur Aurélie et alla s'asseoir sur la chaise berçante qu'il avait confectionnée pour sa femme durant sa grossesse. Il installa le bébé dans ses bras de façons qu’il puisse appuyer sa tête sur la sienne commençant doucement à faire bercer la chaise. Marie laissa Pierre et sa fille tranquille dans leurs moments pour aller se coucher, épuisée par cette journée. Tranquillement, Aurélie rejoignis tranquillement les méandres du monde des rêves pour finalement dormir sur l'épaule de son père. Ce dernier se déplaça de son siège pour déposer délicatement sa fille dans son berceau. Il lui jeta un dernier coup d'œil avant de sortir, fermer les lumières laissant la veilleuse marcher et rejoignis sa femme dans la chambre des maîtres. Ce fut que le début d'une grande et aventureuse histoire.
Les pieds emmitouflés dans le sable, la petite Aurélie ne savait pas encore qu'à cet instant même, sa vie basculerait pour toujours. Alors que sa poupée, anciennement décorée de dentelles blanches, venait d'atterrir hors du bac à sable, celle-ci quitta le sol, pour se retrouver dans les mains d'un garçon. Celles-ci étaient rêches et à son index, une bague en or ornait son doigt. Aurélie leva les yeux. On pouvait à présent lire un regard glacial et envoûtant sur le visage de la petite fille. Jérémy Sinclair, jeune garçon âgé de 5 à peine, venait d'entrer dans la vie d’Aurélie. Après des années à passer leurs après-midi ensemble, Mr et Mme De Beaumont se sont vite rendu compte que quelque chose dissipait leur fille et que cette mauvaise influence déteignait sur celle d’Aurélie. Elle n'était plus cette petite fille énergique et mignonne qui adorait rendre plaisir à tout le monde. En effet, depuis quelque temps, Aurélie était plus souvent au parc national que dans le jardin de la famille De Beaumont où elle passait avant le plus clair de son temps. Or pour la petite brunette, le bonheur était égal à la présence de Jérémy à ses côtés. Ce qui n'était pas du goût de ses parents... Encore jeune et insouciante, la jeune fille fut vite contrainte à ne pas lever le ton sur ses parents. Depuis le temps, Mme De Beaumont piquait des crises de colère contre Aurélie. Voir sa fille avec un garçon malsain la mettait hors d'elle. Mais que faire lorsque le cœur choisit à votre place l'élu ? Rien. Il faut seulement assumer sa part de responsabilité. Mais est-ce bien l'âge pour la petite Aurélie de faire la part des choses à 12 ans maintenant ? Pour tout vous dire, je pense que pour Aurélie, le mieux était de couper les ponts avec Jeremy. Et c'est ce qu'elle fit... Pendant quelques jours seulement. Car très vite, la flamme qui brûlait en elle ne pouvait s'éteindre que par passion. Leur seul moyen de se retrouver : se cacher... Pour assouvir sa colère sur autre chose que ses parents, Aurélie décida de s'épanouir, seule, du mieux qu'elle pouvait. Et se lança dans la peinture. Le seul moyen pour elle de s'extérioriser de toute cette pression ambiante qui régnait dans sa vie depuis quelques mois déjà. Mais cela ne suffisait plus lorsque ses parents décidèrent de quitter Marseille, pour s'installer à Paris. La séparation s'annonçait être radicale pour Aurélie et Jérémy. Totalement accablée, Aurélie savait pertinemment que la décision subite de déménager était la solution pour la séparer de lui. C'est dans une affreuse souffrance, qu'elle quitta Jérémy, son meilleur ami. Oui, avec le temps l'amour des premiers jours ne les avaient pas séparés, mais plutôt avait renforcé leur amitié. Les années avancèrent et une distance évidente se formait entre Aurélie et ses parents. Toujours soucieux du bien-être de leur fille et de sa sécurité, ils lui imposèrent des règlements stricts qui l'empêchaient de vivre pleinement comme elle le voulait. Pierre et Marie ne voulait pas revivre l'épisode ''Jérémy'' une deuxième fois, perdre leur seule et unique fille dans des circonstances aussi malsaines, avait été depuis longtemps leur pire crainte. Ils l'avaient échappé belle en déménageant à temps avant que cela n'empire, malheureusement Aurélie continuait d'en faire qu'à sa tête encore, passant à travers la barrière de surveillance de ses parents. Un jour elle fut attrapée en plein délit et la police la ramena chez elle, déclenchant ainsi les hostilités avec ses parents.
« Mais qu'est-ce qui te prend Aurélie, qu'avons-nous fait pour que tu agisses aussi stupidement ? ». Piégée dans la salle à manger, entre ses parents debout devant elle, les bras croisés et le visage déformé par la colère et par la peine, la peine que leur fille soit devenue leur pire cauchemar. La tête baissée vers ses genoux, le regard dans le vide, elle ne prit pas conscience de ce que pouvait dire ses parents, elle en avait marre qu'ils la prennent du haut de leur piédestal, elle voulait vivre librement que d'y rêver. Elle bouillonnait à l'intérieur, il était qu'une question de temps avant qu'elle explose. >« Aurélie Sofiane De Beaumont je te parle ! Répond moi ! Vas-tu oui ou non arrêter ses sottises ? !»
« Aurélie Sofiane De Beaumont je te parle ! Répond moi ! Vas-tu oui ou non arrêter ses sottises ? !» Ce fut la goutte d'eau de trop. Elle se leva précipitamment de son siège, bousculant au passage la chaise où elle était assise.
« Merde oui je t'entends ! À ce que je sache que tu n'as pas élevé un enfant sourd ! », elle avait crié cette phrase a plein poumons. Sa mère hoqueta un léger cri, tandis que son père lui, ses yeux envoyaient des éclairs de colère à sa fille.
« J'en ai marre que vous me prenez pour une enfant ! À quel moment vous allez enfin réaliser que je ne le suis plus !? J'en ai plus qu'assez que vous me maternez, je n'ai pas besoin de vous !», essoufflée par tant d'émotion, elle se tait, laissant ses larmes vagabonder sur le long de ses joues.
« Alors, va-t’en vagabonde, si c'est ça que tu veux, par d'ici et ne reviens plus jamais », répondit son père piqué au vif par l'impolitesse de sa fille. Le prenant mot pour mot à ses paroles, elle prit direction des escaliers et rentra dans sa chambre brusquement, faisant claquer la porte contre le mur. Elle attrapa son sac-à-dos en toile et commença à remplir celui-ci de vêtement et d'autres choses essentielles. Des pas précipités avait suivis les siens laissant apparaitre au pas de sa porte, sa mère en larme. strong>« S'il te plait Aurélie ne fait pas ça, reste » Aurélie continua tout de même à remplir son sac sans jeter un seul coup d'œil à sa mère.
« Tu ne l'as pas attendu, il veut que je fiche le camp, alors c'est ce que je fais »Quand elle termina, elle ferma son sac et glissa une brettelle sur son épaule. Elle tenta de sortir de sa chambre, mais sa mère lui barrait le chemin.
« Maman laisse-moi partir, s'il te plait », la voix brouillée par la tristesse de voir sa mère aussi malheureuse et blessée lui était insupportable, mais elle devait toute de même quitter la demeure. Sa mère encadra sa tête de ses mains et l'imposa à la regarder. Quand Aurélie daigna enfin de le faire, Marie bougea ses lèvres sans qu'un son n'en sorte. Et lui donna un dernier baiser sur son front avant de se retourner et s'enfermer dans la chambre qu'elle partageait avec son mari. Aurélie regarda en direction de la porte où sa mère avait disparu avant de redescendre au rez-de-chaussée. Arrivé devant la porte d'entrée, elle jeta un dernier coup d'œil vers son père qui n'avait pas bougé point de sa position initiale. Elle baissa le regard, sortit de chez elle en claquant la porte derrière elle se remémorant encore et encore les mots non-dit de sa mère
« Je t'aimerais toujours princesse»Ses pieds nus battaient le pavé au rythme de ses longues et puissantes foulées, elle se sentait faible. Elle tentait de chasser la douleur de son esprit, la douleur aussi bien physique que psychologique, elle saignait, elle n'arrivait pas à effacer la vision de sa mère le visage strié de larmes. Alors, elle courrait, pieds nues sur l'asphalte. Ses pieds meurtris par une course sur le béton du trottoir lui demandaient grâce, mais elle ne lui restait que quelques mètres à faire pour entrer dans ce quartier malfamé, celui où l'on pouvait disparaître à tout jamais. Plus que quelques mètres. Elle savait que la vie serait dure, elle savait qu'elle perdrait tout repère, mais mieux valait être seule que mal accompagnée, mieux valait vivre sans rien que compter sur quelqu'un. Seuls les plus forts survivaient. Elle était forte. Elle savait qu'elle aurait des sacrifices à faire, qu'elle ferait des choses qu'elle n'aurait jamais pensées faire. La vie serait rude, le confort disparaitrait, il ferait froid, elle aura faim, elle vivrait surement moins longtemps, mais ce n'était pas grave. Elle ressentait dans tout son corps l'appel de la rue. Elle avait besoin de ça. De se marginaliser jusqu'au bout. D'assumer sa différence plus encore. Elle voulait découvrir un nouveau monde. Elle voulait recréer sa famille. Ce serait dur. Elle n'avait pas besoin d'une mère, ni d'un père et d'un toit. Elle y arriverait. Elle vivrait sa passion, elle ferait la manche du métro, elle se tirait de cette ville. Elle referait sa vie. Aurélie se réveilla un peu groggy sur un lit moelleux, couvert de draps soie d'une douceur peu commune. Le monde semblait tourné autour d'elle, c'était de plus en plus fréquent à chacun de ses réveils, le monde tanguait et lui donnait mal au cœur, elle se redressa doucement sur le matelas la main sur le front, tentant désespérément d'arrêt son étourdissement. Elle prit le temps avant de redresser sur ses pieds. Elle chancela, la fièvre ravageait son esprit depuis plusieurs jours maintenant. L'hiver était si rigoureux, mais une chance pour Aurélie, elle ne se trouvait pas dans la rue, pour un certain temps. Elle se leva et jeta un pieux coup d'œil dans la chambre luxueuse où elle était. Elle avait l'impression de se réveiller après un shoot pourtant elle n'avait rien prit depuis des semaines. Elle trouva dans sa poche une cigarette rescapée, elle l'alluma les mains tremblantes. Soudainement ses jambes se dérobèrent et elle retomba lourdement sur le matelas. La cigarette lui échappa, mais une main la rattrapa. C'était tout ce qu'elle voyait de la personne se trouvant devant elle. Ses yeux papillonnèrent quand une main fraiche se posa sur son front.
« Ça va aller. Je m'occupe de toi. » Murmura l'homme de 39 ans, en se penchant sur elle pour remonter la couverture sur son corps frissonnant.
« Dors. » Pourquoi il s'était occupé de lui cette nuit-là, elle ne l'avait jamais su. Alexander était un homme riche et beau, les femmes tombaient sur son charme par le simple fait de croiser ses yeux. Avait-il vu en elle l'écho à sa propre souffrance ? Avait-il vu en elle un lointain fragment de sa propre vie ? Elle ne le saurait jamais. Il avait été un mentor pour elle, une sorte d'ange gardien. Elle était tombée amoureuse de lui. Il avait le double de son âge, c'était mal, mais elle l'aimait. Elle avait seize ans. Elle était jeune, influençable, s'attachait trop à n'importe qui. Il avait été son repère, sa constante dans ce monde. Il avait été le premier a écouté sa passion et à l'encourager à se sortir de cette merde. Il avait fallu attendre trois ans avant qu'elle trouve le courage de l'embrasser. Il l'avait repoussé. Prétextant qu'elle était trop jeune. Que c'était mal. Elle l'avait embrassée une fois de plus. Et il avait cédé, parce qu'elle était désirable parce qu'il l'avait aimé dès l'instant où il l'avait vu s'effondrer cette nuit-là. Il avait été le premier. Le tout premier. Dans la même chambre où elle l'avait logé durant sa convalescence. Cela avait été parfait. Ils avaient été extrêmement proches cette nuit-là. Quelques jours après leur première nuit ensemble, il avait tenté de l'épouser, aveuglé par son amour pour elle, mais elle refusait de s'enfermer dans une relation sérieuse, encore attaché à sa liberté. Elle l'aimait, mais pas assez pour filer entre ses doigts ce qu'elle a tant tentée d'avoir. Cela ne l'empêchait pas de la couvrir de bijoux, de vêtement et d'autres cadeaux aussi extravagants. Il l'emmenait même à des œuvres caritatives tenues par les plus puissants de ce pays. Malheureusement se fit court. Un peu plus tard, un cancer du poumon emporta l’homme de 42 ans qui avait été un père, un amant, un mentor et un professeur pour elle. Isolée et craintive, elle composa ce numéro, celui qui la ramènera chez elle. Le téléphone sonna et puis enfin que quelqu'un décrocha.
« Allo ? » cette voix si familière, et pourtant oublié depuis un temps, empêcha Aurélie de prononcer un seul mot, mais un sanglot.
« Aurélie ? Aurélie chérie dit moi que c'est toi ! On t'a tant cherché ma puce, où tu es ? Dis-moi où tu es princesse s'il te plait. » La souffrance suintait de sa voix, toute cette peur qu'elle avait vécu de voir au pas de sa porte des policiers qui l'annonçaient la mort imminente de sa fille.
« Maman » fut ce qu'elle put dire depuis 3 ans, elle pleura à chaude larme contre l'appareil téléphonique public. Elle était partie du domicile d'Alexander, elle ne pouvait pas rester dans cet environnement qui lui faisait rappeler son amour de jeunesse, c'était invivable.
« Maman vient me chercher. », elle lui indiqua où elle était et attendu, sous une pluie torrentielle dans la cabine téléphonique, sa mère patiemment. La voiture de cette dernière ne prit pas de temps à apparaître, s'arrêtant devant elle, le moteur toujours en marche. Aurélie se précipita vers la voiture, ouvrit la portière d'en arrière lança sa valise et son sac en toile à l'intérieur. Quand elle fut assise à côté de la place du conducteur, quoi que fut sa surprise de voir son père et non sa mère à cette place. Elle ne fit aucune remarque et mis sa ceinture attendant qu'il redémarre. La seule chose qu'il fit c'est de prendre la main de sa fille et la serrer dans la sienne. Elle frissonna au contact chaud de la main de son père sur sa peau froide. Il ne fallut rien de plus pour qu'elle comprenne qu'il avait souffert aussi de son départ. Elle serra sa main à son tour et ils parcoururent une longue route sans prononcer un seul mot, seulement leurs mains liées.
Son appareil photo fixé sur la maison voisine, Aurélie examina les faits et gestes de ses nouveaux voisins qui aménageaient le quartier. Sa mère ne lui avait rien dit de plus qu'ils auraient de nouveaux voisins sans révéler leur identité. C'est donc pour cette raison qu'elle alla en cachette au grenier poussiéreux de la demeure des De Beaumont, pour avoir une meilleure vue de ce qui pouvait bien se passer à côté. Elle prit en capture les allées et entrées du couple sans enfant, zoomant parfois pour mieux voir. Concentré sur ce qu'elle faisait, elle ne fit pas attention à la présence de son père qui la pris en flat grand délit à espionner les voisins.
« Aurélie, fait moi plaisir, lâche cet appareil et arrête d'observer les voisins comme ça » La jeune femme sursauta, faisant presque tomber son appareil du troisième étage. Elle jeta un regard peu amène à son père pour lui avoir fait une telle frayeur.
« Au lieu de me faire la gueule, vas en bas, t'a reçu du courrier » il lui fit un clin d'œil énigmatique qui réveilla la curiosité de sa fille. Elle regarda une dernière fois en direction de la maison voisine, puis se releva pour descendre au rez-de-chaussée. Depuis sa revenue parmi les siens, Aurélie avait fait des efforts considérables pour renouer les liens brisés avec ses parents. Ces derniers n'avaient point posés de questions sur son séjour hors de chez elle, ne voulant pas remettre sur table ce moment douloureux. Marie en voulait encore à son mari d'avoir mis à la porte sa fille. Pierre lui, était rongé par la culpabilité de l'avoir renié. Aurélie de son côté, elle avait terminé ses études au lycée et obtenu son diplôme avec une excellente mention, elle avait envoyé sa demande à Harvard avec beaucoup d'angoisse et d'espoir. Mais elle commençait à s'inquiéter, elle n'avait toujours pas encore reçu de lettre de l'université. Elle avait ce sentiment précis qu'il la refuserait au sein de l'établissement et rien qu'à cette pensée, elle en faisait des nuits blanches. Alors qu'elle arriva devant la table de la salle à manger, elle y trouva plusieurs enveloppes sur celle-ci. Elle les rassembla en un seul paquet et les regarda tour à tour avant de s'arrêter sur une qui comportait son nom. Au coin de l'enveloppe était imprimé l'emblème de l'université d’Harvard. Elle se dirigea à une vitesse hallucinante dans la cuisine et attrapa le coupe papier. Elle ouvra l'objet de ces désirs et parcourra les lignes d'un œil vif avant d'exploser de joie. Elle avait l'air d'une vraie dingue en plein milieux de la cuisine, sautillant comme une gamine, mais c'était sa façon à elle de célébrer son acceptation à l'université. Sa mère arriva en panique dans la pièce après avoir entendu le cri qu'avait poussé Aurélie.
« Jeune fille ! Je peux savoir pour quelle raison tu cris comme ça ? Tu vas faire peur aux voisins » trop heureuse, elle ne fit pas attention à la réprimande de sa mère et lui tendit la feuille. Marie la pris et lit attentivement avant de s'exciter pareillement comme sa fille. Elle la serra dans ses bras et lui déposa un bisou sur le front. .
« Je suis fière de toi » Marie regarda sa fille, émotive de la voir s'épanouir vers d'autre horizon. Ne voulant pas gâcher son bonheur elle retenue ses larmes de joie.
« Je vais aller voir ton père pour lui dire la nouvelle » elle lui caressa la joue avant de partir rejoindre Pierre qui était allé souhaiter la bienvenue aux nouveaux venus. Pendant ce temps Aurélie était retourné dans la salle à manger où elle avait laissé tomber à terre le reste du courrier sous le coup de la précipitation. Elle les reprit en main et tomba sur une autre lettre qui comportait son nom. Le destinataire lui était inconnu, mais elle était sûre et certaine que cela venait d'un bureau d'avocat. Se demandant bien ce qu'elle a bien pu faire comme délit, n’ayant rien commit depuis des lustres, déchira l'enveloppe et lus son contenue. Pour faire un résumer cour, Étant le seul de sa ligné familiale, Alexander avait décidé de léguer toute sa fortune à Aurélie quand cette dernière intégra une université. En claire, il savait qu'il était malade depuis un temps, qu’Aurélie un jour ou l’autre retournera auprès de ses proches et reprendrait ses études où ils s'étaient arrêtés. Une sourde colère se propagea en elle, mais elle se calma tout de même, à quoi bon se mettre en furie pour une personne qui n'était plus de ce monde ? Elle pouvait se réjouir, elle n'aura pas à faire une demande de bourse. Elle fut tout de même très reconnaissante, malgré irrité, qu'il lui ait donné aveuglement toute sa richesse.