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BENTLEY & TYLER ☁ come and rock my world.

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Le mois d'Avril venait de commencer ; l'été s'approchait, et avec, ma visite annuelle à mes parents. Cela faisait maintenant trois années ... Trois précieuses et délicieuses années que j'avais passé loin du domaine familial, occupé à goûter à la vie, croquant ci et là et découvrant des nouveautés à chaque coin de rue. Mais jusqu'alors, malgré l'excentricité de certains aspects de Yale, rien ne pouvait égaler Harvard et la ville de Cambridge aux alentours.

Le seul bémol ? Le meilleur marchand de glace de la ville n'ouvrait qu'en Mai. C'était dommage. Heureusement qu'une visite au "Lord Hobo" serait capable de me consoler. Pas un jour de libre vidé de cours ne passait sans que je n'entre dans au moins un bar, restaurant ou autre lieu de consommation ... À ce rythme, je devrais commencer à m'inquiéter. Mais ça me permettait aussi de connaître la ville. Je connaissais le "Lord Hobo", et, malgré le fait que je n'y allais pas aussi souvent que certains le voudraient, j'y étais allé suffisament de fois pour savoir que j'y trouverais certainement une personne que j'avais déjà eu l'occasion de croiser par le passé, ne serait-ce que cinq secondes.

Le bar était assez rempli aujourd'hui, malgré le fait que pas mal des habitants de la ville avaient à travailler. Souhaitais-je m'asseoir seul ? Non. Cela ne me ferait que penser aux évènements récents de ma vie : Soliman, le professeur Ocatlán et l'approche des examens de fin d'année ... J'avais besoin de faire un pas, de m'exposer au monde et de trouver le moyen d'avoir une discussion utile. C'est alors que je le vis. Je l'avais croisé une ou deux fois sur le campus, persuadé qu'íl s'agissait bel et bien du même homme : des yeux comme ceux là ne s'oubliaient pas aussi facilement.

Je m'approchai. Il ne me vit pas. Je m'approchai davantage.

Après m'être raclé la gorge, je lui dis en souriant :

- Ça te dérange si je m'asseois ici ?


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Travailler sur le campus de l’université, dans cette bibliothèque majestueuse qu’était la Widener Library ? Très peu pour moi ! J’étais peut-être étrange – je l’étais sans le moindre doute –, mais j’avais horreur d’étudier dans un endroit où l’atmosphère était beaucoup trop sérieuse et où l’on pouvait entendre dans le silence qui y régnait le bruit des rouages du cerveau des étudiants qui travaillaient. Ça me déconcentrait plus qu’autre chose. Au moins, dans un bar, il y avait de l’ambiance ! Et j’avais cette faculté merveilleuse de pouvoir faire abstraction du bruit aux alentours, pouvant ainsi me concentrer sans problème sur mes nombreuses dissertations et traductions, ce que j’étais justement en train de faire actuellement.

D’ailleurs, mon attention était tellement fixée sur tous mes papiers et dictionnaires de japonais en tout genre que je ne me rendis même pas compte qu’un jeune homme à côté de moi attendait patiemment que je m’aperçoive de sa présence. Il fallut qu’il se racle doucement la gorge pour que je le remarque enfin. Je tournai dons la tête vers lui et il m’offrit un sourire.

- Ça te dérange si je m'assois ici ? me demanda-t-il poliment.

Un jeune homme – plus que pas mal, en plus –, je ne pouvais donc bien évidemment pas laisser passer une occasion de le draguer ; je ne m’appelais plus Tyler Liam Davis sinon. Je posai l’un de mes coudes sur le dossier de ma chaise, prenant une pose de « m’as-tu vu » que j’assumais totalement. Un sourire éclatant collé sur le visage, je me mis à le mater de haut en bas sans même m’en cacher.

- Hmm… Ça dépend… Tu me donnes quoi en échange ? demandai-je sur un ton mutin. Je veux un baiser, finis-je avec un clin d’œil.
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Le silence m'opprimait. Il avalait mes pensées, les remplaçaient par sa version abjecte de voir les choses et, par la même occasion, me poussait à affronter mes problèmes. Et dieu seul savait à quel point je n'avais pas envie de penser, ni à Soliman, ni au professeur Ocatlán, et, encore moins à ce que je pourrais faire avec l'un d'eux si je me retrouvais dans une salle close avec.

C'est pour cela que j'avais besoin de compagnie. Et voilà qu'un inconnu total me faisait un plan drague. Typique. Et cruellement agaçant. C'était donc écrit sur mon front, que je préférais les hommes, que les femmes nues m'effrayaient, et surtout, que j'étais célibataire ? En tous les cas, c'était l'impression que j'avais ! Lui donner quelque chose ? Je ne lui devais rien ! Pour qui se prenait-il donc ? Et le voilà qui m'observait, maintenant ! De haut en bas, passant un peu trop de temps vers le pubis à mon humble avis. Je détestais être dévisagé de la sorte : je me sentais alors tel un objet, l'objet de la convoitise d'autrui, et je préférais me voir comme étant un homme libre plutôt qu'autre chose.

Pivotant sur moi même, en colère contre ce décidemment bien étrange inconnu, je rageais à l'idée qu'il n'y avait personne d'autre avec qui j'aurais pu m'asseoir. Rendant les armes, je lui demanda alors calmement, mais de mon ton habituel, à la fois sarcastique et séduisant (ton que je n'employais qu'avec des éventuelles conquêtes afin de me rendre plus difficile à obtenir) ce qu'il attendait de moi, ce à quoi il me répondit qu'il voulait un baiser.

Pouvait-il être plus prévisible ?! Afin de l'embêter, je feignis l'ignorance, l'embrassant sur sa joue droite avant de lui répondre :

- C'est bon, tu l'as eu, ton baiser. Je peux m'asseoir, maintenant ?

Je ne savais même plus pourquoi je voulais m'asseoir à sa table. Mais j'avais "payé" ma place, alors autant en profiter !




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Etait-ce moi ou ce jeune homme était-il agacé par mon chantage quelque peu déplacé, je devais bien l’admettre ? Je ne lui demandais pourtant qu’un seul et unique petit baiser, pas de quoi en faire tout un plat. Qu’il soit en couple ou hétéro, ça m’était complètement égal. Après tout, ce n’était pas comme si je lui demandais de m’épouser. Un baiser ne l’engageait à rien.

Après avoir hésité quelques longues secondes, le jeune homme sembla enfin se décider à accéder à ma demande. Mais alors que je l’observais en train de se pencher vers moi, un petit sourire victorieux aux lèvres en attendant patiemment qu’il pose ses lèvres sur les miennes, ce salopiau en décida autrement et contourna mes lèvres pour m’embrasser, non pas sur la bouche donc, mais sur la joue.

- C'est bon, tu l'as eu, ton baiser. Je peux m'asseoir, maintenant ? osa-t-il râler alors que ce n’était pas du tout ce que j’avais demandé.

- Tu appelles ça « un baiser » ? Non, non ! Moi, j’attends un vrai baiser. Et puisque tu as voulu jouer au plus malin avec moi, tu devras mettre la langue, lui annonçai-je alors, sans me départir de mon sourire amusé qui montrait que j’étais fier de moi.

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Je n'aimais pas faire les choses en vain. Il doit toujours y avoir une motivation, un but ultime à atteindre ... Une raison de faire la-dite chose, en somme. Lorsque j'embrassais, j'embrassais par amour, dans l'espoir d'un jour ressentir cette étincelle qui me fendait le coeur à être absente, ainsi qu'à pouvoir m'offrir à l'homme que j'aimais. Hors, là, c'était vraiment du gaspillage. C'était puéril de penser ainsi, mais bon. Mes baisers se devaient d'être mérités ! Ce n'était pas une chose si commune qu'elle se distribuait gratuitement sur la place du marché ! Il voulait un baiser ? Parfait. Il allait devoir le mériter. Et je ne reviendrais pas sur ma décision.

Je m'assis alors, pensant être parvenu à le surprendre assez pour qu'il en oublie ses projets initiaux. Malheureusement, il était visiblement plus persévérant qu'il en avait l'air. Soupirant, je le regardais droit dans les yeux avant d'ajouter, à mon tour :

- Tu es peut être en manque parce que tu n'as pas réussi à te trouver un homme potable, mais ce n'est pas non plus une raison pour extorquer un baiser des lèvres du premier homo que tu rencontres ! Tu crois vraiment que c'est aussi facile ? lui demandais-je alors, interloqué.

Puis, me rapprochant de lui et le regardant mystérieusement dans les yeux, j'ajoutai :

- Un baiser se mérite. Et si tu crois honnêtement avoir mérité l'un des miens ... Tu peux toujours courir.

Sur ce, je me redressai sans prévenir, dos droit, tête haute, bras croisés, un regard victorieux posé sur le sien.




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Toujours aussi agacé par ma façon d’agir qui en déroutait parfois certains – enfin, pas « parfois », mais « toujours » –, le jeune homme se donna tout de même le droit de s’asseoir à ma table, pensant très certainement qu’il ne me devait rien d’autre que ce qu’il m’avait déjà offert de force. Et bien qu’il n’ait pas accédé à ma requête du baiser sur la bouche –et non pas sur la joue –, je préférai ne rien dire et le laissai faire, heureux d’avoir un peu de distraction en ce début de week-end un peu vide.

- Tu es peut être en manque parce que tu n'as pas réussi à te trouver un homme potable, mais ce n'est pas non plus une raison pour extorquer un baiser des lèvres du premier homo que tu rencontres ! répliqua-t-il avec mordant, et cela m’amusa plus qu’autre chose car il était toujours plus amusant de séduire quelqu’un avec du caractère comme semblait en avoir ce jeune homme, plutôt que de draguer un mollusque qui ne sait jamais quoi répondre à vos regards langoureux. Tu crois vraiment que c'est aussi facile ?

- Eh bien, euh… Oui, répondis-je honnêtement, car pour moi, il était évident que ça l’était.

Je n’avais jamais eu aucune difficulté à embrasser le premier venu, à la seule et unique condition qu’il soit un minimum potable – je ne faisais pas dans les grands-pères, par exemple (sauf s’il s’appelait Harrison Ford ou Sean Connery, à la rigueur). Mais apparemment, j’étais tombé sur un grand romantique dont les baisers avaient une signification particulière pour celui avec lequel il les partageait. Tout ce que je comprenais de ce charabia gnian-gnian à souhait était qu’il ne devait pas embrasser très souvent avec cet été d’esprit-là…

- Un baiser se mérite. Et si tu crois honnêtement avoir mérité l'un des miens ... Tu peux toujours courir, claqua-t-il.

Et pour finir en beauté, il me toisa d’un regard victorieux comme s’il venait de remporter une bataille contre un ennemi. Mais savait-il que je n’étais pas un ennemi ? Je pouvais même devenir un très bon ami, s’il le souhaitait – ce qui était pour le moment très mal barré. Mais en plus d’être tombé sur un romantique, il semblait aussi être d’une légère prétention, pensant que ses baisers valaient de l’or. Si c’était comme cela qu’on devenait riche, je voulais bien embrasser n’importe qui, même s’ils étaient vieux ou moches. L’argent ne faisait peut-être pas tout, mais c’était encore la seule chose en ce monde auquel je croyais encore – et l’amitié aussi, puisque j’avais tout de même la chance d’avoir des amis formidables.

- Alors, que faut-il faire pour mériter un baiser du fameux… C’est quoi ton nom, déjà ?

Je savais bien sûr qu’il ne me l’avait pas encore dit, mais je trouvais que cela faisait toujours bien lorsqu’on faisait semblant de s’être présenté avant d’avoir ce genre de conversations sur la signification des baisers. Chose que je ne faisais que rarement, voire jamais.
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J'étais persuadé que cette histoire de baiser n'était pas terminée. Mais je n'y pensais même plus. Je me connaissais, et je parvenais toujours à mes fins. Si je ne voulais point l'embrasser, je ne l'embrasserais point. Et plus le temps passait, plus je me disais que cette décision était la meilleure. Était-il stupide ou faisait-il exprès ? J'avais du mal à le savoir. En tous les cas, je me promettais de ne pas rester bien longtemps. Son oui me fit rouler des yeux. En effet. Il était stupide.

- Eh bien, tu crois mal. répondis-je alors sèchement.

Son regard me fit mal, telle une véritable lance. C'était cruel, quelque part. Comme s'il me jugeait, comme s'il se moquait de moi et de mes principes. Comme s'il me prenait pour une bonne poire prude et romantique, qui rêvait du prince charmant ... Il ne me connaissait pas, et c'était ça, le plus agaçant. Et puis, il prit finalement la peine de m'interroger. De me demander ce qu'il fallait pour mériter l'un de mes baisers. Et je me mis à sourire d'un sourire à la fois cynique et sceptique. Qu'il était ignorant.

- Bentley. Je m'appelle Bentley. dis-je alors toutefois plus doucement, ne cherchant pas, non plus, à m'attirer ses foudres colériques. Puis, je continuais : Il faut me donner envie de te le donner, ce baiser. Ça me paraît être un bon début.

Je vous l'accorde. J'aimais défier les personnes qui pourraient être un futur intérêt romantique. Je n'étais plus aussi vulnérable et naïf qu'avec Jacobs. Je n'attendait plus que le grand amour avec le "A" majuscule me tombe dans les mains si je restais les bras croisés. Il me fallait jouer, user de ma langue afin de savoir que dire et que faire pour gagner. Lorsque l'on gagnait, l'on avait le pouvoir, non ? Et lorsque l'on avait le pouvoir sur l'autre, on avait le luxe de pouvoir tomber amoureux. J'ai appris de mes erreurs. J'ai appris qu'on ne devait pas aimer bêtement, qu'il fallait prendre ses précautions. Et bien que je n'avais pas plus d'intérêt pour lui que pour un autre, j'usais tout de même de mon très cher mécanisme de défense. Question d'habitude.

- Et toi, comment t'appelles-tu ? demandais-je finalement.

J'avoue posséder le défaut de la curiosité. Défaut, cependant, qui ne m'avait jamais fait défaut, jusqu'alors. Et puis, il me fallait bien son nom, si j'avais le projet de me prendre la tête avec lui à l'avenir ... Ce serait plus sérieux. Mais malgré mon apparence agacée et sèche, je dois avouer que je ne le trouvais pas bien méchant, au fond. Il était, tout au plus divertissant. Et puis, des défauts, nous en avions tous ; l'un des miens, hormis ma curiosité, est par exemple celui de ne pas accepter d'embrasser les inconnus.

- Et qu'est-ce qui t'emmènes ici en ce beau jour ensoleillé ? demandais-je alors.


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Je pouvais honnêtement dire que je m’en prenais plein la gueule avec ce type qui n’avait franchement pas l’air de m’apprécier depuis le coup du chantage avec ce baiser. Mais le pire – pour lui, pas pour moi – était que cela ne faisait ni chaud ni froid. Après tout, je n’allais pas me conformer aux bonnes mœurs de ce jeune homme uniquement pour lui faire plaisir alors que je ne le connaissais même pas. Il ne voulait pas m’embrasser ? Eh bien, tant pis pour lui, il n’avait aucune idée de ce qu’il ratait – oui, oui, j’étais très modeste en disant cela. Je ne l’avais pas empêché de s’asseoir à ma table pour autant, à ce que je savais.

- Bentley. Je m'appelle Bentley, se présenta-t-il de manière beaucoup plus douce, cette fois – et je devais bien avouer que cela me fit légèrement bizarre qu’il ne me réplique pas quelque chose de mauvais en réponse au faux oubli de son prénom – moi qui croyais que cet animal sauvage ne faisait que mordre... Il faut me donner envie de te le donner, ce baiser. Ça me paraît être un bon début.

Lui donner envie ? Que voulait-il que je fasse exactement ? Je n’allais tout de même pas lui conter fleurette pour un simple baiser ! Je ne le faisais déjà pas pour coucher… A moins que… J’avais bien une idée, mais vu comment il avait réagi à mon comportement jusqu’à maintenant, je n’étais pas sûr que cela le fasse même un peu sourire. Mais bon, qui ne tentait rien n’avait rien et l’envie de m’amuser ce fit soudain sentir. Je me levai donc de ma chaise et initiai quelques pas de danse tout en chantant le refrain de la chanson des LMFAO, Sexy and I Know it – à l’exception faite que je chantais « I’m sexy and you know it ».

- Et toi, comment t'appelles-tu ? m’interrogea-t-il après ce petit interlude musical.

- Tyler, me présentai-je alors en lui tendant une de mes mains pour qu’il la serre – ce que j’espérais car je me retrouverais un peu comme un con sinon…

- Et qu'est-ce qui t'emmènes ici en ce beau jour ensoleillé ? me demanda-t-il.

- Eh bien, comme tu peux le voir, dis-je en lui montrant mes devoirs éparpillés un peu partout sur la table, je suis en pleine révision. J’ai un examen bientôt et ça serait bête que je le rate. Et toi ? Tu étudies aussi à Harvard, je parie ? devinai-je sans trop de difficulté car la grande majorité des jeunes vivant à Cambridge étudiait à Harvard. Dans quel domaine ?
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Il m'agaçait par son comportement entrepreneur. En effet, j'avais appris à prendre le contrôle des situations depuis tout ce qui s'était passé, avec Jacobs ... J'avais appris à prendre ma vie, mes décisions et ainsi, mon avenir en main. Et tous ceux faisant obstacle à cette décision ne pourraient s'attendre à un sourire chaleureux de ma part, encore moins à un baiser. De toutes manières, aucun baiser depuis n'avait eu le même ... effet que le premier que j'avais donné de ma vie entière, et j'avais du mal à croire que ce type serait celui à me ré-familiariser avec la 'magie du baiser'.

Quelque part, je ne serais pas contre l'idée de l'embrasser, ceci étant dit. Il n'était pas désagréable au regard, et puis, j'avais toujours eu quelque chose pour les yeux bleus ... Je me mis à le dévisager, au moment où il se mit à se lever. Je m'attendais, au départ, à ce qu'il m'arrache ce baiser de force - il en serait, après tout, capable - et puis, contre toute attente, il se mit à danser.
Roulant des yeux vers le plafond, je ne pus, cependant, détacher mon regard de son corps comme possédé, à la fois émerveillé et curieux, respectivement par son courage ainsi que s'il avait une cervelle. Éventuellement, contre mon gré, un sourire se mit à se dessiner sur mes lèvres. Et malheureusement, lorsqu'il avait terminé son élégant numéro, je ne pus empêcher de s'échapper d'entre mes lèvres le rire le plus léger qui soit.

Je continuais cependant comme si de rien n'était, essayant d'atténuer au maximum le fait que sa performance m'avait largement diverti, et égayé. Il me répondit alors son nom, et l'idée de refuser la main qu'il me tendait s'était, je l'avoue, présentée à moi. Néanmoins, je n'étais pas, non plus, aussi cruel. Et c'est ainsi que j'acceptais de lui serrer la main.

Puis, il se mit à me mitrailler de questions. Me redressant légèrement sur ma chaise, je répondis finalement :

- Eh, oh, doucement, Buck, la vie est longue !

J'avais décidé de le surnommer ainsi, ne me demandez pas pourquoi. Et éventuellement, je lu répondis.

- Je suis venu ... Parce que je n'avais rien d'autre à faire, et que j'étais quasi certain de retrouver quelqu'un que je connaissais ici. Mais visiblement, non. Ça me surprends, d'ailleurs.

Je souris alors, avant d'enchaîner sur sa deuxième question :

- Et je suis dans le journalisme. En première année, à vrai dire. Et toi ?

Au moins, il n'était pas rancunier : malgré ma ruse, il acceptait de me faire la conversation ... Je jubilais déjà à l'idée d'avoir échappé à l'ennui un jour de plus.


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Mon petit numéro de danse avait fait tourné quelques têtes curieuses dans ma direction et je pus ainsi voir la consternation dans les yeux de certains, l’amusement dans les yeux des autres, ou même parfois – bien que plus rarement – l’indifférence face à ce court spectacle que j’offrais généreusement aux clients de ce bar. Mais la réaction qui m’intéressait le plus était bien entendu celle de ce jeune homme avec qui je discutais depuis tout à l’heure et pour qui j’étais en train de danser actuellement dans le seul but de satisfaire sa requête qui consistait à lui donner envie de m’embrasser. Et même si cela n’aboutit pas du tout au résultat désiré, je pouvais tout de même me vanter de l’avoir enfin fait sourire, voire même rire – bien que cela ne fut que très légèrement… Et lorsque je fus de nouveau assis tranquillement sur ma chaise, ayant terminé mon one-man-show avec plus ou moins de succès, et que je me présentai à lui, Bentley, puisque c’était son prénom, accepta de serrer ma main tendue vers lui et je ne pus m’empêcher d’être soulagé de ce geste qui m’évitait une honte cuisante.

- Eh, oh, doucement, Buck, fit-il dans le but de calmer mon ardeur à lui poser des questions, la vie est longue !

Mais si son conseil était peut-être avisé – parce qu’il était tout de même mieux de poser une seule question et d’attendre la réponse avant d’en poser une autre –, je n’y fis pas vraiment attention, trop occupé à me demander d’où il avait bien pu tirer ce surnom. La seule et unique fois où j’avais pu lire et entendre ce nom était dans les livres et les films de Harry Potter, avec le personnage – ou plutôt la créature – de l’hippogriffe dans le troisième opus intitulé Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban. Fan du jeune sorcier aux lunettes rondes ? Totalement, et je n’en avais pas du tout honte, loin de là !

- Je suis venu... Parce que je n'avais rien d'autre à faire, et que j'étais quasi certain de retrouver quelqu'un que je connaissais ici, m’expliqua-t-il à son tour. Mais visiblement, non. Ça me surprends, d'ailleurs.

Eh ben… Cet endroit devait être le sanctuaire de sa bande de potes et lui s’il était quasi certain d’y trouver une connaissance et que cela l’étonnait de ne pas en voir une. Certes, le bar était tout proche de l’université et assez, voire même très populaire auprès des étudiants d’Harvard, mais ce n’était quand même pas le seul de la ville.

- Et je suis dans le journalisme. En première année, à vrai dire, me renseigna-t-il. Et toi ?

- Première année ? m’étonnai-je sincèrement. Tu ne me sembles pourtant pas beaucoup plus jeune que moi. Je suis en cinquième année et j’étudie les relations internationales et le japonais, l’informai-je également. En tant que futur politicien, il va donc falloir à partir de maintenant que j'arrête mes chantages à deux sous et que je commence à me faire bien voir si j’ai affaire à un journaliste en devenir, dis-je en souriant de manière amusé.
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