PRIAPE&NEMESIS << saturday night fever

Je vis Némésis s’approcher et elle grimpa alors dans la voiture. La jeune femme me serra brièvement dans ses bras pour me saluer. Je ne pus m’empêcher de la complimenter sur son allure, et également de la taquiner un peu. La réponse qu’elle me fit m’arracha un petit rire. Ainsi elle m’assurait qu’elle n’était qu’à moi pour la soirée et que j’avais le droit de repousser tous les mâles trop entreprenants qui lui tourneraient autour. « Attention à ce que tu dis Némésis, tu pourrais bien le regretter. Je suis un cousin très possessif ! » assurai-je en riant toujours sur le ton de l'humour, bien qu'il y ait surement une part de vrai dans mes paroles. Cela me faisait quand même véritablement plaisir d’avoir Némésis rien que pour moi le temps d’une soirée. Avec le temps, la distance, les épreuves, j’avais parfois le sentiment que notre complicité en avait pâti. Mais de pouvoir plaisanter, rigoler et m’amuser ainsi avec ma cousine, comme si rien de tout cela ne nous avait éloignés, cela faisait le plus grand bien. Elle m’interrogea ensuite sur notre destination. « Oui c’est ça, direction le People’s Republik ! Tu peux pas étudier à Harvard et n’y avoir jamais mis les pieds, faut qu’on remédie à ça. » expliquai-je en souriant. Je démarrai d’ailleurs la voiture pour prendre la direction du fameux club. J’espérais sincèrement que ma cousine allait apprécier l’endroit. C’était l’une des boîtes les plus populaires de Cambridge, l’ambiance était toujours au rendez vous et le lieu bondé de monde. Némésis ajouta ensuite que peut être elle allait être dans l’obligation de sortir les griffes, ce qui m’arracha à nouveau un petit rire. « T’es une vraie tigresse en fait c’est ça ? » fis-je en riant. « Enfin, ne t’enflamme pas trop catwoman, je t’avouerai que de ce côté là, c’est plutôt le calme plat ces derniers temps… » J’avais longtemps été un vrai flambeur, dragueur, adorant flirter avec de jolies filles et enchainant les histoires sans lendemain… Et puis il y avait eu Caly et je n’avais plus été le même. Et depuis notre séparation, quelques mois auparavant, je n’avais pas eu de nouvelles conquêtes… « Et toi, t’en es où de ce côté là ? » demandai-je à ma cousine. Elle était séduisante, le mec qui aurait la chance de l’avoir dans sa vie serait un grand veinard en tout cas.

SATURDAY NIGHT FEVER
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  Avec une pointe d'humour, j'avais donné l'autorisation à Priape de faire fuir tout les hommes qui tenteraient de me draguer mais, je ne rigolais pas tant que ça. Ce soir, je voulais le passer avec lui, je voulais qu'on se rapproche, qu'on rattrape le temps perdu. Il m'avait manqué, beaucoup même et je déplorais le fait de ne pas avoir pu être là suffisamment lors de sa descente aux enfers. J'avais tenté de là où j'étais mais, la distance est un sacré frein parfois. J'adorais Priape. Je voulais être là pour lui, je voulais le protéger de tout, tout comme je le faisais avec Em'. La possessivité a du bon parfois et puis je risque de l'être un peu aussi tu sais. Sérieux Priape t'imagines même pas comme je suis heureuse d'être enfin avec vous. Oui c'est vrai, c'est comme si être loin d'eux m'avait fondamentalement toujours pesé. Comme s'il me manquait une partie de mon identité. Après tout, je n'avais plus ma famille, je vivais avec l'amie de mon père. Une tutrice et bien qu'elle ai été sympa avec moi, cela ne remplaçait jamais une vraie famille. Ben remarque j'espère que tu me feras découvrir des tas d'endroits ici et ton petit univers aussi, on a tellement de chose à rattraper tous. Je lui tendais un franc sourire, c'est ce que je voulais, faire partie de leur vie, de leur petit monde ici. Que notre famille soit à nouveau unie pour le meilleur et pour le pire. Il ria alors sur le fait que je serais prête à sortir les griffes, c'est clair j'avais un tempérament impétueux et excessivement jaloux. Il me compara alors à Catwoman même si le look cuir et bas résilles n'était pas trop mon style, je ne pu alors que sourire de plus belle. Je me trouve plus des airs d'Emma Frost remarque. Mais le calme plat? Ah bon pourtant t'es plutôt un joli parti si tu n'étais pas mon cousin j'aurai même sans doute craqué. dis-je avec une pointe d'humour parce que dans le fond je me doutais un peu que ce soit sa relation avec une certaine Caly qui devait le freiner. Mais, je ne voulais pas aborder le sujet de suite. Nous étions sans doute presque arrivé jusqu'à la boite enfin je suppose quand il me retourna la question. Oulah célibataire depuis deux ans, puis souvent les gars ne pensent pas plus loin que... Enfin sans vouloir te mettre dans le lot hein dis. Mais, disons que parfois ils ne s'attardaient que sur mon apparence. Puis j'avais un peu souffert aussi de ma rupture. C'était un sujet qu'il ne m'était pas facile d'aborder.