ROULETTE RP ►

Je ne savais pas ce que j’avais aujourd’hui mais je me trouvais totalement irritable, comme si je m’étais levé du mauvais pied. Etait-ce parce que j’étais toujours autant remonté contre mes parents qui n’avaient rien trouvé mieux que de me fiancer à mon amie d’enfance Ariane que je considérais toujours comme une sœur. Je ne voulais pas d’un mariage arrangé et comme nous étions tous deux des descendants de deux importantes lignées présidentielles, il était presque obligé que nous nous retrouvions fiancés l’un à l’autre… Du moins c’était ce que pensaient nos parents respectifs ! Et d’ailleurs, lorsqu’ils nous avaient vus arriver bras dessus, bras dessous, ils avaient certainement cru que nous étions amoureux l’un de l’autre donc ce qu’ils avaient prévu ils l’obtiendraient bien plus facilement… Malheureusement pour eux, j’étais présentement officiellement marié à Iris donc je ne pouvais pas me marier avec Ariane… A moins que celle-ci ressente réellement quelque chose de très fort pour moi et réciproquement, mais tous deux nous n’étions pas du tout prêts à nous marier de la sorte ! Enfin bref ! J’en avais marre et j’étais vraiment d’humeur très con aujourd’hui ! Toutes les personnes qui venaient me parler, je ne cessais de les renvoyer chier et ainsi de suite ! Pour me décompresser un peu, je m’étais mis à jouer au tennis et lors d’un match, j’avais joué contre une Mather, qui s’appelait Cheyenne je crois bien. Je ne la connaissais pas plus que cela mais aujourd’hui elle m’avait singulièrement énervé avec son comportement de merde donc ça avait immédiatement clashé ! Et alors que je marchais, je constatai que j’avais oublié mon tel dans mon appartement et ma montre dans les vestiaires… Mode tête en l’air ! Il me fallait l’heure parce que j’avais des choses importantes ! Je vis une fille et me précipitai dans sa direction afin de lui demander l’heure, elle s’était aussitôt braquée et je reconnus dans la foulée sa voix… Oh non ! Pas elle ! Je la toisai calmement avant de répondre d’une voix polie mais on sentait ma colère : « On ne peut plus demander l’heure sans se faire engueuler maintenant ? »