ROULETTE RP ►

29/12/2011

Roulette RP

Have fuuun !

CONTEXTE : Le professeur que vous détestez le plus à confisqué votre téléphone et vous partez en expédition pour le récupérer. Mais en pénétrant dans la salle des professeurs, vous constatez qu'un élève est déjà présent s'amusant à photocopier ses fesses. Allez vous rire aux éclats, filmer la scène ? A vous de jouer.

PARTICIPANTS : Koray C. Fincher ♦ Despe A. Azlejovitch

Ce rp de groupe est organisé par la roulette à rps

Amusez-vous bien !

(La Doyenne)

Should have kept my phone

Despe & Koray
"Je vous prends votre téléphone, ça suffit maintenant!" Quoi? Qu'est-ce que... Je me rappelle d'un coup que je suis en amphi, et Mr. Graham se tient debout, devant moi. Sérieusement? Tout l'amphi me regarde. Certes, j'envoyais des sms à May, parce que MR. Graham passe le plus clair de son temps à raconter des conneries sur le système nerveux en sociologie. Et il se permet de vouloir prendre mon téléphone alors que son cours est à deux balles? Fils de... Je pose mon portable sur la table devant moi, mais avant que je puisse me lever et lui demander en vertu de quoi il se donne le droit de confisquer mon portable, ce petit bonhomme saisit mon appareil et trotte vers son bureau. J'en reviens pas. Je dois être rouge de colère, mais les autres étudiants me fixent encore. Je sais que si j'écoute mes tripes, je les suivrai et le foutrait à terre avant de lui donner la raclée de sa vie. J'inspire un grand coup, prends mes affaires, et quitte l'amphi. Il faut que je me calme. Ce putain de vieux schnock me déteste, je le sais. Je fais le tour du campus histoire de me vider l'esprit, et finis par me poser dans des escaliers de secours, regrettant d'avoir arrêté de fumer. Au bout d'un moment, je jette un coup d’œil à ma montre, et me rends compte que deux heures sont passées. Il faudrait peut-être que j'aille le récupérer, tout de même. Et toute la scène me revient à l'esprit. Vieux c... Je fulmine en courant presque en direction de la salle des profs. Je crois apercevoir des connaissances dans les couloirs, mais je n'y prête pas attention, perdu dans mon élan. Non mais pour qui il se prend? Il a intérêt à me le rendre vite fait. Ce type est incompétent. On est plus au lycée, et il ferait mieux de se calmer avant que... Je respire un grand coup et me rends compte que je suis arrivé devant la porte de la salle des professeurs. C'est plutôt étrange, en passant devant j'ai toujours trouvé une foule de profs et d'étudiants en train de discuter, mais aujourd'hui, personne dans ce couloir. Enfin, presque personne. Une fille s'apprête à y entrer. Elle se retourne, et nos regards se croisent. Elle a de très jolis yeux clairs. De mon côté j'ai encore l'air furax et essaie de me détendre ou elle va finir par penser que j'en ai après elle. Je m'éclaircis la voix et tente d'un air amical "Euh, Salut. Je ne vois personne dans le couloir, la salle est fermée?"

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Despe A. Azlejovitch ∞ Koray C. Fincher

Ce matin-là, je n'avais rien eu d'autre que psychologie comme cours, et je m'y étais assidument rendue, comme d'habitude. Mais au bout de la première heure, un mal de tête infernal me prit et c'est en excuses que je me suis confondue avant de filer à l'infirmerie. Il n'était pas rare que j'eus des migraines, ayant tendance à me surmener, et ayant, la veille, travaillé jusqu'à tard pour terminer un devoir sur lequel j'avais prit du retard, je manquais de sommeil. Après avoir remarqué qu'encore une fois, l'infirmière s'était absentée, c'est naturellement que je me rendis devant l'étagère avant de saisir ce dont j'avais besoin; elle avait confiance en moi, et de toute façon, je ne suis pas une toxico. Ne sachant que faire et ne supportant pas l'étroite pièce dans laquelle j'avais l'impression d'étouffer, c'est dehors que je me rendis, avant de m'asseoir sur un banc et de fermer les yeux quelques secondes. Je serais bien retournée en cours mais le brouhaha incessant n'aurait fait qu'empirer ma migraine. Néanmoins, je ne pouvais pas me permettre de prendre du retard sur mes cours de psychologie. Encore, la socio, je pourrais peut-être manquer quelque cours sans que ça n'influe énormément sur mes examens, mais la psycho. Dès que ma migraine se fût un peu éclipsée, je me décidai à aller en salle des profs afin de demander les cours imprimés, si du moins il y en avait. Etrangement, le couloir était particulièrement calme. Et lorsque j'allai ouvrir la porte, des bruits de pas m'interpellèrent et je me retournais. « ─ Euh, Salut. Je ne vois personne dans le couloir, la salle est fermée? » me lança l'étudiant, debout derrière moi. « ─ A cette heure de la journée, je ne crois pas qu'elle le soit. » répondis-je dans un sourire avant d'appuyer sur la poignée. La porte s'ouvrit, et un bruit de photocopieuse parvint jusqu'à mes oreilles. Dès lors que la porte fût totalement ouverte, un air désespéré dut se coller à mon visage, mêlé à de l'incompréhension et.. une insatiable envie de rire.

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Should have kept my phone

Despe & Koray
La jeune fille abaisse la poignée et la porte s'ouvre. Et bien voilà, ce n'est pas fermé au final! Les exams approchent à grand pas, les profs doivent tous donner les derniers cours de révisions qu'ils peuvent en ce moment même. Tout le monde à l'air hyper stressé à cause de ça d'ailleurs. Une fois que j'aurais récupéré mon portable il faudra que j'aille faire un tour à la bibliothèque. L'étudiante entre la première dans la grande salle et s'arrête immédiatement, affichant un air d'incompréhension. Je la suis en fronçant les sourcils "Qu'est-ce qui se passe?.." Je m'arrête tout aussitôt. La salle est en effet bien vide, si on ne compte pas l’espèce d'idiot qui se trouve assis sur la photocopieuse, le pantalon baissé, cul nu, en train de faire des copies de son derrière en format A4. "Attends... t'es sérieux là?" Un rictus me vient aux lèvres, et je ferme immédiatement la porte derrière moi. J'ai le réflexe de mettre ma main dans la poche histoire de prendre une photo avec mon portable, mais je jure intérieurement en me rappelant que c'est Mr. Graham qui l'a. Putain. De toutes façons, il a sauté de l'appareil, et commence déjà à se rhabiller. Il se met à sprinter en direction de la porte, l'ouvre, et fuit le long du couloir, le pantalon à peine relevé. Je me mets à ricaner devant cette vision et m'assois devant une table. Si on est seuls dans la salle des profs, autant en profiter, non? Je regarde enfin la jeune fille à côté de moi "Je croyais qu'on arrêtait de faire ce genre de blague au collège, mais ça ne vieillit pas apparemment... Tu le connais?" J'observe un peu l'endroit. Ce n'est pas la première fois que je viens ici, mais elle est en fait beaucoup plus grande qu'il n'y paraît, quand elle est vide.C'est là que je remarque un casier sous les fenêtres où on peut lire "GRAHAM". Sûrement celui de l'autre vieux. Je me lève et m'abaisse devant; il n'a pas l'air fermé. Je l'ouvre, et y vois mon portable. Ce con n'a même pas eu la décence de fermer son casier à clé avec mon portable à l'intérieur.

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Despe A. Azlejovitch ∞ Koray C. Fincher

Parfois, les étudiants me désespéraient, et j'osais espérer que ce ne fût qu'un vulgaire "test" de bizutage, car s'il faisait ça volontairement.. je pense que j'aurai réellement perdu foi en l'humanité. Néanmoins, je n'avais pas non plus résisté à l'envie d'immortaliser cet instant et ayant mon portable coincé dans la petite poche de mon sac, je n'eus aucune difficulté à prendre une jolie photo de la scène.. malgré que ce ne soit pas mon genre. Mais il faut avouer que voir ce genre de chose, c'est toujours assez drôle. Lorsqu'il eut quitté la pièce et que je me retrouvais seule avec l'autre étudiant, j'avançai alors avant de chercher sur une table ou dans les casiers le moindre cours de psychologie daté d'aujourd'hui. « ─ Je croyais qu'on arrêtait de faire ce genre de blague au collège, mais ça ne vieillit pas apparemment... Tu le connais? » Je me tournai alors vers lui, refermant un énième casier. « ─ C'est un première année, il s'appelle Artur.. si je ne me trompe pas. » J'avais une mémoire assez impressionnante, malgré le nombre de personnes à qui je pouvais parler chaque jours. Mais il me semblait avoir reconnu ce garçon, qui trainait parfois dans les couloirs du bâtiment de sociologie, lorsque j'y avais cours, le mardi soir. « ─ Il doit être sévèrement atteint du syndrome de Peter Pan. » ris-je doucement. Vouloir rester enfant toute sa vie, certes, mais de là à faire des choses aussi humiliantes dans le cas où l'on se fait remarquer.. c'était pourquoi j'avais également lancé cette phrase avec une pointe d'ironie, me moquant légèrement. Après tout, ce n'est pas le genre de comportement que l'on adopte dans une école aussi prestigieuse qu'Harvard. Alors qu'enfin je me saisissais du dossier de psychologie du jour, l'autre étudiant sortit du casier de l'un des professeurs un portable, que j'imaginais être le sien. « ─ Au fait, je me nomme Despe. » me présentais-je poliment. J'appréciais le fait que la salle des professeurs soit vide, car pour une fois, je n'avais pas à demander de l'aide à quarante professeurs pour trouver un dossier, et cela dans une pièce qui empestait le café et sûrement l'alcool pour les plus désespérés.

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Despe & Koray
"Artur?... Aha..." Le nom ne me dit rien. En même temps, je ne suis loin d'être le roi des soirées du campus, ni l'etudiant le plus sociable de l'établissement. Et en général, j'ai un mauvais karma avec les mecs plus jeunes que moi. Comme si ça ne suffisait pas, je fais rarement attention aux autres étudiants, en général. La jeune fille mentionne le syndrome de Peter Pan et je jette un coup d'oeil aux feuilles qu'elle prend sur une table. Psychologie? Je m'approche lentement de la photocopieuse encore allumée en fronçant les sourcils "Je vois plutôt ça comme un besoin incontrolâble de pourrir la vie des autres. Ou une nécessité d'affirmer sa propre existence à travers des... photocopies de ses propres fesses, j'imagine, chacun son délire." Je prends une des copies et souris machinalement "Cet idiot aurait pu se faire choper par un prof, il a eu du bol que ce soient nous qui lui tombions dessus. Les caractéristiques d'un comportement ordalique. Sûrement mêlé à un syndrome de Peter Pan, comme tu le dis." Je me retourne vers elle, et souris franchement. Je m'approche d'elle et lui tend la main "Enchanté Despe, je m'appelle Koray." Je regarde la copie et pince les lèvres "Donc à tous les coups un première année maniaque, attardé, au comportement ordalique, donc sûrement aussi atteint de bovarysme..." Je commence à me faire rire à recracher tous les termes-clés de mes anciens bouquins de psycho à une inconnue. "Avec tout ça, c'est un miracle si d'ici la fin de l'année ce cinglé ne vient pas tous nous tirer dessus! J'espère au moins qu'il n'est pas totalement mégalomane, mais je te parie au moins qu'il manque cruellement d'affection. Sûrement son père qui a dû l'abandonner, quand il était gosse, ou..." Bon. il vaudrait mieux éviter d'aborder le sujet du père, à moins que je commence à faire une véritable psycho-analyse de moi-même. Je m'éclaircis la gorge et demande à Despe "Bref, tu fais de la psycho, alors? Tu es en quelle année?" Despe avait-elle dit? C'est la première fois que j'entendais le prénom "Despe, c'est bien ça? Je n'avais jamais entendu ce prénom auparavant, Ça vient de quel pays?"

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Despe A. Azlejovitch ∞ Koray C. Fincher

Des mots. Toujours des mots, encore des mots. J'étais à l'écoute, j'avalais chacune de ses paroles, prenant garde à la moindre hésitation dans sa voix. C'était plutôt perturbant. J'en entend parler, des gens, tout les jours, mais pas de cette façon là. Pas avec tant de reproches, qu'il soit à quelqu'un d'autre ou à soi-même, dans la voix. « Enchantée. » répondis-je seulement, tandis que l'étudiant continuait de parler. Mes années de psychologie, bien qu'elles ne soient pas nombreuses, me servaient déjà à discerner les différents types de personnes, et les secrets derrière chacune de leurs paroles. Intriguée, j'étais intriguée. Par ces propos macabres, par l'évocation de l'abandon, puis par le changement soudain de conversation. L'abandon. J'étais la première à en connaître les effets, mais pas de la même façon que les autres. Parce que j'avais été reniée pour mes choix, mais parce que j'étais laissée pour seule tandis qu'on me couvrait d'inutilités afin de m'acheter. Acheter l'amour de sa fille, quelle ineptie. « Je suis en seconde année de psychologie, et.. et toi? » demandai-je, hésitante. Il avait l'air d'avoir de bonnes notions de psychanalyse, et connaître de termes qu'on apprend, la plupart du temps, au début de la première année de psycho. Je rencontre tout types de personnes, dans cette université, et je ne dirais pas ne pas adorer ça, mais ça reste intriguant. Toutes ces choses qui diffèrent d'une personne à l'autre. Captivant. « Je suis polonaise. » répondis-je en souriant. Mon accent devait s'entendre de moins en moins, pour que personne n'y prenne garde. Je regardai alors un peu alentour, cherchant peut-être quelque chose à fouiller. Seuls, dans la salle des profs, ça laissait un bon nombre d'opportunités.

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