« Qu'une âme généreuse est facile à séduire ! (Jean Racine)

Tic, tac … tic, tac

Punaise elle sonne quand cte pendule de malheur, sérieux j’aurais du le faire, la dérégler d’une dizaine de minute et le tour était joué mais voila que j’ai voulu faire le bon garçon et me voila planter sur cette satané chaise qui engourdit mes fesses bien ferme. En même temps je suis sur la sellette, le doyen m’avait prévenu « encore un dérapage monsieur Peterson et vous pouvez dire adieu à votre bourse d’étude » C’est dingue comment ses paroles m’étaient rentré dans le crane, à peine avais-je pensé à avancé l’horloge de la salle de classe de quelques petites minutes que j’entendais ses paroles résonner dans ma tête comme si il était à mes cotés et me les susurraient à l’oreille. Rien que le fait d’imaginer la scène me donner des frissons d’effrois et une sévère envie de vomir :S
Voila que maintenant mon stylo s’y mettait. Sans m’en rendre compter, tellement absorbé par le rythme des aiguilles, je faisais claquer mon Bic contre la table à la même cadence … en même temps ce cours était nul à chier alors fallait bien s’occuper !
Je scrutais la pendule d’un regard de défiance, en espérant que si je soutenais mon regard elle serait intimidé et irait plus vite … ouai j’avoue je suis désespéré et alors !!!
Commençant à perdre espoir, je m’attaque alors à mon cahier. Il y a plus de petit dessin dans ce cahier que sur une bande dessiné. Levant les yeux, j’ai cru passer en mode cartoon et les voir sortir de dix centimètres de mes orbites quand j’ai constaté que seulement trois minutes étaient passées depuis la dernière fois.
Soupirant, je réussis malgré moi à focaliser l’attention de la professeur d’espagnol sur ma personne. Pas commode la vieille, enfin pardon la personne d’âge mure … très mure #eurk# Ouai je m’y connais coté femme mûre mais là j’avoue qu’elle est plus proche de la pourriture que du stade de jolie fleur. Bref, la vieille carne ne me portant pas vraiment dans son cœur, trouva encore une excuse pour me faire virer un quart d’heure avant la fin de son cour, parce que je gesticulais de trop. Et elle en fait quoi de mes fourmis aux fesses un ? Non c’est vrai, elle ne peut pas connaitre, à son stade c’est des escarres qu’elle a. N’empêche que je me retrouvais dans les couloirs bien avant mes camarades qui m’enviaient d’être viré de cours, chose que je lu dans leurs regards …
Maintenant à découvert, je priais pour que le doyen ne soit pas dans les parages et c’est en traversant les couloirs à tâtons qu’une rencontre me rappela une requête.

En plein milieu de la seconde partie du couloir, oula je m’embrouille là, se tenait THE SEXY LADY, j’ai nommé Innocence Blake-Arya Bentley. La nana que tout les mecs aimerait avoir dans leurs lits. La blonde populaire et qui plus est cheerleaders. On parlait d’elle la dernière fois avec les potes de football et c’est comme cela que tout est arrivé.

Discution dans les vestiaires après un entrainement de foot

« Vous avez vu comment Blake était sexy aujourd’hui !
- Parce que tu la remarque que d’aujourd’hui Blaise !!!
# Rire général #
Nan mais c’est vrai, avec son petit cul qui se balançait comme cela, mamamia
- Attention les gars Zwarsvnisky vient de découvrir la femme, il va nous faire une orgie en direct !!!
# rire général #
Ouai marre toi Peterson, mais t’es même pas fichu de la mettre dans ton lit celle-là
- Disons que c'est parce que j'ai un lit plein tout les soirs, tu vois ! #rire général numéro 2# J’te parie qu’avant la fin de l’année, elle est dans mon lit !
Ok alors parions
# ouhouuuuuuuuu des gars autour de nous #
- Ok parions ! »

Et c’est ainsi que le parie a été lancé. Bon ok je venais de me mettre dans de beaux draps mais c’était ma réputation qu’était en jeu, je n’avais pas le choix. Et puis, ça ne devait pas être aussi difficile que cela ! Ba quoi j’arrivais à me faire une nana par jour, voir deux et limite trois si j’avais le temps pendant le déjeuner alors … elle ne devait pas être aussi différentes des autres celle là !
C’est dans cet état d’esprit que je me rapproche d’elle. La tête dans son casier, elle doit sans doute être occupée à changer de bouquins pour ses cours suivant alors appuyé contre le casier à coté du sien, j’attend qu’elle ferme la porte pour lui sortir un

« Salut poupée ! »

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J'avais beau aimer ce cours, je devais avouer qu'aujourd'hui je n'étais pas vraiment absorbée par le cours que le professeur de mathématiques proposait, quelques fois je me demandais d'ailleurs pourquoi j'avais choisi de faire médecine, enfin bien que j'étais énormément motivée pour devenir chirurgienne, les cours que nous devions "subir" lorsque nous étions en médecine n'était pas de la rigolade, bien au contraire, les mathématiques, la physique chimie, ainsi que la biologie, l'anatomie et j'en passe, je pourrais encore faire une longue liste des cours auxquels je participe entre mes études en médecine et celles de théâtre mais vous vous endormirez surement avant même que je puisse finir la liste, ce qui n'est en aucun cas le but. Enfin bref, pour une fois j'aurais aimée qu'un de ces écervelés de footballers avance l'heure sur l'horloge, mais malheureusement aujourd'hui ce n'était pas le cas. Je suivais tout de même le cours tout en prenant des notes même si j'entretenais en même temps plusieurs discutions par textos avec plusieurs de mes amis proches ainsi que mon petit frère, plusieurs personnes se posent souvent la question de pourquoi j'étais aussi proche de Jules, habituellement les relations frère et soeur ne sont pas aussi fusionnelles et complices que celle que nous entretenons, j'avoue qu'au début nous ne faisions que de nous disputer, mais le destin en avait décider autrement, après la mort de nos parents, nous étions obligés de nous rapprocher lui et moi ainsi que Ocean, c'est pourquoi à présent nous étions comme des meilleurs amis si l'on veut, mais bon je ne vous cache pas qu'entre nous il y a encore pas mal de disputes, quelques fois futiles comme quelques fois plus grave cependant à chaque fois tout s'arrange. Soupirant lorsque je levais mes yeux en direction de l'horloge, les minutes avaient certes avancées mais il me restait tout de même encore un quart d'heure de cours, j'allais y arriver, quinze minutes ce n'étaient rien comparés au 1 heure et demi de cours que je venais de subir en toujours dans la même matière. Une fois que la sonnerie retentit, je me levais tranquillement tout en rangeant mes affaires dans mon sac pour pouvoir me diriger vers les couloirs de l'université, enfin couloirs que j'appelais très souvent jungle, il y avait tout de sortes de choses qui se passaient dans ces fameux couleurs, des bousculades, des humiliations, des amoureux qui aiment se montrer en s'embrassant devant tout le monde et en faisant du bruit comme pas possible, des fausses bitchs, ainsi que des vrais, puis il y avait les gens comme moi, les personnes parfaites, bon ok je rigole mais je ne pensais pas que je pouvais me cataloguer dans une de ses catégories, quoi que celle des vraies bitchs me décrierait surement un peu. Je me dirigeais par la suite vers mon casier, sans avoir la peur de me bousculer, j'étais populaire à l'université puis si quelqu'un essayait de me faire du mal tout d'abord je serais la première à le lui faire regretter puis par la suite une bande d'hommes se chargera de cette personne, non pas que je le souhaite, bon quelques fois si, mais la plupart du temps ce n'est pas vraiment voulu, enfin bref, je fis rapidement le code de mon casier en l'ouvrant par la suite pour pouvoir déposer mes affaires, j'avais fini ma matinée de cours alors j'allais surement aller me détendre sur le campus ou autre part éventuellement. Après quelques minutes de rangement dans mon casier, je refermais la porte avant de me retourner vers la personne qui m'avait appeller "poupée", c'était Loukas, un des footballers avec qui je n'avais jamais vraiment discuter ni eu dans mon lit, bien qu'il me plaisait mais j'aimais énormément me faire désirer et ça beaucoup d'hommes qui ont eu dans l'idée de m'avoir dans leurs lits l'ont compris. Levant les yeux au ciel après son salut, je croisais doucement les bras en le regardant. « Hey! Hum... Le footballer écervélé c'est ça? Non? Ou c'est Loukas? Je suis pas sur parce que le premier choix te décrit et le deuxième est ton prénom ! » Je lui fais un léger sourire tout en me mordillant légèrement les lèvres, j'aimais bien recalée de cette façon certaines personnes, mais ce n'était que pour m'amuser au fond je ne pensais pas cela de Loukas. « Que me vaut ta venue? Si c'est pour te trouver une bonne partenaire au lit c'est laisse tomber ! Mais y'a des sites pour ça si tu veux ! »

(Invité)

« Hey! Hum... Le footballer écervélé c'est ça? Non? Ou c'est Loukas? Je suis pas sur parce que le premier choix te décrit et le deuxième est ton prénom ! »

Bon ok là elle marquait un point et puis au moins elle se souvenait de moi, elle savait qui j’étais, chose qui n’était pas plus mal. Certes ce n’était pas d’une manière des plus reluisantes mais comme même.

« Que me vaut ta venue? Si c'est pour te trouver une bonne partenaire au lit c'est laisse tomber ! Mais y'a des sites pour ça si tu veux ! »

Haha, non ça je n’avais pas besoin de demander pour en avoir une chaque soir et différentes mais là valait mieux que je ferme mon clapet, je ne pense pas que c’est un argument très dragueur et encore moins quelques choses qui fasse très sérieux.
Je soupire en me disant que c’est apparemment tout ce qu’elle retient de moi. Elle aurait pu dire que j’étais canon mais ça non plus … enfin bref.
Le dos contre le mur, je fais preuve de ma déception. Je crois que décidément cela ne va pas être gagné mais un Peterson n’abandonne jamais, c’est ce que mon père me disait souvent et c’est sans doute la seule chose qu’il me reste de lui : sa détermination.
Je devais aujourd’hui lui rend hommage, sentant quelques peu sa présence à ce moment là. Je l’imaginais derrière moi, sa main posée sur mon épaule en me disant « allez ! vas’y fiston » alors automatiquement je tourne la tête pour jeter un coup d’œil à mes épaules et laisse apparaitre un subtile sourire, puis je me lance.

« Je ne pense pas en avoir besoin mais c’est gentil de t'inquiéter pour moi et le reste »

Achevais-je en regardant en dessous de ma ceinture
Me frottant le derrière de la tête, décidément demander de l’aide n’avait jamais été mon fort mais là c’était pour quelques choses d’important même si le but premier était puéril, le second était réel.

« Nan je viens te voir pour te demander des cours de science »

Pas vraiment crédible, j’avoue mais en plus c’était vrai.
Voyant qu’elle me tournait le dos devant ma demande plus qu’irréaliste, je lui prie alors le bras pour pas qu’elle ne s’éloigne de trop et ajouta

« Bon j'avoue ça parait pas normal mais non je te rassure je ne suis pas malade non plus mais je suis sérieux là … Ce n’est pas une technique de drague ou quoi mais si je n’améliore pas mes notes de science et que je n’ai pas un B- minimum au prochain devoir, je me fais recaler et je pourrais dire adieu à ma bourse d’étude … Je suis sérieux Blake, j’ai besoin de ton aide »

La regardant droit dans les yeux, ce fut la première fois que je me sentis aussi déstabiliser. Elle a une manière de vous regarder qui vous fait devenir une vulgaire fourmi devant sa beauté mais ce genre de sentiment je ne le montre pas alors dans l’obstination je soutiens son regard, dans l’espoir de la faire craquer.
Plissant les yeux, l’implorant du regard, j’accentue alors

« Aller Blake, dit toi que tu auras fait une bonne action. Rendre un primate écervelé en quelqu’un d’un peu plus intelligent c’est pas mal ça hein !! »

Lui prenant la main, j’use alors de tout mon charme

« Je t’en prie … Si tu veut je me met à genou pour te le demander »

Bon ok là j’en faisais trop et j’espérais bien qu’elle me demande pas de le faire, ce serait un coup de couteau dans le dos surtout pour un mec de ma réputation.

J'étais souvent assez froide à la première discussion avec des personnes qui m'étaient "inconnues" si l'on veut mais avec Loukas c'était différent, j'avais beau faire comme si j'étais totalement indifférente à son charme et comme ci je ne m'intéressais pas du tout à lui c'était bien le contraire... Je n'aimais pas vraiment étaler ma vie à tout le monde et je pense que c'était pour ça que je ne parlais pas de mon "attirance" pour Loukas à tout le monde, les seules personnes qui le savaient été uniquement mes meilleurs amis ainsi que mes amis très proches, je ne voulais pas le dire à n'importe qui de peur que par la suite ils aillent faire passer le mot à tout le monde et ainsi créer une rumeur basé du vrai mais totalement fausse. Je regardais Loukas attentivement par ce qu'il me disait, manquant de m'éttouffer après sa demande, je le regarde surprise, lui? Me demandant des cours de science à moi ! C'était presque inimaginable, enfin ce n'était pas le genre à prendre des cours particuliers et encore moins des cours à l'université, mais il avait vraiment l'air dans avoir besoin et je ne pouvais pas vraiment le laisser comme ça ce serait inhumain de ma part surtout qu'il avait besoin de sa bourse. Je le regardais dans les yeux pensives, je ne savais pas quoi dire, vu les manières dont il faisait il devait être sincère mais est-ce que je devais céder ou non? C'était ça la question que je me posais, puis était-il vraiment sincère ou jouait-il avec moi pour en arriver à ses fins? C'était ces deux choses qui me faisais un peu peur si j'acceptais sa demande. Me mordillant doucement les lèvres je regardais autour de moi avant de soupirer doucement en le regardant. « Si j'aurais voulu faire ma sado je t'aurais dit de te mettre à genoux rien qu'au début de la discution mais ce n'est pas le cas... Puis c'est bon ! Je vais te donner des cours t'inquiète pas... » Je rangeais par la suite les affaires, qui étaient dans ma main, dans mon sac pour pouvoir le refermer en le mettant sur mon épaule. « Tu veux qu'on commence quand parce que j'ai mon après-midi de libre là si tu veux !»

(Invité)

« Si j'aurais voulu faire ma sado je t'aurais dit de te mettre à genoux rien qu'au début de la discution mais ce n'est pas le cas... Puis c'est bon ! Je vais te donner des cours t'inquiète pas... »

Laissant apparaitre mes dents parfaitement brossées, je ne pus m’empêcher de la prendre dans mes bras. Entourant sa fine taille de mes gros bas musclé, je la serra assez fort pour pouvoir la soulever et lui faire un demi-tour. Face à moi, elle pouvait alors comprendre l’importance de sa réponse. Je lui devais une fière chandelle.

« Merci, tu ne le regrettera pas … Tu sais je peux être très studieux quand je veut, un vrai élève model »

Gage de ma sincérité mais avec une pointe de profit, je l’embrassai délicatement sur la joue

« Tu viens de me sauver ! »

Bon dit comme cela j’en faisais un peu trop mais en même temps mes paroles avaient un sens. Sans ce rattrapage je ne pourrais pas poursuivre mes études alors il fallait que je m’y remette, bien que cela aller être un peu compliqué pour se concentrer avec un professeur pareil. Surtout avec ce regard là …
Ses yeux dans les miens, elle pourrait faire de moi son esclave vivant avec un regard pareil. C’était mesquin d’avoir autant d’atout qu’elle, bon ok je ne suis pas dégueu’ non plus mais comme même, elle, elle sortait tout droit de l’olympe !

Je me repris alors en claquant son casier pour le fermer définitivement à la suite de sa proposition pour l’après midi.

« Ah ! euh … je suis désolé. Cette après midi je ne peux pas. J’ai quelques obligations »

Punaise ça commençais bien, je refusais son aide qui m’était pourtant si précieuse mais en même temps j’avais promis à mon frère et ma sœur de passer et en plus avec des donuts comme ils les aiment alors je ne pouvais pas leur faire le coup du « non désolé je ne peux pas, je dois réviser » Ouai on la fait pas à eux, ils me connaissent trop bien pour savoir qu’il y a anguille sous roche quand je dis cela. Ils étaient même plus malins que ma mère à l’époque où elle vivait encore avec nous. Ils savaient très bien que les devoirs de groupe chez Kimberly c’était une bonne excuse pour passer une soirée à se tripoter, malheureusement son père a elle, lui, n’était pas dupe …

Lui reprenant la main avant qu’elle s’en aille, j’ajoutai alors

« Mais ce soir je suis libre, ça te va vingt heures ? Je te laisse choisir l’endroit ! »

Un sourire charmeur et j’espérai bien avoir rattrapé ma bourde, mais la famille avant tout !

Je me surprenais à avoir accepté sa demande de cours, ce n'était pas du tout dans mes habitudes d'aider les personnes qui m'étaient presque inconnus, bon il ne l'était pas à mes yeux mais bon cela voulait dire que je m'étais engagé à le voir souvent au moins deux fois par semaine et uniquement tous les deux, ce qui voulait dire moments "intimes", et me connaissant j'avais peur que notre "amitié" tourne à autre chose. Me connaissant c'était à tous les coups sur mais j'allais tout faire pour éviter de coucher avec lui, même s'il venait à me faire des avances ouvertes, il fallait que je ne résiste pas. Souriant légèrement en le voyant aussi content après ma réponse tout en me laissant faire, j'avais proposé de le voir cet aprés-midi pour le faire un peu travailler mais apparement il avait quelques obligations, ça commençait bien, moi qui croyais qu'à présent il aurait un tout autre caractère c'était râté, moi qui lui proposé une après-midi pour lui, j'aurais très bien pu aller faire du shopping à la place ou encore voir certains de mes potes, mais j'étais prête à sacrifier une de mes après-midis pour lui, cependant il avait des obligations ce qui me décevais un peu mais bon je gardais le sourire aux lèvres puisque je ne savais pas vraiment qu'elles étaient ses obligations, c'est là c'était concernant une chose grave ou peut-être que non, pour être franche je ne connaissais pas vraiment beaucoup de choses sur sa vie donc je ne préférais pas juger de peur de faire un faux pas. Prenant mon portable de ma poche pour envoyer un sms à mon petit frère, je reposais mon regard dans les magnifiques yeux verts noisettes de Loukas. « Ce soir vingt heures ! C'est bon et dans ma chambre ! » Je lui fis un clin d'oeil comme pour l'allumer, j'avais une humeur assez joueuse aujourd'hui et cette humeur même pourrait m'apporter soit des problèmes soit des choses que je souhaite qu'ils se réalisent. « Tu m'accompagnes à ma voiture ou tu préfères rester là à discuter encore avec moi en attendant que tout le monde rentre dans leurs salles pour mieux parler?...» Je lui avais chuchoter cela à l'oreille d'une voix assez charmeuse, quand je m'y mettais j'étais instoppable, je laissais par la suite glisser mes lèvres sur sa joue en m'arrêtant proche de ses lèvres sans pour autant oser les embrasser.

(Invité)

« Ce soir vingt heures ! C'est bon et dans ma chambre ! »

J’arquai un sourcil, j’aurais été moins direct que cela en lui proposant la cafet’ ou alors une salle de cours mais sa chambre m’allait très bien. Tout ce que j’espérais c’était qu’aucunes de ses colocataires ne soient présente ce soir. L’affaire serait-il vite dans le sac …
Puis ce baiser …A peine avais-je sentis ses lèvres si près des miennes, qu’une sensation de chaleur parcourut tout mon corps. J’aurai pu la plaquer contre un casier et l’embrasser fougueusement si je savais l’endroit libre d’aucuns professeurs ou autres personnel. Décidément, rien ne pouvait lui résister, elle emballait n’importe quel mec avec deux trois clignements de yeux, oui cette fille me faisait un effet fou.
Quelques peu béats de ce qu’il venait de se produire, je mis quelques secondes à me remettre en marche. Lui emboitant le pas, c’est mon sac de cours sur une épaule et deux-trois bouquins lui appartenant dans une main que je me dirigeai en compagnie de l’une des filles les plus canons de la fac en direction du parking.

Un étage plus bas et quelques pas de fait nous amenèrent sur la place, entourée de voiture de différents genre mais surtout de différentes sommes.
L’accompagnant jusqu’à sa voiture, je fis le parfait gentleman en lui ouvrant la portière conducteur pour ensuite la refermé une fois la belle à l’intérieur. La vitre ouverte par ce temps radieux, je m’y accoudai alors pour avoir son visage à quelques centimètres du mien.

- Je serais à l’heure

Une première, je vous l’assure. J’avais tendance à me faire désirer mais là l’enjeu était de taille, un effort n’était pas négligeable pour le coup. Lui souriant de nouveau, mes yeux plongé dans les siens, ce fut comme un ensorcelé que je m’approchai d’elle, lui dégagea une mèche gênante et lui déposa un léger baiser sur ses lèvres sucrés, à peine effleuré. Son gloss avait le gout de Cranberry, fruit que je classai maintenant comme sensuelle.
Un sourire dont j’étais le seul maître avant de me redresser et de me dirigeai vers ma petite merveille. Mon casque mis en place, la visière levé, c’est devant sa voiture que je m’arrêtai pour lui offrir un clin d’œil avant de laisser l’écho de ma bécane se dissiper.

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