Jackson P. Holloway ► Munro Chambers

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Jo Love et j'ai 21 ans. Je suis québécois et j'ai connu le forum grâce à un partenariat sur un autre forum.  Le design était intéressant, et le contexte est vraiment très réaliste alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Munro Chambers comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par evie. Je fais environ 400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Let's get on with this! HELL YEAH!
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

La musique parle parfois beaucoup plus que les mots.
La musique est la parole de l'âme.
La musique est l'air que l'homme respire par l'esprit, par les oreilles, par la tête.

Je suis né sous un air de Chopin, en plein milieu de Montréal. J'ai découvert la musique depuis ce moment-là, et d'aussi loin que je me souvienne, elle est toujours resté une partie intégrante  de ma vie au fur et à mesure. Le temps était encore frisquet, mais l'hiver venait tout juste de partir. La mélodie de piano mélancolique résonne encore à mes oreilles, comme le premier souffle que j'ai pris avant de vivre, de vivre pour vrai. J'ai donc déjà appris à reconnaître la musique, à la comprendre, et je n'étais pas encore un enfant. J'étais un bébé, et déjà la musique me calmait. Si ma mère ne chantait pas le soir avant que je ne m'endorme, je poussais des crises épouvantables. Ma mère était chanteuse, voyez-vous? Sa voix était pour moi une consolation énorme, une forme de sécurité qui m'a toujours aidé à passer à travers des moments plus difficiles.

Mes années de primaires étaient sûrement les pires. 6 années horribles. J'étais déjà antisocial. Je n'aimais pas la proximité des gens, les autres me faisaient incroyablement peur. J'étais tout seul, je l'ai été pendant toutes mes années à l'école primaire. J'étais celui qu'on méprisait parce qu'il restait dans son coin. À chaque fois qu'on m'approchait, j'éclatais de rage, de colère et de peur, comme si on allait me refermer les mains sur la gorge comme un rapace ou un serpent. Cependant, il y avait la musique. La plupart de mes professeurs étaient surpris par la vitesse surprenante à laquelle j'apprenais une partition, à laquelle je pouvais retenir chaque note qu'ils jouaient. ils m'ont cru un génie, et le fait que le reste de mes notes soient élevées également semblaient confirmer leur hypothèse. Cependant, ils étaient bien loin du compte.
Je n'étais pas un génie.
Je n'étais pas un surdoué.
J'étais handicapé...

Au début de l'adolescence, mes parents ont eu la brillante idée (enfin) de me faire voir un psychologue. De plus en plus, mon état devenait un peu moins important, mais les contacts physiques me faisaient toujours un peu peur. Ma confiance était difficile à avoir, et je redoutais la présence des femmes dans ma vie, si ce n'est que pour une autre raison. Le diagnostic est tombé après plusieurs visites, d'abord comme hypothèse. Je serais possiblement atteint du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme hyper-développée qui serait en vérité une fixation sur des intérêts restreints. Mon comportement était également axé sur ces intérêts. Selon les médecins, mon centre d'intérêt se trouvait au niveau des arts et de la musique. Ce qui n'est pas faux, loin de là. Tout semble revenir à ce point, n'est-ce pas? C'est peut-être ce qui a poussé la majorité de mes professeurs au primaire à m'appeler... un génie musical.

Mon premier amoureux (et mon seul, du moins jusqu'à maintenant) s'appelait Gabriel. Il était le seul garçon avec qui je me sentais bien, le seul avec qui je pouvais me confier. Cependant, je ne devais surtout pas lui faire part de mon handicap. Jamais. C'était hors de question, et ce dès la première rencontre. Il m'était tombé dans l'oeil, chose que plusieurs auraient cru impossible. Je ne pouvais pas tomber amoureux, ou du moins c'est ce que tous les idiots à mon école secondaire croyaient. Je n'étais pas en état de tomber amoureux. J'étais étrange, taciturne, asocial... anormal. Je passais souvent des heures à la bibliothèque, à écrire des notes sur des partitions, à créer des symphonies, à composer des mélodies. Pour moi, tout ce qui importait, c'était la musique... Si bien que je me suis mis à négliger Gabriel, chose que j'ai toujours amèrement regretté... quoique je ne puisse pas vraiment savoir ce qu'est le regret. Vu mon état, les émotions des gens, la manière dont ils se sentent m'est distante, étrangère, presque inconnue... Peut-être que c'est pour ça qu'il m'a laissé... Peut-être que je suis trop bizarre...

Enfin, peut-être que tout ça ne vous intéresse pas. Je me suis replacé, maintenant. Il va s'en dire que ma maladie est encore bien présente, et je sais très bien qu'elle le sera toujours. Cependant, maintenant que j'ai vieilli, j'ai réussi à me concentrer dans mes études, dans ma formation et mon apprentissage. Mes parents ont réussis à me faire passer l'examen d'entrée pour Harvard, chose que j'ai toujours voulu faire, et ce depuis longtemps. Pourquoi ne pas fréquenter la meilleure université que les États-Unis aient à offrir? Je sais que mon handicap peut représenter un problème. Je sais qu'il sera difficile pour moi de véritablement comprendre la vie de campus...

Mais qui sait? Peut-être que tout ce brouhaha deviendra un jour une merveilleuse mélodie... Qu'en pensez-vous?