Madisson & Caerdydd ▲ Shopping together

Aujourd'hui, j'avais décidé de faire du shopping. Mais attention, pas avec n'importe qui, bah nan hein ! Non non, j'avais décidé de faire du shopping avec mon amie Caerdydd. Je l'avais connu dans un centre pendant ma période de dépression. On a commencé à tisser des liens et depuis nous sommes en quelque sorte des confidentes. L'une est toujours là pour l'autre et inversement. A ce moment de ma dépression, avoir quelqu'un dans le même centre que moi m'a beaucoup aidé. Même si, j'étais épaulée par d'autres personnes, ils restaient en dehors du centre et du coup, une fois qu'ils partaient, j'étais toujours cette fille dépressive qui a survécu à un accident de voiture qui a causé la mort de son petit-ami. Donc oui, avoir Cae m'a beaucoup aidé et je pense que c'était pareil pour elle. Et puis, on s'est retrouvée à Harvard et on est restée proche. A tel point que des fois, nous allons faire du shopping ou alors on se fait une petite soirée à deux à parler de tout ce qu'on a sur le coeur. C'est toujours bien d'avoir quelqu'un à qui parler, à qui se confier. J'ai certes Rosalia ma meilleure amie, mais ce n'est pas pareil... Bref, je venais d'arriver au inman square où nous nous étions donnés rendez-vous pour faire les boutiques Cae et moi. Je décidai donc de l'attendre sur le trottoir, histoire qu'elle puisse me voir.

Depuis que j'étais arrivée à Harvard, je n'avais pas eu vraiment le temps de revoir Madisson. Ma petite Madi... elle avait été une personne vraiment importante pour moi pendant ma seconde cure. Mais pas une cure de désintox', comme la première, mais plutôt une cure à cause de ma dépression. Pendant ce deuxième séjour en centre, le soutien des personnes extérieur avait été l'un des meilleurs moyens pour remonter la pente. Et Madisson avait fait partie de mes plus gros soutien pour remonter la pente. En fait on s'était mutuellement aidé l'une, l'autre. On était devenue des sortes de « confidentes ». Et en cette belle journée, on avait décidé de se retrouver, entre filles, d'aller faire du shopping, de parler de tout et de rien, et surtout de passer un bon moment ensemble. Je marchais d'un pas rapide en direction de notre lieu de rendez-vous. Lorsque j'aperçus la silhouette familière de Madisson, m'attendant sur le trottoir, je ne pus m'empêcher de regarder ma montre, et j'étais pile à l'heure. Un grand sourire marqua mon visage et je poursuivis ma route vers la jolie brune. Arrivée à sa hauteur, je pris Madi dans mes bras. « Hé coucou belle brune! » C'était notre petite phrase à nous, en cure c'était notre bonjour quotidien, rien qu'à nous, et qui nous rappelait que l'on aller passer un bon moment.