KIRCEÏ + I want him to go down on me for so long that he has to evolve gills

« Je reviens je dois... enfin me repoudrer le nez. » La soirée battait son plein, les gens autour de moi semblait heureux de se retrouver pour faire la fête, boire un peu, beaucoup même et s'éclater en compagnie d'amis. Je ne pouvais pas passer à côté du fait que je m'étais amusée avec les gens de ma table, je savais me la jouer... Fille sociale mais je sais pas j'étais jamais à l'aise dans ce genre d'endroit me trouvant pas à ma place. finalement Kirill était venu, il n'a pas couru en fuyant à l'idée de passer une partie de la soirée avec moi. Je m'étais repoudrée le nez au toilettes, enfin façon de parler je cuvais mes angoisses, le temps de faire une pause et de regarder le reflet dans le miroir. J'aimais pas cela, j'avais peu de temps pour ça vu que les toilettes étaient bondés. Je sortais des toilettes quand je le vis, Kirill là adossé contre le mur. Charmant. Comme toujours, ce regard cette mimique, cette désinvolture dans sa posture, je souriais légèrement. « Tu n'es pas resté avec les autres ? »Depuis la soirée à la piscine nous nous étions pas beaucoup vu, voir pas du tout, ça devait être une stratégie, faire patienter les filles... ça marchait, il me rendait folle. Complètement folle.

Il faisait tourner son verre entre ses doigts lorsque l’anglaise quitta la table en offrant le genre d’excuse que toutes filles font pour s’écarter d’une situation qui les déstabilise. Il se doutait qu’elle agirait d’une manière similaire, il espère simplement qu’elle ne va pas s’enfuir en courant dictée par une émotion négative. « Je reviens. » dit-il simplement aux occupants de la table, se dirigeant vers les sanitaires des demoiselles. Il allait l’attendre pour être certain qu’elle ne s’échappe et aussi cela ferait en sorte qu’ils ne soient que tous les deux. Pour son retard, il ne pourrait pas  vraiment donner de raison valables sur le sujet, car rien le fait que d’y repenser le mets dans un drôle d’état. Mentir, c’est ce qu’il fait le mieux. Il s’adosse contre le mur, peut-être était-elle déjà partie ? Elle avait bien des raisons de pendre ses jambes à son cou, depuis cette rumeur sortie et qui n’est que véridique. Il n’aurait jamais dû nier mais pris par ce sentiment étrange qui la poussé au mensonge, quel idiot cette histoire aurait pu finir aujourd’hui. Quelle importance qu’il perde ? Plus tôt il lui dit et moins Cercei ne sera blessé mais malheureusement pour ça c’est bien trop tard, elle le détestera.

Et là voilà, resplendissante dans sa belle robe, il ne pensait jamais la voir aussi bien habillé. Elle dégageait quelque chose de différents. « Je suis venu pour être avec toi. » dit-il en affichant un léger sourire, il pose ses prunelles dévastatrices dans les siennes. Il sait qu’il n’a pas pris le temps de vraiment la recontacter, puis la rumeur n’avait pas arrangé la chose entre eux. Où en était-il ? Parle Kirill, vraiment rester dans le silence de cette manière ne lui correspond pas. Il passe une main sur son visage pour chasser ses émotions négatives. « Tu es splendide. » lui redit-il yeux dans les yeux, il s’approche d’elle mais ne fait rien. « Cerceï Lawrence, m’accorderais-tu cette danse ? » il ne pouvait que s’échapper de cette manière.

S'éloigner pour mieux rebondir ? Surement, en tous les cas j'ai pensé m'enfuir très loin de cet endroit, prendre mes jambes à mon cou, pour ne jamais revenir. Ce serait la solution à tous mes problèmes finalement, fuir encore... toujours et à jamais. Mais j'avais des engagements, je voulais surveiller du coin de l'oeil Jackie qui ne se sentait vraiment pas bien ses derniers temps, j'ai promis à mes amis de m'amuser, puis finalement Kirill était là, même si je me doutais qu'il n'allait pas venir, après tout ce que j'avais entendu. Je ne suis pas une fille influençable qui croit tout ce qu'on raconte, mais je ne suis pas conne et j'ai horreur qu'on me prenne pour la conne, de service. Je soupire en l'observant, je sais que je suis bien plus faible à ses côtés. Et en même temps il me rend plus forte, un énorme paradoxe. Le paradoxe de ma vie. Je regarde un bout de ma robe et soupire fortement. « Ce ne sont que des artifices, il fallait bien jouer le jeu et ne pas venir en guenille. Il faut faire cet effort là en société. » Je relevais la tête vers lui, suis-je sensée me sentir si vulnérable près de lui, incapable du moindre mot, du moindre son. Il est bizarre, depuis toute cette histoire il est bizarre. Je ne crois pas vraiment toutes les conneries qu'on peut lire sur le net, surtout dans cette université croustillante des rumeurs les plus farfelus, non je crois bon de savoir que ce n'est qu'une connerie. Mais je ne sais pas... Je n'arrive pas à tout cerner. Ne réfléchis pas, ça ne sert à rien. Sa demande faite, mon coeur s'emporte. Danser, encore à la vue de tous ? « D'accord. » Je souris légèrement, mourant d'envie de lui demander où il était, ce qu'il faisait mais je ne fis rien pas certaine d'être assez proche de lui pour faire ce genre de confidence. Il ne me parle jamais de lui, de sa vie, de sa famille, alors je n'insiste pas, je n'aimerai pas qu'on me pose toutes ses questions, je serais obligée de mentir. On s'approche de ce qui semble être une piste de danse, je me tourne vers lui et décide de dire sur le ton de l'humour, le taquinant un peu. « Je vois que quoique tu portes, tu transpires le charme, c'est injuste cette facilité là. » Et je parle, je parle pour ne rien dire, l'angoisse grandissante, okay ça va le faire, ça va le faire.

Il atteint le paroxysme du mensonge, de la non vérité. Il n'était même plus sincère avec elle, il était même las de faire semblant ce soir, mais il le devait, rien qu'une dernière fois au moins. Il lui avait fait la promesse d'être son cavalier, alors il l'est. Les pensées vagabondent, l'intention posée non sur elle mais bien d'autres choses. Il ne pouvait pas lui dire ce soir que tout ce qui était dit dans l'article n'est que vérité. Il ne voulait pas la faire pleurer ce soir car s'était sa soirée à elle, où elle avait fait fasses à ses peurs et ses démons. Tandis que Kirill, lui, leurs tournaient le dos car un amas de souvenirs et de reproches le rendent si mauvais. Il ne peut ce pavaner avec d'autres, exploser sa raison par l'alcool car elle est là, toute sourire et splendide dans sa belle petite robe. Elle croyait en lui alors qu'il ne faisait que lui rire au nez, de son mensonge elle semblait si épanouie.

Il était là en face d'elle, enfin seul, il était peut-être temps pour lui de faire sa révérence mais il en était pas capable. Car elle ne s'était pas enfuie et qu'elle lui faisait toujours face malgré l'article, il aurait peut-être préféré qu'elle ne le croit pas. Mais, il a su du se montrer bien bon pour qu'elle puisse croire en lui si facilement, tout ce qu'il avait fait pour elle n'avait fait qu’accroître les sentiments de l'anglaise. Il était le seul fautif, le seul goujat dans cette histoire, il est celui qui lui ment juste pour gagner un pari stupide lancé entre deux verres. Et maintenant il ne veut plus la blesser, et il semble déjà culpabiliser de sa roublardise. Il profite trop d'elle, de sa gentillesse et de sa naïveté. Dans un autre monde, peut-être qu'ils se seraient connus autrement.

Un simple sourire étire ses lèvres, les mots ne semblent plus pouvoir traverser la barrière de ses lèvres. Il pose ses yeux dans les siens, simplement et crument. Trouvant une réponse dans ce silence, il doit continuer, au moins ce soir, de lui faire croire qu'elle est importante à ses yeux. Alors, les mots sortent enfin de sa bouche, il tend sa main vers elle pour qu'elle lui la prenne. Une danse, il lui doit bien ça. Les mots, elle semble les trouver contrairement à lui qui hausse simplement les épaules avec un sourire amusé, il est habituellement du genre à rétorquer. Mais ce soir le silence lui a volé ses mots et son entrain. « Je tiens sans doute ça de ma mère. » plaisant-il enfin avant de la dépasser, c'est bien la première allusion qu'il fait au sujet de sa famille. « Tu n'as donc pas à envier cette injustice. » souffle-til pour lui-même, incertain qu'elle ne l'est entendue avec ce brouhaha autour d'eux. Il lui lance enfin un de ses sourires le caractérisant si bien. La musique jouée au rythme d'un slow, les forces à se rapprocher, le hasard ou le destin que si peu de distance doivent séparer leur corps. Il pose une de ses mains au bas de dos, sur ses reins. Les changeant de leur danse endiablée de la dernière fois.

Quelque chose clochait, quoi ? Je ne savais pas encore, mais je sentais bien qu'il n'était pas dans son état normal. J'étais perdue entre l'impression qu'il s'agissait en partie de ma faute, mais quoi je ne savais pas, ou de la raison de son retard au bal de fin d'année. Je ne voulais pas trop analyser les choses pas certaine que ce soit à moi de faire cela. A y réfléchir, depuis la nouvelle année, depuis que je le connaissais il restait un mystère indéchiffrable. Outre le fait de s'intéresser à ma petite personne, il était de ceux à ne jamais parler de lui, j'aimerai vraiment en apprendre plus sur lui, chercher à distinguer ce qui le rendait aussi, mystérieux, mais il ne semblait pas être près pour cela, y aurait-il un moment où cela pourrait être possible ? Je ne pense pas, il ne veut surement pas me parler, c'est dommage, je pourrais sans doute écouter sans juger. Je me pinçais les lèvres face à son silence inhabituelle, comme cette lueur dans son regard, il semblait ailleurs ou... différent.

Nous nous dirigions vers la piste de danse et je décidais de faire abstraction du monde qui nous entourait, pas la peine de faire ma petite crise, puis je n'étais pas à l'aise dans un tel endroit. c'était à mon avis surfait et ça ne ressemblait en rien à tout ce que j'avais pu croiser jusqu'ici. C'est étrange d'ailleurs de ce rendre compte combien les choses vous paraissent bizarres. Bref, je le regardais, dansant quelque pas, un peu plus proche que d'ordinaire, jouant la gamme parfaite du duo en train de danser. J'osais quand même une question, qui me brulait vraiment les lèvres. « Quelque chose ne va pas Kirill ? » Je m'inquiétais, il est vrai... qu'il ne se sent pas bien, ou mal à l'aise qu'il ait d'autre obligation, après tout il n'était pas enchainé à moi, je voulais qu'il soit content. Au final, c'était étrange comme sensation, je me redressais un peu pour croiser son regard repensant à beaucoup de choses en même temps. « Quoiqu'il puisse te tracasser, tu peux m'en parler, j'ai cru comprendre que tu te livrais pas facilement... Mais... » Je m'approchais de son oreille afin qu'il puisse mieux entendre ce que j'avais à lui dire. « Je suis là... » avouais-je avant d'embrasser doucement sa joue et de me redresser lui adressant un clin d'oeil, voulant qu'il sourit un peu ou se sente mieux. Il semblait juste... ailleurs ou pas content d'être là.  Peut-etre que l'article le mettait mal à l'aise où se rendait compte de l'horreur d'être en ma compagnie, je ne voulais pas qu'il se force. Qui souhaiterait cela ?

Sois-toi-même. Difficile à l'être lorsqu'il face à personne à laquelle il ment depuis le début, avec Cerceï il ne peut être lui-même car il détruirait toute l'image qu'elle s'est faite du lui, elle est en partie fondée sur des mensonges alors le fait d'agir comme bon lui semble est rayé de sa carte. Pourtant, il en aurait grand besoin, son esprit est tiraillé par tant de choses et il ne peut même faire sortir cette frustration car il est avec l'anglaise. Lorsqu'il est dans cet état d'esprit, généralement il fait de grand dégât mais face à la joie de Cerceï, il ne peut pas, il ne veut pas lui briser cette étincelle qu'elle a dans les yeux. Malgré ses dires, elle semble être heureuse d'être ici, avec lui ? Ou bien car elle a afin trouver le courage d'emmerder le monde. S'il fait quoique ce soit de travers, il sait que cela aura un impact sur l'état d'esprit de la brune alors pour ce soir, il joue encore un rôle. Juste pour la rendre un peu plus heureuse une dernière fois ? Il n'en sait rien, rare qu'il soit dans ce flou total.

« Quelque chose ne va pas Kirill ? » sa voix raisonne, sa question reste en suspend. Cela se voit donc tant que ça ? Il baisse ses prunelles d'habitude si sauvage, ne pouvant pas pour une fois soutenir le regard de Cerceï. Il devait se ressaisir mais les moments de faiblesses ça arrive à tout le monde, son père avait raison il n'était qu'un pauvre petit morveux qui détruit tout ce qu'il touche. Sa relation avec cerceï n'est que mensonge, il la détruit elle comme toutes les autres filles qui se sont trop approchés de lui. Voilà qu'elle s'inquiète pour lui maintenant, elle ne devrait pas. « Je suis là... » Il sent ses lèvres sur sa joue, cette fille il ne la mérite pas, tout le monde pense le contraire. Mais Kirill n'aurait jamais dû s'afficher avec Cerceï, c'est lui qu'il devrait avoir honte de ce qu'il est. Il devrait plus souvent regretter ses actes aux lieux de les assumer.

Un sourire vient légèrement étirer ses lèvres, ses prunelles viennent enfin se poser sur les siennes. « Ca va ne t'en fais pas. » dit-il simplement, son sourire s'accentue légèrement. « Je réfléchissais. » simple excuse, il doit bien dire quelque chose, il est si peu loquace que cela en est étrange. « Merci d'être là. » dit-il plus sur le ton de la plaisanterie que par sincérité, il vient embrasser furtivement ses lèvres car il ne l'avait pas encore embrassé et puis, avec ce qu'elle venait de lui dire, elle méritait bien cette légère récompense. « Tu ne devrais pas t'inquiéter pour moi. » Était-ce une sorte d'avertissement ? ou bien était-ce parce qu'il appréciait guère qu'une personne se soucie de lui ? Ses prunelles viennent une nouvelle fois à défier les siennes, il meurt d’envie de lui poser quelques questions alors il prend ce petit air assez déconcertant. « Alors heureuse d’être rentré dans les clichés américain ? » dit-il si simplement, il semblait avoir retrouvé un peu d’humeur à jouer au fond de lui. Enfin jouer les bouffons ne lui a jamais beaucoup demandé d’effort. « Tu en as surpris plus d’un en venant. » changer de sujet ? La spécialité de Kirill, il éloigne le problème car si elle insiste trop il ne sait pas comment il va réagir.

Venir au bal était incensé, si je vous jure ce n'est pas normal, je ne devrais pas être là et pourtant je le suis et assez fière d'ailleurs. Pas de me retrouver au bras de Kirill, ça c'est improbable, mais de faire des choses que je ne me sentais pas capable. Supporter le regard des gens sur moi, j'ai l'impression de laisser mon coeur s'emporter. J'essaye de ne pas entendre ce que pensent les gens, j'essaye de tout coeur mais c'est terriblement difficile, puis je me laisse guider par cette douce sensation, de pouvoir y arriver. Qu'est-ce qui m'en empêche. Mais quand je le regarde, je ne sais pas je sens que c'est différent, qu'un truc cloche. J'ai des monstres de questions à lui poser, mais je ne fais rien parce que je ne veux pas imposer cela, à qui que ce soit, j'ai juste à lui dire que je suis là, et que si il a envie de parler il peut le faire, ça ne me dérange pas de l'écouter au contraire. Si cela peut me permettre d'en connaitre plus sur lui, je dis pourquoi pas. J'aime cette sensation là, je me sens libre, libre de faire ce que mon coeur me dicte de faire, c'est une sensation drôlement intense. « Je ne devrais surement pas, mais bon... certaines choses se font comme ça. » Il embrasse furtivement mes lèvres et je ne dis rien, bercé par la musique, le rythme et tout ça, c'est franchement agréable. Mais je refuse de me laisser avoir. Je ne suis pas une heureuse, non.

J'aime me plaindre, c'est dans mon tempérament. Je suis surement née comme ça, je sais pas moi j'aime bien cette idée là. Mais je fais avec si je suis heureuse... « C'est bizarre mais je ne me suis jamais sentie aussi bien, c'est bizarre. J'ai reçu le razzie de la moins stylés, j'aurai pu fuir en courant, et non. Je l'ai pris, j'ai dis ma façon de penser et je suis partie. J'ai fais quelque chose de culotté. » Je me mettais à rire à cette pensée, encore galvanisé par cette sensation. Embrasser le doyen était un peu dégueulasse mais j'aimais cette sensation de n'être plus vraiment que le vilain petit canard, les gens n'ont pas hué, enfin quelques uns toujours, ceux qui ont votés pour moi surement, mais d'autres ont applaudis c'est assez déroutant. Je croisais mon regard avec le sien, s'accrochant violemment à son regard. « Je crois que ce soir est un grand soir, le soir où j'ai dis non j'en ai assez d'être une victime. » Avouais un énorme sourire sur le visage, alors que je ne me défaisais pas de son regard, ne comprenant toujours pas comment j'en étais arrivée là. Je m'amusais, je disais merde au gens, j'étais accompagné d'un beau garçon, un garçon carrément canon, c'était trop beau pour être vrai. Je rajoutais en le taquinant. « Oh tu sais... Certains, pensais que je mentais en disant que tu étais mon cavalier. Si si je te jure. » Je grimaçais le pire c'est que c'était vrai. Moi la première. Mais chut.