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L’Angleterre. Le pays de Sherlock Holmes et d’Hercule Poirot. Le ciel gris enveloppe la ville de ses mystères de familles non résolus. Aujourd’hui, était un jour particulièrement pluvieux, accompagnant d’un prélude morbide, l’acte que nous allions faire avec Andrew. Nous étions arrivés à Londres dans l’après-midi en prenant le jet privé de mon compagnon. J’avais préféré éviter de prendre celui de mes parents, au risque d’éveiller leur soupçon. Inutile qu’ils sachent que je voyageais en compagnie du Lord Kenworth pour aller rendre visite à mon oncle. Ils trouveraient ça étrange et connaissant mon père, il serait capable de me mettre sur écoute. Pour rester sur nos gardes, j’avais préféré prendre une suite au Saint James Hôtel Club. Préférant éviter ma famille qui résidait ici. Ainsi, nous avions passé notre après-midi à échafauder un plan pour rentrer dans les bureaux de la banque sans nous faire voir. Un peu avant la fin de la journée, j’avais été évalué le terrain en rendant une visite de courtoisie à mon oncle favoris. Bien sûr, je lui avais fait promettre de garder le secret, le mettant dans la confidence d’une escapade solitaire. Alors, qu’il était partie donner un mot à son assistante, j’avais réussis à subtiliser un de ses badges, qui permettait d’ouvrir toutes les portes de la banque, y compris la porte cachée qui menait à la ruelle de derrière. Puis, j’étais revenu à l’hôtel en toute tranquillité.
Ce fut seulement vers vingt-trois heures trente, alors que quelques employés de la banque persistaient à travailler sur leur papier, que j’actionnais le système électrique de la porte cachée. Vêtue d’une robe fourreau noire assez souple, je portais un badge autours du coup. En même temps que le passe, j’avais réussis a subtilisé deux badges que j’avais rafistolé. Etant une Rothschild, les employés mineurs, n’osaient me dire non et puis, il suffisait de leur donner une gros somme d’argent pour qu’ils se taisent. J’avais préféré m’habiller en employé type pour éviter d’alerter la vigilance des vigiles. Certes, ma robe n’était pas pratique pour ce genre de mission, mais au moins, elle avait le mérite d’être passe partout. Si jamais les choses se corsaient, je pouvais toujours prétexter une excuse ou pire, utiliser la menace. Personne n’osait s’en prendre à une Rothschild et encore moins, lorsque les membres de cette même famille, se faisaient des coups bas. Il était bien connu que lorsqu'on s’attaquait à une famille dispersé, il y avait de fortes chances pour que la famille se lie à nouveau contre l’intrus. Il ne faisait pas partie de leur cercle et c’est ce détail qui changeait tout. Alors que je m’apprêtais à emprunter les escaliers pour croiser moins de monde, j’eu la désagréable impression que mon coéquipier était sur les nerfs. Poussant la porte qui menait aux escaliers, je fus prise d’une pulsion soudaine. Le plaquant sur contre le mur, je me hissais sur la pointe des pieds pour lui donner un ardent baiser. « Détends-toi. On ne va pas braquer une banque » disais-je avec ironie. J’avais l’impression d’être dans la peau de Bonnie & Clyde.
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