sometimes, customs and traditions are stronger than a love story ☆ (dwight)

sometimes, customs and traditions are stronger than a love story.

New york ou encore la grosse pomme. Ville que tu as quitté il y a peu pour revenir à Cambridge pour tes études. Ville qui a été ton enfance. Ville dont tu as été prisonnière durant tant d'année et pourtant ce weekend tu ne pouvais pas y échapper. Retourner chez toi, c'est comme une autre occasion pour ta mère de te retenir plus longtemps en pensant qu'un attentat va t'atteindre. Une meilleure santé, c'est une valise à la main que tu as pris le jet privé familial. Ce weekend, un grand repas entre tes parents et ceux de Dwight. Ce jeune homme, tu le connais depuis que tu sais marché. Tu as fais les quatre cent coups avec lui et vos chemin se croisent tout le temps. Il compte beaucoup pour toi. Après tout, il te connais par coeur, connait ta vie dans les moindre détail tout comme tu connais la sienne. Petite fille de l'ancien président et lui, l'arrière, arrière petit fils, il était normal que vos familles se connaissent. Cette année, c'est un repas de dernière minute et à New York, dans la grande maison dont tu connais chaque recoins par coeur. D'ailleurs, quand Dwight t'as prévenu de ce repas, c'est surprise, car généralement c'est prévu plusieurs mois à l'avance et pourtant tu ne pouvais pas dire non sans attirer les foudres de ta mère et qu'elle vienne elle-même te chercher à la Eliot House. Un voyage tranquille où une limousine a terminé la destination de l'aéroport pour vous déposer devant la grande porte blanche « Prêt pour un énième repas de famille ? » dis-tu au beau bras ou ton bras se trouvait entrelacé au sien.

Une grande réception familiale ? Je n’en avais pas du tout envie et en plus c’était quelques jours avant le bal de fin d’année à Harvard ; par ailleurs, je venais tout juste de revenir de la Croisière des Eliots ainsi qu’Ariane. A bord du jet privé qui nous emmenait jusqu’à New-York où se déroulerait cette réception surprise entre mes parents et les siens. Ariane et moi nous nous connaissons depuis notre plus tendre enfance, nous avions grandi presque côte à côte étant donné que nos parents étaient de très grands amis en effet, ma famille était descendante de Thomas Jefferson et d’Herbert Hoover soit deux grands Présidents des Etats-Unis et celle d’Ariane était descendante de John F. Kennedy : en clair nous étions tous deux des descendants de deux grandes lignées présidentielles… Donc oui nous étions si proches que personne n’aurait pu nous séparer et ma mère si tyrannique n’avait jamais rien dit sur le fait que j’étais aussi proche de la petite Kennedy… Bien au contraire, elle l’aimait beaucoup comme si elle s’imaginait déjà qu’un jour Ariane et moi, nous serions mariés… Qu’importe, notre vol s’était rapidement déroulé et on s’était préparé pour l’occasion. Une tenue des plus adéquates pour une réception de ce genre… On aurait pu avoir une réception à la Maison Blanche mais parait-il, mon Parrain était à l’étranger donc malheureusement, je ne pourrais guère le voir aujourd’hui. J’étais singulièrement déçu de ne pas pouvoir profiter de l’une des personnes les plus importantes de ma vie. Fin, l’une des plus importantes se trouvait à mes côtés aujourd’hui… A notre arrivée à New York, une limousine nous attendait et on nous transportait jusque devant la porte des Kennedy. Je déglutis légèrement me demandant réellement ce qui se passait pour qu’ils nous convoquent de la sorte alors que d’ordinaire des réceptions de ce genre se prévoyaient des mois à l’avance. Ariane me prit le bras en me demandant si j’étais prêt… Je me tournai vers elle en souriant avant de murmurer : « Je me demande vraiment la raison pour laquelle ils nous ont convoqués ainsi à la dernière minute alors que le bal de fin d’année approche à grands pas… D’ailleurs, tu me devras une danse pendant le bal, d’accord ? Allons-y maintenant ! ». Un des domestiques vint nous ouvrir et bras dessus bras dessous, nous nous dirigeâmes vers nos parents qui nous attendaient dans la grande salle de séjour. J’affichai un sourire sur mon visage et sans lâcher Ariane, je saluai ses parents m’inclinant légèrement devant eux et en faisant une baise main à la mère, puis je saluai mes propres parents de la même façon que j’avais salué ceux d’Ariane…

sometimes, customs and traditions are stronger than a love story.

Il en faut beaucoup pour te faire quitter Harvard comme ça. Même pour un weekend, dans le fond tu te sentais rassuré de t'y rendre avec Dwight. Au moins, tu n'auras pas de mal à rentrer à Harvard après ce weekend "surprise" car c'est seulement quelques heures avant que tu as été prévenue pour ce repas arrangé. Sur le coup, tu te demandais le pourquoi de cette réunion sans oublier toute la famille qui allait se retrouver dans cette grande maison où n'importe qui pourrait se perdre. Arrivant devant la porte de la maison, tu as toujours détesté ce genre de "repas" même si petite tu passais plus ton temps à courir après Dwight qu'à rester tranquillement assise à table. Après tout, il faut bien profiter de sa jeunesse non ? « Je pense qu'on va vite le savoir » suite à la maladie de ta mère, tu savais parfaitement qu'elle n'aurait pas organisé de soirée de ce type avant d'aller mieux et faut croire que la maladie commence à replier pour la laisser vivre tranquillement. Souriant lorsqu'il t'as parlé du bal et de la danse, tu n'allais pas le laisser sans avoir au moins une danse. Après tout, c'est avec lui que tu as appris à danser et tu n'oublies pas le nombre de fois où tu as écrasé ses pauvres pieds. Entrant à l'intérieur après qu'un domestique à ouvert la porte, tu es peut-être une fille narcissique, prétentieuse et tout ce qui s'en suit, tu as toujours été proche des domestique. Après tout, ils t'ont élevé durant quinze ans et même si tu as fais les pires coups, les voir toujours aussi dévoué à ta famille, ça te réchauffe le coeur. Entrant dans le salon après avoir posé ta valise, tu as salué les parents de Dwight déjà présent avant de sentir ta mère venir contre toi pour te serrer contre sa poitrine. Un bonjour qui ne change pas avec les années « Maman, je vais bien, tu peux me lâcher. » dis-tu avant de te reculer pour reprendre ton souffle. « Je viens de perdre une journée de shopping pour trouver ma robe de bal, alors j'espère que c'est important. » la langue dans la poche ? Très peu pour toi. Tu ne passe jamais par quatre chemin.

Lorsque mes parents m’avaient appelé pour m’annoncer qu’on était invités à une réception chez les Kennedy, je me suis demandé ce qu’il se passait réellement parce que jamais auparavant, on n’avait été invités de la sorte. Il y avait toujours eu un peu de temps entre chaque invitation mais là cette fois-ci, c’était à la dernière minute comme si c’était très important. Et le pire c’était que je revenais à peine de la croisière des Eliots en Europe donc j’étais un peu fatigué en ce moment. Malheureusement, j’avais quand même été dans l’obligation de m’y rendre en compagnie de ma Ariane. Elle était comme ma sœur, on avait quasiment grandi ensemble étant donné le fait que nos parents étaient des amis de longue date… Bref oui si vous vous le demandez, je l’aime beaucoup Ariane et si elle n’était pas aussi proche, j’aurais tenté quelque chose avec elle… Notre vol ralliant Cambridge à New York s’était trop rapidement déroulé et nous voilà chez les Kennedy. Nous étions prêts à affronter ce qui nous attendait derrière cette porte mais avant qu’on y rentre, j’avais parlé du bal et en voyant le sourire d’Ariane, je lui murmurais à l’oreille : « On dansera ensemble, ne t’inquiète pas ! Cela nous rappellerait le bon vieux temps ! ». Elle savait de quoi je parlais mais pour l’heure, il était temps d’entrer. Un des domestiques était venu de nous ouvrir et nous voilà finalement à l’intérieur ! On avait salué nos parents respectifs tandis que la mère d’Ariane venait serrer sa fille dans ses bras. Je demeurais silencieux pendant cet échange tout en lançant des regards à mes parents… Ariane venait de poser la question qui trottait dans nos cerveaux depuis qu’on savait qu’on devait revenir à la maison pour ce fameux repas. « Allons à table, nous y serons plus confortables » répondait sa mère tandis que les parents s’avançaient pour se rendre jusqu’à la grande salle à manger… « Je n’aime pas trop l’impression que j’ai actuellement… Je sens que leur annonce ne va pas beaucoup nous plaire » murmurai-je à Ariane avant qu’on rejoigne les parents… Nous nous installâmes côte à côte attendant patiemment le début des hostilités.