La veille Alexys m’a envoyé un SMS pour me dire que l’ont doit se voir. C’est vrai. Alors aujourd’hui comme prévu je me suis rendu à la Mather House devant sa chambre pour revoir la nana qui m’a donné sa confiance à tort. Elle ne m’a pas renvoyé de message depuis.. J’ai toqué à al porte en attendant que l’on m’invite à ouvrir. Je sais que je dois lui dire. Lui avouer. Je suis trop mal d’avoir fait ce que j’ai fait dans son dos.
Normalement aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec Jorden. Je dois avouer qu'hier, j'avais super hâte de le retrouver parce qu'il me manquait or, aujourd'hui c'était beaucoup plus compliqué que ça. On m'avait fait des révélations et j'aurais préféré avoir le temps pour encaisser, réfléchir avant de l'avoir en face de moi. Par conséquent, je ne lui envoyais aucun texto et je décidais de rester à la mather house au lieu d'aller lui rendre visite. J'étais assise sur mon chambre en train de me fumer un joint, relisant mes cours d relations internationales lorsqu'on frappa à la porte. C'est ouvert ! Criais-je sans bouger d'un pouce. Soit je ne m'étais pas fait entendre, soit la personne derrière la porte avait vraiment envie de me faire chier. Je roulais des yeux, me levais pour ouvrir la porte et là... Jorden. Bah tiens ! Salut... Murmurais-je en m'écartant pour le laisser entrer. Bon bah finalement, je n'aurais pas pu le temps de réfléchir à ce que j'allais lui dire, ça sera de l'impression totale.
J’ai ouvert après qu’elle m’est crié de le faire. Je suis entré et j’ai eu le droit qu’a un petit salut. Je vois.. J’ai encore rien dit que ça part en couille. Je suis resté devant la porte après l’avoir refermée derrière moi. C’est tendu, ça ce sent. C’est tes cours qui te mettent comme ça ? Mains dans les poches je l’ai regardé un peu nerveux pour la suite. Soit elle le sait déjà soit j’en sais rien enfaîte.
En temps normal, je pense que je lui aurais déjà sauté dessus. Il m'avait manqué, il m'avait énormément manqué mais, je crois que j'étais beaucoup trop blessée par ce que j'avais appris pour dire ou faire quoique ce soit. Il entra, ferma la porte derrière lui et je lui répondis un simple petit salut, tout timide et réservé, chose que je n'étais pas. Il me demanda si c'était les cours qui me mettaient dans cet état ? Je fermais mon livre, replaçais mes cheveux et haussais les épaules. Ouais surement un peu... Les examens approchent je te rappelle. Et j'étais loin d'être une tête, je n'avais rien foutu cette année. Le renvoi de mon frère, l'épidémie, les problèmes avec les Romanov, le retour de Jorden, je n'avais pas eu une seule minute pour me consacrer à mes études. Mais y a pas que ça. Je crois que t'as un truc à me dire. Ajoutais-je en fuyant son regard au maximum.
C’est clairement pas les études qui lui font ça. J’ai soupiré regardant le sol un peu même carrément nerveux en sachant que de toute façons le moment va être venu d’annoncer que j’ai juste pas tenu ma promesse. J’ai de plus en plus avancé mes mains dans mes poches en regardant le sol. Je me suis avancé pour cette fois croisé le regard d’Alexys. Je crois que c’est pas la peine tu le sais déjà.. ! J’ai même pas osé bougé par honte. Limite j’ai envie de me barrer en courant pour esquiver pas assumer mais il le faut.
J'en ai rien à foutre des examens. J'arrive pas à me mettre dedans parce que je pense qu'à une seule et unique chose, c'est la connerie de Jorden. Je lui ai fait confiance. Je lui ai donné une seconde chance et je lui ai fait confiance. Y a quatre ans, je suis partie en vacances, il m'a trompé aujourd'hui il fait la même connerie ou du moins, une connerie similaire puisqu'il a tout de même embrassé la plupart des meufs présentes à l'anniversaire de Royce et bizarrement, ce n'est pas la chose qui me dérange le plus. Bah qu'est-ce que tu fous là alors ? Le questionnais-je naturellement avant de me lever et de croiser les bras. Tu devrais partir tant que je suis encore calme parce que j'te jure que ça va partir en couille cette histoire Jorden. Je soupire, je baisse la tête une nouvelle fois. Je suis énervée, très énervée contre lui, contre ce qu'il a fait et aussi contre moi d'avoir été aussi naïve.
Elle s’est levé pour croiser les bras. Ca ça veut juste dire que je suis dans la merde. Je l’ai regardé sortant les mains des poches. Presque avec un regard désolé. Ouais j’ai merdé. Vraiment. Sur le coup, la drogue, l’alcool.. Pour moi des pelles c’est juste pas tromper. Mais avec du reculs je me rends compte que moi j’aimerais juste pas qu’on me le fasse aussi. Enfin du moins peut être avant. Je m’en veux. J’en suis malade.. ! J’ai juste pas beaucoup dormi depuis et je me suis pris la tête avec tout le monde.. Je suis en déprimingyte aiguë. Enfin c’est fait c’est fait.. J’aimerais revenir en arrière me foutre une baffe pour mettre incrusté à cette soirée.
Il me faisait rire. Je suis désolée, j'aurais pas dû, je m'en veux. Rectification, il ne s'était pas excusé et pourtant, c'était la première chose à faire dans un cas comme celui-ci. Je ne voulais qu'une seule chose, qu'il quitte cette chambre et qu'il disparaisse de ma vie. Si à chaque fois qu'on se retrouvait loin d'un de l'autre, monsieur ne pouvait se contrôler, notre relation n'allait pas durer. Tu peux t'en vouloir parce qu'en plus d'avoir rouler des pelles à tout le monde, tu t'es tapée Maëlys je suppose ? Quelle belle surprise, elle est revenue ! Tu devrais être contente, t'as peut-être ta chance avec elle après tout. Je me mis à rire alors qu'il n'y avait rien de marrant, c'était juste nerveux. Je ne pouvais pas rester en place, il fallait que je bouge sinon, j'allais vraiment péter les plombs. Je décroisais mes bras, passais une nouvelle fois ma main dans les cheveux, arrachant quasiment ceux-ci tellement j'étais énervée. Bien sûr comme tu dis, ce qui est fait et fait. Et pour ce qui est de la baffe, je pourrais toujours te la mettre si tu sors pas d'ici rapidement ! Et encore, j'étais gentille. Putain j'avais envie de le tuer. C'est fait, c'est fait ! Ouais bah, fallait peut-être réfléchir avant aussi ! L'amour bordel, quelle connerie !
J’ai l’air con planté dans la chambre d’une Mather, chez les Mather. Cet à dire que là à tout moment je peux voir une tribu de vert venir me casser la gueule. Enfin là pour le coup je m’en fou. Alexys. Je suis désolé de ça.. Bourré, shooté.. Enfin voilà. Elle sait que je ne suis doué pour les excuses, et pour le coup il en faudrait de grandes. Me regarde pas comme ça ! Tu veux des excuses ? Qu’est ce que ça va changer.. Tu veux savoir ? Maëlys c’est juste le genre de meuf qui attires parce qu’elle est bien foutue ! Tu crois que je vais m’intéresser à une meuf qui a pas un pète de caractère ? Tu me connais meuf ? Je me suis assis sur le lit en regardant le sol comme un enfant grondé par ses parents.
L'alcool, la drogue, ce n'étaient pas des raisons valables. Moi aussi je faisais la fête, tout le temps telle une bonne mather. Je buvais en soirée, je fumais des joints et je savais me tenir malgré tout. Lorsque j'étais en couple, j'étais fidèle alors que Jorden, il ne savait pas se contrôler alors oui, j'étais énervée, jalouse, déçue et j'avais envie de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur or, ça allait faire mal et c'est pour cette raison que j'essayais de me retenir. Déjà t'as qu'à arrêter de prendre toutes les merdes que mon frère peut te filer ok ?! Je lève les yeux au ciel, désespérée par son comportement. On dirait un gamin de trois ans sérieusement. J'ai rien contre la drogue, rien contre la drogue dure non plus car il m'arrive d'en prendre de temps à autre -rarement- or Jorden, il part carrément en vrille et ça me tue parce que je tiens à lui. Je lui demande ensuite de quitter la pièce sauf qu'il n'a pas l'air de le faire de son plein gré du coup, je le laisse terminé et j'essaie de le tirer par le bras dans le but de le relever et de le trainer moi-même jusqu'à la sortie. J'en ai rien à foutre de tes excuses putain ! Sors d'ici... Jorden... Aller sors ! Va voir dehors, je suis sûre qu'y a pleins de meufs super bien foutues que tu pourras sauter comme tu veux ! Je tire encore, à deux mains maintenant mais y a rien à faire, je fais pas le poids face à lui. J'abandonne donc et je pars à l'autre bout de la chambre. J'en peux plus de lui, il me désespère.