Not lost i found you (Haytam)

Not lost, i found you

~ Aspen et Haytam ~

Je ne sais plus comment tout cela à commencé... Mais au fil du temps, il m'a fait confiance. Suffisamment pour me parler ce son amnésie, de tout ce qu'il avait pu perdre en une fraction de seconde. Dire qu'il m'a touchée ce serait trop de pitié et ce n'est pas la sensation que je veux lui donner. J'aime bien ce gars, il a cette petite touche encore enfantine, cet air de petit jeunot dont j'aime parfois m'amuser. La Dunster House était remplie en cette fin de journée, j'avais demandé à l'un des gars passant par là où se trouvait la chambre du jeune Haytam. Je me tenais en haut des marches, prenant le couloir de droit comme on me l'avait indiqué. Une fois devant sa porte, je tapais un bref coup avant de la pousser et d'entrer. J'avais masqué mes yeux les barrant d'une main. Winchester au rapport! Vous êtes visible jeune homme ou je dois garder les yeux fermés? J'avais un énorme sourire sur les lèvres. J'étais venue chercher le jeune homme pour aller boire un verre, discuter, passer un peu de temps avec lui. Je prenais alors le risque de jeter un regard, à cette heure peu de chance qu'il ne soit déjà sur le point d'aller se coucher et les bruits de la pièce ne m'indiquaient pas que je tombais dans un moment inopportun ou gênant. Il était assis à son bureau, me regardant un peu étonné enfin je crois. Ne me dit pas que tu es encore en train de réviser, si? Je me disais qu'on pourrait aller se boire un verre, qu'en penses-tu? J'étais alors venue jusqu'à lui déposant un bisou sur sa joue pour le saluer avant de lui ébouriffer les cheveux légèrement.

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Aspen & Haytam
Not lost i found you.

J’étais en pleine révision, un bouquin ouvert sur les genoux, un autre ouvert sur mon bureau, sans compter la pile sur mon meuble en bois et les livres s’entassant sur le sol. Médecine, je n’avais pas choisi le cursus le plus facile, à vrai dire je me disais parfois que si j’avais écouté mon paternel, je me la coulerais certainement douce sur une plage à préparer un discours, jouant avec les mots, ah la politique. Bref, j’avais beau avoir rattrapé le retard accumulé à cause de cette foutue amnésique, et être à nouveau major de ma promo, je ne pouvais détacher mon regard des bouquins que j’avais acheté il y a quelques semaines. Entre le Spring Break, celui à Hawaï et enfin ma péripétie à Paris pour sauver Poppy, je n’avais pas eu le temps d’en ouvrir un seul. Du coup, étant donné que mes insomnies étaient toujours présentes, je rattrapais mon retard, comblant ma soif de curiosité, et je comptais faire cela toute la nuit, mais c’était sans compter la visite inopinée d’une tornade blonde. Je sursautais alors que quelqu’un ouvrait ma porte, je reconnaissais directement Aspen, il n’y avait qu’elle pour entrer dans ma chambre sans gêne. « Hein mais Aspen, qu’est-ce que tu…Ouais je suis visible. » Je soufflais alors longuement, dépité, je savais d’avance que mes mots n’allaient pas servir à grand-chose. Je haussais alors les épaules et faisais rouler mes yeux au ciel, qu’est-ce qu’elle pouvait vraiment penser ? « Bah c’est bientôt les examens alors qu’est-ce que tu crois que je m’amuserai à faire, un scrabble ? » Elle s’approcha alors de moi et déposa un baiser sur ma joue. Je n’étais pas du genre tactile, au contraire, mais plus le temps passait, plus je me détendais en sa compagnie. « Rha arrête. » Je fronçais alors les sourcils et tentais de remettre ma tignasse en place, c’était une cause perdue d’avance.

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~ Aspen et Haytam ~

Au moins il me rassura sur sa visibilité, bien qu'en fait je n'en ai point douté et que de toute manière cela ne m'aurait pas impressionnée plus que ça, si cela n'avait pas été le cas. Je n'étais ni prude ni réellement gênée. Après tout petite tenue ou maillot à la piscine quelle différence. Je souriais alors que je le rejoignais à son bureau. Et oui il était encore en train de plancher sur son examen. Un scrabble? Hum non c'est aussi chiant que les révisions le scrabble. Après le bisou j'étais allée me poser sur son lit, le jaugeant du regard. Il avait parfois ce petit coté trop sérieux. Nous étions tous les deux en médecine et je savais parfaitement la somme de boulot que nous devions fournir. Je fis mine de réfléchir une petite minute et soudain je me mettais à lui débiter des choses presque incompréhensibles. Tu sais que j'essaie d'entrer chez les Cabot non? Tu sais pourquoi je crois que j'ai ma place là-bas? Parce que je suis aussi sexy et classe que les trois quart des nanas qui y sont déjà. Puis je suis fidèle dans mes amitiés, je pense que je ferais une frangine rose parfaites pour celles déjà présentes. Puis j'ai aussi un coté séducteur non? Tu trouves pas Haytam? C'est vrai regarde-moi c'est évident que c'est chez elle que j'aille, c'est inscrit dans mes gènes et sur mon joli minois? Hein? Ben dis quelque chose j'ai tord? lui lançais-je un peu trop rapidement. J'avais débité le tout d'un coup alors que je voyais l'étonnement se dessiner sur son visage. Il allait juste me prendre pour une folle mais, tans pis. Il n'appréciait pas beaucoup que je dérange sa précieuse tignasse mais, moi j'adorais ça. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Bon alors, tu m'accordes deux petites heures de ta petite vie? Je papillonnais presque des yeux dans le but de le faire craquer. Ce que je désirais c'était obtenir un oui à tout prix.

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Aspen & Haytam
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Aspen était comme une tempête au Texas, d’ailleurs je proposerai volontiers son nom pour la prochaine tornade. Sérieusement, cette fille, dès qu’elle débarquait dans ma chambre, avait le don de tout retourner, pas que les meubles, mon cerveau aussi. Elle me poussait sans cesse à sortir, à me confier, des choses que je n’aimais pas forcément faire. Elle dévalisait tout sur son passage, moi y compris. Je faisais alors une moue pendant qu’elle me parlait du scrabble. Elle avait vraiment de la chance d’avoir pratiqué la médecine en tant qu’infirmière, sinon elle aurait encore plus de boulot. Quoi que… j’ignorais comment elle faisait, à l’entendre elle ne prenait jamais le temps de réviser contrairement à moi. Il faut dire que j’étais un bourreau de travail, major de ma promo mais surtout un mec qui avait de l’avance sur le programme. J’aurais pu sauter une année si je l’avais souhaité, merci les révisions. « A vrai dire je n'en sais rien, je n’y ai jamais joué, mais si tu le dis… » Je me contentais de hausser les épaules et de me reconcentrer sur mes bouquins. Je griffonnais quelques mots à l’aide du crayon à papier que j’avais entre les doigts. D’un coup je relevais la tête, perplexe. Je fronçais alors les sourcils et toisais la jeune femme. Elle allait donc entrer chez les cabots, pas vraiment étonnant. « Hum… ouais, t’as l’air motivée en tout cas, et ce n’est pas la modestie qui t’étouffe mais ça on le savait déjà. » J’agrandissais mes yeux quelques secondes puis me reconcentrais à nouveau sur mes livres. Je soufflais alors, posant mon crayon alors qu’elle m’empêchait une fois de plus de me reconcentrer. Je posais tout et me tournais alors vers elle. « Deux heures ? Et tu comptes faire quoi exactement ? »

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~ Aspen et Haytam ~

Le scrabble mon dieu, super sujet de conversation en fait je pense que de ma vie, j'avais du y jouer une ou deux fois étant enfant. Disons que j'avais peu eu les même jeux que mes comparses de la noblesse anglaise. Je n'avais même jamais joué à la poupée ou alors je devais être très petite. Je haussais alors les épaules devant sa réponse blasée. Décidément il était incorrigible parfois il me donnait l'impression d'être un pince-sans rire. J'étais alors partie dans un délire sur mon entrée à la Cabot House, en fait mon portable dans ma poche était en train d'enregistrer toutes mes élucubrations à peu étranges et décalée à celle que j'étais réellement. Oh certes, j'aimais séduire parfois mais, rien de trop poussé, quelque chose d'assez léger. Me vanter ne me ressemblait guère. Alors quand il me répondit que la modestie ne m'étouffait pas je ne pu qu'en rire et c'est ce que je fis. En fait j'avais reçu une mission à accomplir pour les Cabot et je venais de la mener rondement même si cela donnait à Haytam une fausse opinion sur moi. Et bien tu es une bien piètre opinion de moi mon chou. dis-je pour marquer le coup même si en fait je m'en fichais un peu. Il découvrirait bien assez vite qu'il se trompait totalement sur moi. J'aimais bien le laisser découvrir qui j'étais au fur et à mesure de nos rencontres. Je soufflais alors de dépit. Je venais alors m'assoir sur le coin de son bureau en l'observant. Qu'est-ce que deux heures dans une vie. Parfois, j'ai l'impression que tu as un balai dans le cul Haytam. Boire un verre, vivre, parler, profiter. Une chose que tu devrais faire un peu plus souvent. Je lui avais lancé ça sans vraiment réfléchir, je ne cherchais pas à le blesser ou autre mais, la franchise était un de mes gros défauts. Après tout je n'étais pas la nana potiche et vaniteuse que mon physique supposait mais, bien une femme soldat qui avait connu un peu l'enfer.

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Aspen & Haytam
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Aspen était une fille débordante d’énergie, parfois un peu trop d’ailleurs. Je l’appréciais, je n’allais pas dire le contraire, seulement… Cette fille était parfois sans gêne, le genre de nana à prendre les devants, et il n’est pas rare d’entendre les hommes dire que ce genre de fille effraie. Personnellement je m’en fiche totalement car je ne voyais pas Aspen comme une quelconque prétendante, seulement elle avait parfois le don de me déranger lorsqu’il ne le fallait pas. J’adorais lire, être la tête dans mes bouquins, c’était probablement la seule chose sur cette terre qui me détendait, en plus d’un ciel étoilé ou de la pluie, il n’y a pas à dire, les choses pour me calmer ne se comptent que sur les doigts d’une main. Je fronçais les sourcils, à quel jeu était-elle en train de jouer ? « Ou justement, je sais peut-être bien des choses sur toi. » J’avais cette capacité de ne pas me connaître moi-même mais de rapidement connaître les autres. En un seul regard j’étais capable, par la déduction, de deviner des choses indispensables collant avec la personne en question. Je rangeais alors rapidement mes bouquins sur mon bureau puis me retournais vers la jeune femme qui était toujours dans mon lit. Je faisais une moue alors qu’elle me parlait de mon esprit coincé, j’aurais plutôt dit travailleur mais chacun son vocabulaire. Je faisais alors rouler mes yeux au ciel puis soufflais. « Je ne vois pas en quoi prendre des heures à un quelconque rapport avec un balai dans le cul, mais étant donné que tu insistes si gentiment… » Je me levais et me contentais de hausser les épaules, restant debout au milieu de ma chambre j’attendais qu’elle daigne m’exposer le programme qu’elle avait prévu pour nous deux, elle voulait que je bouge, d’accord, mais là c’était elle que j’étais en train d’attendre…

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Not lost, i found you

~ Aspen et Haytam ~

A ses dires, je regardais le jeune Dunster un peu étonnée. Je fronçais les sourcils. Ah oui, il pensait donc me deviner aussi facilement que cela? C'était assez bizarre et étonnant sachant que je ne lui avais jusqu'alors pas réellement parlé de moi ou encore de mon passé. Il devait juste me prendre pour une blonde de plus, un peu vaniteuse et prête à entrer chez les classieuses Cabot et pour une jeune femme de bonne famille aisée, voir même riche alors que du fric au final, je m'en fichais totalement. Je haussais alors les épaules. Au oui? Je suis bien curieuse de savoir ce que tu penses savoir sur moi au juste? Oui pour le coup il avait éveillé ma curiosité même si je doutais fort qu'il ne sache très exactement à quel genre de personne il avait à faire. Je venais de me lever de son lit, le regardant ranger finalement ses bouquins. Je le regardais avec une moue passablement réelle. En quoi je le trouvais coincé? Je pensais qu'il travaillait beaucoup trop et qu'il ne profitait pas suffisamment de sa vie. Et dieu sait à quel point je sais qu'il est opportun d'en profiter tant qu'on le peut. Dans le sens ou tu bosses toujours comme un dingue et que tu ne profites pas assez de ta jeunesse, mon cher. Tu sais la vie parfois elle peut te filer entre les doigts sans que tu ne t'en rendes compte. Et après c'est trop tard Haytam. dis-je en croisant les bras sur ma poitrine. Puis ce n'était pas deux petites heures sur la journée à sortir qui allait le tuer non? Mais, il ne semblait pas tellement d'humeur à m'accompagner ce soir. Je soufflais alors de dépit. Tu sais si tu as pas envie de sortir en ma compagnie ce soir, il te suffit de le dire et je te fiches la paix monsieur le coincé. Oui, il n'avait qu'à le dire et je sortirais boire un verre toute seule. J'avais l'habitude de l'être alors ce soir de plus, c'était pas un soucis.

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