(billander) 'tow' karma seems to take revenge

Je m'étais endormi comme une masse, comme à mon habitude après des voyages. Bon, j'étais rentré depuis hier de la Nouvelle Orléans mais même, l'avion m'a fatigué genre énormément et du coup, j'étais totalement à l'ouest. Aujourd'hui, j'avais tout de même fait en sorte de m'occuper un tant soit peu de la Mather House, bien que ce soit dimanche, le jour de repos. Et bah non, quand on est à la tête d'une maison de plus de trois cents membres, forcément le boulot est conséquent. Et du coup, le soir j'étais éreinté, tout simplement. Je m'étais affalé dans le lit de ma petite amie et je m'étais endormi comme une masse, elle à mes côtés. J'avais eu le temps quand même d'avoir des informations de Romane concernant l'enlèvement de Robyn et ses pistes menaient vers une maison non loin de Cambridge qui était potentiellement liée à tout ça. Il ne m'avait rien dit de plus, il devait voir avant par lui même avant de prévenir les autorités. La nuit s'est écourtée au moment où mon téléphone a sonné super tôt. La tête dans les vapes, j'entendais un officier de police me dire des trucs concernant le kidnapping de ma fille et ça m'avait tout de suite réveillé. Cependant, il m'indiquait quelques détails qui m'avaient interpelés. Par exemple, la femme avait été assommée et avait perdu du sang sans pour autant être entre la vie et la mort. Ma fille n'a pas été retrouvée cependant et est toujours introuvable. La panique s'emparait de moi. Une fois le téléphone raccroché, je me tournais pour réveiller ma petite amie sauf que, surprise, le lit est vide. Daafuck !? Putain non, ne me dites pas qu'elle a encore eu une crise de somnambulisme ou je ne sais quoi qui l'emmène à perpète. Soupirais, sentant la panique m'envahir, je me rhabillais tout de même puisque l'officier que j'avais eu au téléphone m'avait indiqué l'adresse où était retenue captive ma fille et je voulais m'y précipiter, mettant pour l'instant de côté le problème Billie. Une fois habillé, je me ruais sur la porte pour sortir sauf que je fus stoppé net par une certaine vision : Billie était là. Ma fille aussi.

Des hurlements, beaucoup de hurlements. Certains étaient les miens, d'autres non. Je revivais ce que j'avais vécu deux ans plus tôt avec Roxanna seulement cette fois, ça n'était plus en rêve que je revoyais la scène. Non, c'était bel et bien réel. Encore une fois j'étais recouverte de sang, dont une partie qui ne m'appartenait pas. Je n'avais pas le temps de me sentir dégoûtée, ni de vérifier quoi que ce soit, j'avais couru dans la pièce d'à côté, attrapé l'enfant qui pleurait dans le berceau et j'avais mis les voiles. Je me rappelais vaguement avoir tenté de la calmer, la bercer pour l'apaiser, mais ses pleurs avaient continué et je n'avais pas voulu m'attarder ici. À mesure que les minutes passaient, mon cerveau brouillait tout ce qu'il venait de se passer et sans que je comprenne comment, je me retrouvai devant ma confrérie, Robyn contre moi, endormie la tête dans mon cou. Elle avait tellement grandi que je vérifiai plusieurs fois qu'il s'agissait bien d'elle dans mes bras. Je ne l'avais portée qu'une fois depuis qu'elle était née, mais je n'avais jamais oublié la sensation .. Et cette nuit, elle était différente. J'étais complètement désorientée, paranoïaque, à bout de nerfs et à deux doigts de m'effondrer au sol mais je continuai quand même d'avancer, entrant tel un zombie dans la maison endormie. Je montai les escaliers en grimaçant, maintenant le bébé comme je le pouvais contre moi. Je longeai enfin le couloir qui menait à ma chambre, je ne savais même plus ce que je comptais y trouver, ni même si j'étais au bon étage, mais j'avançais. Au moment où j'arrivais en face de ce que je pensais être ma porte, elle s'ouvrit à la volée, me faisant faire un bond en arrière et resserrer mon emprise sur le corps de Robyn. Il me fallut un moment pour reconnaître Alexander ; mon regard se remplit de larmes qui refusèrent de couler sur mes joues et je le regardai sans savoir quoi dire, ni quoi faire. Je restais plantée devant lui, mes bras serrés autour de sa fille. J'étais appuyée à la rambarde derrière moi, mes jambes ne recevant aucune information de la part de mon cerveau qui était aux abonnés absents.

Quand j'avais ouvert la porte dans la précipitation pour retrouver la brigade de police à l'endroit convenu, je m'étais retrouvé face à face avec ma petite amie. Enfin, ma femme pour être plus précis. Elle était là, contre la rambarde avec ma fille dans ses bras. D'une analyse rapide, je remarquais qu'elle avait du sang sur elle. Le sien ? J'en avais aucune idée. Tout ce que je pouvais dire, c'était qu'elle était dans un sacré état et je voyais bien qu'elle avait besoin de se reposer. Je m'approchais alors doucement d'elle, regardant alors Robyn dans ses bras qui dormait on dirait. "Viens là.." Je venais prendre Billie dans mes bras, prenant soin de ne pas étouffer ma petite fille. J'étais loin d'être brusque, au contraire, et je ne savais pas trop quoi faire. Aller dans la chambre et la laisser reprendre ses esprits ou bien aller directement au commissariat pour une déposition. J'optais pour la chambre, puisque le commissariat risquait de l'assommer plus qu'elle ne l'était déjà. "Passe-la moi, on va aller dans ta chambre, le temps que tu reprennes tes esprits, ok ?" disais-je en m'étant écarté. Mes bras tendus devant moi, je lui demandais de me passer ma fille, que j'avais besoin de tenir dans mes bras. Certes, elle dormait, mais là elle avait été enlevée pendant près de deux mois et elle avait tellement grandi.. j'avais juste besoin de la sentir dans mes bras.

J'avais eu un instinct défensif en me reculant lorsque la porte avait été ouverte violemment. Depuis que j'étais partie de cette putain de maison, je regardais par-dessus mon épaule toutes les trente secondes, sursautais au moindre bruit alors là, autant dire que j'avais directement pris peur. Je serrai Robyn un peu trop fort contre moi, je le sentais, mais elle ne se réveillait pourtant pas. Alex restait en face de moi et je me contentai de le regarder sans avoir la moindre notion de quoi faire. « Viens là.. » Je me rendis compte qu'il était près de moi, me faisant sursauter à nouveau. J'avais comme des absences depuis tout à l'heure et quand il me prit dans ses bras, j'étais tellement mal à l'aise que tout mon corps se tendit contre lui. C'était comme si je n'étais plus dans ma propre enveloppe corporelle, j'avais l'impression d'être complètement ailleurs. « Passe-la moi, on va aller dans ta chambre, le temps que tu reprennes tes esprits, ok ? » Mes jambes se mirent à avancer et une fois dans ma chambre, je me retournai vers lui pour décoller Robyn de ma poitrine et la lui déposer entre les bras sans un mot. Il me semble que je sentis Simon contre mes jambes, mais j'avais tellement mal dans l'intégralité de mon corps que je n'étais plus sûre de rien. Tout ce qui comptait, c'était que Robyn était là. Pas ce que j'avais fait ce soir, pas l'état dans lequel j'étais, juste qu'elle était enfin de retour auprès de nous. Mes yeux étaient fixés sur Alex qui la tenait dans ses bras, même si je ne les regardais pas réellement. La seule chose dont j'étais consciente, c'était que je ne voulais pas briser leur moment, alors je m'éclipsai sans un bruit, rejoignant la salle de bain et fermant la porte le plus doucement possible. Mon regard tomba sur la trace rouge que je laissai sur la poignée et je me mordis la lèvre alors que je sentais toujours ces larmes me brûler la rétine. Débout près du lavabo, je fixai mes mains en sentant ma respiration s'accélérer et ma panique s'intensifia dès que je perçus mon reflet dans le miroir. J'ouvris l'eau d'un mouvement incontrôlé et je me mis à frotter mes mains pour me débarrasser du sang, mais plus je frottais et moins je me sentais bien.

Je préférais faire abstraction du recul qu'elle avait eu quand j'ai ouvert la porte et me concentrer sur elle ainsi que sur ma fille qui étaient toutes les deux face à moi. Je ne savais pas trop comment réagir, surtout comment gérer Billie qui était clairement dans un état non habituel. Je la prévenais alors par des paroles que je la prenais dans mes bras et pourtant, ça ne l'avait pas empêchée de sursauter, ce qui évidemment, me faisait froncer des sourcils. What the fuck is just happening ? J'avais peur pour elle et pour l'état dans lequel elle était. Pourquoi était-elle comme ça ? Que s'était-il passé pour qu'elle en perde sa voix et qu'elle soit si craintive ? Une fois que je m'étais défait d'elle, je l'invitais à aller dans la chambre et, ensuite seulement elle me donnait ma fille. Je refermais la porte derrière moi et je la laissais faire ce qu'elle avait à faire, que ce soit Simon, se changer ou faire ce qu'elle voulait. Moi, je serrais juste fort ma fille dans mes bras, heureux de la retrouver saine et sauve. Elle dormait encore mais je n'en avais rien à faire, elle était là et c'était le principal. Je restais donc planté debout, mon visage contre le crâne de ma petite fille et je la gardais simplement dans mes bras. Reprenant doucement conscience de la réalité, je remarquais que Billie n'était plus dans la pièce. Ce n'est qu'en entendant l'eau couler que je me rendis compte qu'elle était dans la salle de bains. Je gardais Robyn dans mes bras quand je vins ouvrir la porte de la pièce en question, regardant ma femme faire ce qu'elle faisait, tentant de découvrir ce qui s'était passé sans dire ne serait-ce qu'un mot.

Le bonheur d'avoir retrouvé Robyn ne réussissait pas à m'atteindre, j'étais tellement en état de choc que je ne réussissais pas à voir que c'était une bonne chose. Parce que j'avais dû faire un truc horrible pour réussir à la récupérer et même si je m'étais promis cent fois de le faire depuis qu'elle avait disparu aux mains de cette folle, il y avait un pas entre penser quelque chose et passer à l'acte. Et j'étais tellement mal, ça m'en filait la nausée et ce putain de sang, j'avais beau frotter j'avais l'impression qu'il continuait d'affluer. Ce qui me faisait penser que peut-être qu'il m'appartenait en fait. Non .. celui sur mes mains, c'était le sien. Je déglutis, me sentant suffoquer petit à petit et levai mon regard sur mon reflet dans le miroir. Un gros paquet de sang avait coagulé près de mon arcade sourcilière alors je me penchai au-dessus du lavabo pour frotter, grimaçant non pas pour la douleur sur mon visage mais par celle dans mes côtes. Je me redressai, retirant avec panique mon tee-shirt maculé de sang et après l'avoir jeté au sol, je découvris un énorme hématome en travers de mon ventre. Plus j'observais mon corps, plus je découvrais des blessures et c'était sérieusement en train de me rendre cinglée. J'avais du sang partout, comment est-ce que c'était possible ? Je n'avais pas le souvenir d'une telle boucherie .. Mais en même temps mes souvenirs étaient tellement brouillés. Sans plus attendre j'entrai dans la douche toute habillée, mes chaussures encore aux pieds et j'allumai l'eau froide pour me foutre dessous, sentant enfin les larmes qui étaient retenus entre mes paupières se mettre à couler le long de mes joues. Mais l'eau glaciale aidait, ça m'aidait à calmer mon état de panique peu à peu. Je passai mes mains partout sur mon corps pour aider le sang à mieux circuler dans mes veines et je terminai en frottant mon visage. À mes pieds, l'eau était rose mais je ne préférais même pas baisser les yeux pour continuer de constater ça. Je regardai autour de moi, mon regard tombant sur mon mari, qui me regardait sans un mot. « J'savais pas que t'étais là .. » dis-je en m'adossant au mur avec le jet d'eau me coulant toujours à moitié dessus, me sentant exténuée.

Ma fille dans les bras, je laissais ma femme s'en aller dans la salle de bains pour s'occuper d'elle. J'imaginais très bien que ça ne devait pas être très confortable d'avoir du sang partout, surtout si ce n'est pas le sien. Enfin, j'espérais que ça ne soit pas le sien. Seulement, je ne m'en assurais pas tout de suite, préférant avoir ma fille dans les bras, qu'elle sente la présence de son papa tout près d'elle et qu'elle se sente en sécurité. Je ne savais pas trop comment ce dernier mois s'était passé pour elle et, bien heureusement, elle ne s'en souviendra jamais. J'espérais aussi qu'elle oublie cette femme et l'influence qu'elle pourrait avoir sur elle, pour se concentrer principalement sur nous, Milena, moi, Billie et les autres proches qu'elle pouvait avoir. Sentant la petite endormie, je me dirigeais vers la salle de bains pour aller voir Billie qui était visiblement sous la douche. Je me posais, silencieusement, contre le bord de la porte et je la regardais, sans un mot. Finalement, son regard croisait le mien et elle ne bronchait pas, elle s'adossait au mur en ajoutant "J'savais pas que t'étais là .." Elle était clairement dans un sale état et je ne savais pas du tout ce qui s'était passé, le pourquoi du comment elle était comme ça et.. forcément, la curiosité l'emportait. "Ca va..? Fin... Il s'est passé quoi pour que tu sois dans un tel état ?" Je voulais pas paraitre trop gourmand en informations mais finalement je l'étais. J'voulais savoir pourquoi ma femme était restée silencieuse depuis son arrivée et pourquoi elle avait plein de sang sur elle.

Mon rythme cardiaque était à son apogée depuis un long moment, refusant de redescendre à une constante normale pour me permettre de souffler. Non, j'étais dans un état de panique total, en pleine crise de nerfs alors que j'essayais de retirer ce sang de moi, ne cherchant plus à savoir à qui il appartenait. Elle ou moi. Les deux. Le jet d'eau froide coulait sans pitié sur mon visage, ramenant mes esprits petit à petit et réveillant entièrement mes sens, me faisant grincer de douleur chaque fois que je faisais un mouvement un peu trop brusque. Enfin, je repérai Alex près de la porte qui me regardait, avec un air confus. « Ça va..? Fin... Il s'est passé quoi pour que tu sois dans un tel état ? » Je reportai mon regard sur le tuyau de la douche et repérai du sang coincé sur mon alliance. Donc je la retirai et la nettoyai au savon avant de la rincer et la remettre. Je sortis ensuite du bac de douche et allai m'installer sur le rebord de la baignoire, montant une jambe puis l'autre pour retirer mes chaussures, l'effort me faisant couiner de douleur. « J'ai juste eu .. quelques difficultés à la récupérer .. » Je déglutis en sentant mon regard s'embuer à nouveau et je me relevai pour retirer mon jean avant de m'envelopper dans l'une de mes géantes serviettes en coton. « Comment elle va ? » lui demandai-je d'une petite voix, mon regard fixé sur sa fille. Dans ma précipitation, je n'avais pas vérifié si elle n'avait rien physiquement parlant.

Je la regardais sous la douche, encore toute habillée. Je ne savais pas ce qui s'était passé dans la maison où ma fille était retenue captive et j'avais envie d'en savoir plus tant ça me stressait de voir ma femme dans cet état. Je ne savais pas de quoi il en retournait, la gravité de la chose et.. ça m'effrayait. Bon, je savais pas dans quel état était la femme et ça me faisait peur avec tout le sang qu'elle avait sur elle. Mais je restais calme, ne me faisant pas de film avant de connaitre l'histoire. Je lui demandais alors si ça allait mais elle me répondait pas. Elle préférait se concentrer sur sa main et sa bague. Puis elle se décidait à sortir tandis que je restais à ma place, gardant ma petite dans les bras. J'étais tenté de rester calme mais l'incompréhension de la situation me stressait énormément. Je tentais de camoufler tout ça malgré tout. "J'ai juste eu .. quelques difficultés à la récupérer .." finissait-elle par m'avouer en retirant tant bien que mal ses chaussures. Elle se déshabillait par la suite avant de s'enrouler dans une grande serviette. "Comment elle va ?" Je déposais mon regard sur ma fille, l'observant dormir dans mes bras, alors qu'elle avait attrapé mon t-shirt et le serrait dans sa petite main. Relevant le regard, je haussais les épaules légèrement. "Elle a l'air de bien dormir dans mes bras sans vouloir me quitter. M'semble pas avoir vu la moindre trace de violence en tout cas... mais va falloir que je l'emmène au poste de police pour leur dire qu'elle va bien." Je venais m'installer à côté d'elle sur le bord de la baignoire. "Et toi tu dois aller à l'hôpital, dans dans un sacré état... et tu m'as toujours pas dit ce qui s'était passé."

Face à mon mari, je minimisai la panique qui me secouait en lui disant que j'avais juste eu quelques difficultés à récupérer sa fille. Putain, je devais vraiment passer pour une cinglée. En fait, je n'étais pas mieux que l'autre folle qui avait enlevé Robyn. Vu ce que j'avais fait ce soir, je devais aussi avoir un grain, quelque chose qui n'allait pas, n'importe quoi. Et j'essayais de faire passer ça pour une simple petite embûche sur mon chemin, bordel mais je déraillais. Je lui demandais comment allait sa fille pour me concentrer sur autre chose, sur ce qu'il y avait d'important. « Elle a l'air de bien dormir dans mes bras sans vouloir me quitter. M'semble pas avoir vu la moindre trace de violence en tout cas... mais va falloir que je l'emmène au poste de police pour leur dire qu'elle va bien. » Je me mordis la lèvre en l'entendant parler de commissariat. Putain, mais qu'est-ce que j'avais fait ? Pourquoi je les avais appelés ? Peut-être le dernier fragment de raison qui traînait encore en moi, dans un moment de lucidité. « Et toi tu dois aller à l'hôpital, dans dans un sacré état... et tu m'as toujours pas dit ce qui s'était passé. » J'essuyai encore mon visage, voyant une traînée de sang se déposer sur la serviette blanche. Je laissai le coton appuyé contre ma tête quelques secondes, peinant à respirer parce que ça y est, la panique me gagnait à nouveau. « J'peux pas aller à l'hôpital .. » J'savais même pas ce que je pouvais faire. Rester ici n'était pas une solution en tout cas parce que c'était là qu'ils allaient chercher en premier. Putain, j'allais encore devoir fuir ? « Je .. j'crois que .. j'me suis battue avec elle .. » Je fermai les yeux, ma respiration saccadée amplifiant la douleur dans mes côtes par cent. Les larmes n'affluaient même plus sur mon visage, j'étais juste vidée, sous le choc. « Alex, j'suis pas sûre .. j'suis pas sûre qu'elle ait été en vie quand j'suis partie ... » Je resserrai la serviette autour de mes épaules en regardant le sol et me mis à maudire ces larmes qui refusaient de venir et qui me feraient pourtant tellement de bien.