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Ce matin, tu n'avais aucune envie de te lever pour aller en cours. Tu serais bien restée au lit toute la journée si ta mère n'était pas venue te réveiller, et limite te sortir du lit par la force. Du coup, tu t'étais traînée jusqu'à la salle de bain afin de te préparer. Tu avais vraiment une salle tête, et tu n'allais pas pouvoir faire grand chose parce que tu étais en retard ce matin encore. Tu te hâtais alors de te brosser les dents, de mettre du fond de teint, de la poudre et du mascara. Tu retournais dans ta chambre pour enfiler rapidement un jean très serré taille haute, un t-shirt court et un gilet. Puis tu descendais afin de prendre ton petit déjeuner. Tu adressais à peine la parole à ta mère et à ton frère qui avait déjà quasiment terminé. L'ambiance à la maison était catastrophique en ce moment. Tes proches ne comprenait pas ton nouveau caractère et ton comportement, et toi tu ne supportais pas qu'ils ne fassent pas d'effort pour essayer de comprendre. Les seuls à qui ça ne semblait pas déranger, c'était tes grands parents paternels, (anciens) roi et reine d'Italie, qui te chouchoutaient toujours, quoi que tu fasses. Malheureusement, tu les voyais bien trop peu à ton goût. Une fois prêts, ta mère vous emmenait au lycée, ton frère jumeau et toi. Le trajet fut bien trop court, tu arrivais trop rapidement devant le grand bâtiment où tu allais passer les prochaines heures. Tu avançais dans les couloirs, sans grande conviction, ne daignant même pas dire bonjour aux personnes qui te regardaient ou qui s'avançaient vers toi. La seule que tu cherchais vraiment, c'était ta meilleure amie, Alessia. Et tu ne tardais pas à l'apercevoir dans l'un des couloirs. Tu t'avançais vers elle tandis qu'un léger sourire se dessinait sur tes lèvres couverte de gloss Dior. "Alessia !" tu lui faisais deux grosses bises sur les joues. "Ça va ?" demandas-tu par politesse et habitude, parce que s'il y avait des choses à dire, vous parlerez à l'abri des oreilles indiscrètes un peu plus tard. "C'est le nouveau sac dont tu m'as parlé ? T'as tellement de chance que ta mère soit aussi fan de mode que toi et qu'elle accepte de t'acheter tout c'que tu veux." dis-tu en regardant son nouveau sac hors de prix, qui allait faire plus d'une jalouse. Toi, le seul truc qui te rendait un peu jalouse c'était le fait que ta mère veuille te faire vivre comme une jeune-fille normale et non pas comme une princesse. Bien sûr que tu avais des trucs de marques hors de prix, mais bien souvent c'est ton père ou ta famille paternelle qui te les achetaient. Ou alors ta maman, quand elle était de bonne humeur et que tu insistais suffisamment. Vous vous avanciez toutes les deux vers vos casiers, qui étaient côte à côte, ignorant tout les autres élèves qui vous entouraient.
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