ALEXZANDER B-D LOMBARDI. ► Ansel Elgort.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle expectancies et j'ai dix-sept ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à autre.  J'ai apprécié que ce forum soit extrêmement actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Ansel Elgort comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart. Je fais environ 200 à 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ J'aime bien les petits pois.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?)

Je suis un drogué.
J'ai mal et cette souffrance ne s'atténuera jamais. Pourquoi fais-je tout ça ? Pourquoi je m'obstine à lutter contre cette torture qu'on nomme la vie, qui m'anéantit un peu plus chaque jour ? Je ne sais pas, je ne sais plus. C'est le néant en moi. Cette blessure qui m'a déchiré le cœur auparavant ne se referma jamais.


Silencieux, je regardais la scène qui était en train de se dérouler devant moi. Je ne parlais pas, car j'avais trop peur. Des frissons s'emparèrent de mon corps, l'angoisse prenait place dans mon estomac. Je ne savais que faire. Mon père était mort il y a quelques jours, et j'étais seul plus que jamais. -Ah oui, devrais-je certainement précisé que mon père était italien, ce qui explique alors le nom de famille que je porte.- Devais-je l'appeler lui, cet homme qui me dégoutait tant, mais qui était le seul à savoir comment la guérir ? Non, je ne pouvais pas, c'était au dessus de mes forces. Je n'avais pas le courage d'adresser la parole à l'homme qui avait mit la vie de ma mère en péril. Haletant, je me dirigeais vers la porte d'entrée. Je me souviens que je ne me sentais pas bien, que j'avais besoin de prendre l'air au risque de m'évanouir. Je m'étais recroquevillé à terre, contre le mur de la maison. Je pleurais. À cette époque, j'avais quinze ans. J'ai laissé ma mère mourir.

Depuis, je me sens terriblement coupable. Je culpabilise un peu plus tous les jours, et je me dit que si je me suis retrouvé aussi seul ce n'est que de ma faute, rien que de la mienne. Le soir de sa mort, je suis parti. J'ai fugué. Je ne comprenais pas pourquoi, je ne savais pas que ma mère était tombée dans le cercle vicieux de la drogue. Et tout ça par sa faute. Mon beau-père, ce dealeur.
Je ne pris même pas la peine de refermer le portail derrière moi. À quoi bon. Je ne comptais pas revenir, de toute façon. Mes jambes accélérèrent, sans même que je ne m'en rende compte. C'était comme si mon cerveau ne marchait plus, que c'était mes pieds qui commandaient. Mes pensées étaient brouillées, tout comme ma vue. Je voyais flou. Le monde autour de moi ne reflétait que cette réalité si puérile et qui me dégoutait tant. Avez-vous déjà ressenti cette sensation ? L'impression que tout vous échappe, que la vie s'est bien foutu de votre gueule ? Moi, oui. Il faisait noir, il pleuvait et j'avais froid. Mais je marchais quand même. Je ne savais même pas où j'allais, je prenais des chemins au hasard, me retrouvant parfois dans des culs-de-sac. Au bout d'un moment, marchant toujours, un bruit strident se fit entendre un peu plus loin en ville. Comme le cri aigüe d'une femme. Il était tard, dans les environs de trois heures du matin, et je pensais être le seul à errer encore dans Brooklyn. J'étais intrigué, certes, mais je ne savais pas quoi faire. Lui prendre la main et lui dire que c'était la vie ?! Non. Déjà, c'était totalement ridicule. Et de deux, je me voyais mal aller réconforter une femme que je ne connaissais même pas qui était apparemment dans le même état que moi. Mais ma curiosité pris le dessus. Je pris le chemin inverse, celui qui était à l'opposé du mien. Retenant mon souffle, j'arrivais dans la ruelle où le cri avait retenti quelques minutes plus tôt. Je ne voyais rien. Les lampadaires n'éclairaient plus rien, et les bâtiments me rappelaient un film d'horreur vu dernièrement. J'en avais la chair de poule. Mes pensées toujours brouillées, mes larmes coulaient sans même que je ne m'en rende compte. Je revoyais sans cesse ma mère mourir sous mes yeux, son regard vide dirigé vers moi... Elle était morte, mais je n'arrivais pas à me faire une raison. Ce n'était que de ma faute. J'aurais du l'appeler, même si c'était l'homme le plus dégoutant au monde, le plus répugnant et celui que je détestais le plus... J'aurais du, mais je ne l'ai pas fait. Parce que je suis un égoïste. Elle qui m'avait donné tant d'amour, qui me séchait mes larmes lorsque je pleurais, qui me racontait des histoires avant de dormir, qui m'achetait mes jouets favoris pour mon anniversaire même lorsqu'elle n'avait pas les moyens... Je l'aimais, mais elle est partie.
Une main froide se posa sur mon épaule. Mon cœur se mit à battre comme jamais. Et tout ça en une seconde et demi. Je n'avais pas envie de tourner la tête, je ne voulais pas savoir qui était cette personne. Mes mains étaient à présent moites, et je sentis la sienne glisser le long de mon dos avant de l'enlever de mon corps. C'était une homme, j'en était maintenant sure. Sa voix résonna dans la ruelle.

« - A présent tu vas venir avec moi. On va déménager. Tu viens, magne-toi ! »

Je le sentais tourner autour de moi, me scruter de haut en bas. J'avais les yeux fermés, je ne tenais pas à voir son visage. L'homme dont je redoutais le plus de voir.
Je ne le supportais plus. Lui non plus d'ailleurs, ne me supportait pas, ce pourquoi il était parti je ne sais où alors que l'on venait à peine d’atterrir sur les terres américaines. Il reçut un coup de téléphone dont j'ignorais l’appelant et la raison du pourquoi son air fut si inquiet ce jour-là, mais je m'en préoccupais peu. Après quoi, quelques mois suivants me voilà emménagé dans un petit appartement non-loin d'une université nommée Harvard.