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Je connaissais les bals. J'avais participé à celui de mon école précédente en Australie, où j'avais du porter un affreux costume qui était trois fois trop grand pour moi. Je sentais déjà l'odeur des roses en boutonnière, la musique vous emplissant les oreilles ou bien encore le rire et les larmes de certain. J'y avais été accompagné de ma victime à ce moment-là, celle que je voulais faire souffrir de tout mon âme et pour mettre ce plan à exécution, je devais être irréprochable et lui faire croire que j'étais tout à elle. Quelle stupidité ! J'étais aveuglé par la rage et la colère, la passion et l'envie, et j'étais jeune et empoté. Une des raisons pour laquelle, j'avais mûrit et que je ne rigolais plus comme un gosse de trois ans quand on m'embrassait sur la bouche en soirée. Même, j'avais arrêté de me mêler aux autres, préférant le retrait, le calme et la sérénité. Je savais que mon comportement pouvait paraître rabats-joie mais je m'en foutais, on avait qu'une vie et c'est ainsi que je voulais mener la mienne, afin de ne plus commettre d'erreur. Cette année, je comptais y aller, avec ma colocataire, plus pour lui faire plaisir qu'autre chose étant donné que ce genre de fête était barbant à mon goût et casse-tête. Des couples se formaient, d'autre se décousaient et enfin, les coups d'un soir incompatibles arrivaient. Bref. C'était une vrai foire. Aujourd'hui, Abygaëlle m'avait demandé de venir la rejoindre dans une boutique pour choisir sa robe, et comme d'habitude j'acceptai sans en entendre plus. La jeune femme me plaisait, de par sa différence de caractère mais aussi parce qu'elle n'allait pas rencontré une amie et l’appeler par un prénom ridicule avec une voix de blonde effarouchée. En tout cas, si un jour, j'avais la chance de voir ça, une petite vidéo ne serait pas de refus. Me rendant à la boutique, habillé d'un simple tee-shirt à motif, d'un jean ainsi que ma veste en cuir, je passais la porte en entendant une petite sonnerie, déclarant mon arrivé à la propriétaire de ce bâtiment. Je m’installais alors dans un fauteuil en l'attendant arrivé, à moins qu'elle le soit déjà et que mon regard n'est pas encore rencontré le sien.
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