VINCENT NATHANIEL CALLAGHAN ► James Franco.

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle RUNAWAY et j'ai dix-huit ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site. J'étais déjà présent sur le forum sous les traits de Andreas-L. Giaconi (winthrop). J'utilise james franco comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par stace. Je fais environ 300 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲   
Je souhaite ▲
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Dix mars 88, naissance de Vincent Nathaniel James : premier fils de la génération pour les Callaghan. Je fus également le dernier. Issu d'un père avocat, d'une mère designer et surtout d'un grand père premier ministre, je n'ai jamais manqué de rien. J'ai vécu toute mon enfance dans le magnifique centre ville de Londres, dans un appartement luxueux en face de Big Ben. J'ai la belle vie, je le conçois parfaitement. Seulement, je n'ai pas eu une enfance comme les autres. Mes parents voyaient ça comme une chance, moi je voyais ça comme une coupure au monde extérieur. J'ai eu droit à l'école à la maison, avec un professeur particulier qui venait me donner cours tous les jours. J'en devenais fou. Je n'avais aucun ami étant plus jeune, constamment cloîtré dans l'appartement familial. Les seules fois où je rencontrais des enfants de mon âge, c'était au jardin d'enfant puis aux terrains de foot - même si mes gardes du corps obligatoires me scrutaient toujours sans ciller. J'étais tout le temps surveillé, de peur qu'il m'arrive quelque chose. Avoir une famille puissante, ce n'est pas facile tous les jours.

Dès que je fus en âge de me marier, mes parents ne perdirent pas de temps. Il fallait absolument que je fasse perdurer le nom des Callaghan, quoi qu'il en coûte. Bien entendu, je ne pouvais pas choisir n'importe qui et je n'avais pas mon mot à dire sur grand chose. Quand j'y repense, j'avais vraiment l'impression d'être dans les années 20, où les parents choisissaient l'heureux élu de leur enfant. J'ai vécu exactement la même chose. On devait me trouver la fille parfaite - politiquement et richement parlant évidemment. Après quelques mois d'intenses recherches de la part de ma mère, celle-ci m'annonça qu'elle avait enfin trouvé chaussure à mon pied. J'avais maintes fois tenté de la raisonner, de lui dire que je n'en avais pas envie.. rien à faire. Ces menaces, telles que me couper les vivre, m'avaient toujours effrayé. Sans avoir réellement le choix, j'avais été contraint d'accepter la venue de cette femme. Ma future femme. Mon dieu, rien que d'y penser, j'avais envie de vomir. J'avais seulement vingt deux ans, et ma vie toute tracée. Je devais faire de brillantes études, que j'avais d'ailleurs commencé à la prestigieuse université de Cambridge en Angleterre. Quelques semaines après m'avoir présenté cette femme, Juliette, j'étais marié. On nous a vite donné une propriété, dans laquelle nous pourrions prospérer et faire de nombreux héritiers. J'étais complètement déconfis, et quiconque me connaissait un minium savait que je n'étais pas ravi. D'ailleurs, cet état d'esprit que j'avais n'a pas mis longtemps à arriver aux oreilles des mauvaises personnes.

Un soir, alors que j'étais entrain de travailler sur mon ordinateur dans le salon de notre maison, j'ai entendu un cri horrible. Puis un coup de feu. C'était Juliette. Sans attendre une seconde, je suis monté à l'étage pour constater ce qui était inévitable, mais que je ne voulais pas m'avouer avant de l'avoir vu de mes propres yeux. Juliette était allongée dans notre lit, dans une mare de sang, une balle dans la poitrine. Je crois que j'ai pleuré, je ne m'en souviens plus. Le choc avait été tellement violent. Malgré notre mariage de force, je l'aimais bien. On s'entendait plutôt bien et elle allait surement me manquer. Ce soir là, j'ai évidemment appelé une ambulance, espérant qu'elle est encore une chance de vivre. Sans résultat. Juliette est morte sur le coup, d'après ce que m'ont dit les médecins. Alors que je pensais avoir vécu le pire drame de ma vie, c'est le lendemain de sa mort que les flics vinrent toquer chez moi. On ne l'avait même pas enterré qu'on venait me soupçonner de meurtre. Alors comme ça, on croyait que j'avais tué ma propre femme ? Ça ne m'étonnait pas le moins du monde, toute la population londonienne avait eu vent du fils héritier marié à une jeune française par arrangement. N'importe qui voulant du mal à ma famille aurait tout fait pour m'accuser. C'est ce qu'il se produisit. On a retrouvé des empreintes sur le corps de ma femme, du sang sur mes mains - car je l'ai pris dans mes bras en espérant qu'elle ne soit pas morte - et ce furent les indices de trop. Le procureur n'a pas voulu en savoir plus, ce dernier étant en guerre contre ma famille depuis des années. Mon procès a duré des mois.. et à vingt-trois ans, je finissais derrière les barreaux avec perpétuité.

J'ai vécu un enfer dans cette cellule. J'étais terrorisé par les pauses que l'on nous donnait pendant la journée : je savais que j'allais me faire tabasser, frapper et malmener par des gars. La seule façon de s'en sortir était la rébellion et la défense, et c'est ce que je fus contraint de faire pour arrêter de prendre des coups. Evidemment, je me prenais toujours deux trois droites, mais je n'hésitais pas à en remettre quand c'était nécessaire. Ce fut très dur pour moi, moralement et physiquement. Je garde d'ailleurs quelques cicatrices sur mon corps, ainsi que de lourdes séquelles psychologiques. Je ne crois plus en moi, en mes capacités et tout ce qui s'en suit. Heureusement que ma famille était là, et qu'ils ont pu me sortir de là au bout de deux ans. Mon père avait réussi à trouver l'assassin : un mafieux irlandais à ce qu'on m'a dit. J'étais enfin libre, pour mon plus grand bonheur.

Dès ma sortie, je n'ai pas voulu reprendre le cours de ma vie à Cambridge. Je voulais partir ailleurs, m'évader un peu. Cette fois, mes parents n'ont dit mot et m'ont laissé accomplir mes propres envies. J'ai envoyé un dossier à Harvard, et on m'a accepté. Je m'envolais pour les Etats Unis, commençant une nouvelle vie, tentant d'oublier mes affreuses années en prison. Cela fait un an que je suis à Harvard, un an que j'ai repris mes études en neurosciences. Même si j'ai vingt-six ans maintenant, je ne suis qu'en quatrième année - et oui, quand on passe deux ans en prison, on a un peu de retard sur les autres. Depuis un an, j'essaie de me retrouver, petit à petit.