Because it's so painful ► Koleyla

   Tu te tuais de l'intérieur avec lui mais il n'y avait qu'en sa présence que tu te sentais vivre, que tu avais une raison de ne pas lâcher prise, de continuer à croire en l'espoir mais surtout le bonheur. Sans lui il t'était inconcevable de pouvoir être heureuse, lui et seulement lui était capable de faire de transformer ta vie en un rêve même si pour l'instant votre idylle avait surtout viré au cauchemar. Tant de rancoeur, de blessures avait eu raison de vous. Et il n'avait que vous deux qui croyiez que c'était encore possible de reconstruire quelque chose sur un tas de ruines où tellement de douleur avait été versé. Tes émotions avaient pris le dessus et les larmes salées arrivèrent à l'embrasure de tes lèvres mais la main de Kol se posa sur ta joue rougie. Ce contact te fit rater un battement de ton coeur comme soudainement anesthésié." Je voudrais tellement que nous aussi on est le droit au vrai bonheur comme les autres. Je te jure j'aimerais tellement, je fais tout pour mais je crois qu'on est maudits. " Tu restais serrés dans ses bras, chose que tu n'avais pas eu le droit depuis des mois et ce manque aurait pu te tuer." Un jour on y arrivera, laissons le temps faire son travail de guérison. "

   

   Entendre Keyla dire que nous étions maudits et que nous n’avions pas le droit au bonheur me fit rager intérieurement … la vie s’était acharnée sur nous deux, comme pour nous dire que ce n’était pas la peine d’être ensemble, qu’on se faisait plus de mal que de bien, qu’il fallait mieux qu’on refasse nos vie avec quelqu’un d’autre et que enfin on puisse trouver ce bonheur qu’on voudrait tant avoir tous les deux, sauf que ce n’était pas comme ça que ça marche, on s’était battus encore et encore nous deux pour réussir enfin à avoir un semblant de vie de couple, aujourd’hui je me battais pour qu’on soit ensemble … ils ne nous manquaient plus que le véritable bonheur, cette stabilité que l’on recherchait ensemble. « Arrête de dire ça, on n’est pas maudits, on a traversé tellement d’épreuves en peu de temps, que c’est normal que notre couple soit loin d’être parfait ! » lui avais-je dis tendrement pour la rassurer. « Oui, je vais tout faire pour te rendre heureuse je te le promets, c’est toi la seule femme que j’aime et que j’ai toujours aimé, j’attendais la femme parfaite et tu es arrivée dans ma vie. Tu le sais bien pourtant qu’avant toi je n’ai jamais aimé comme ça, tu es la seule et l’unique à me rendre complétement fou à ce point-là … je suis fou d’amour pour Keyla et ça depuis le premier jour où je t’ai vu dans ce couloir ! » je savais que j’étais terriblement chanceux de l’avoir à mes côtés, c’est pour ça d’ailleurs qu’il était hors de question que l’on soit une fois de plus séparés tous les deux.

   

   Tu avais eu besoin de laisser parler ce que tu avais autant sur le coeur que sur la conscience. Tu te disais que cette fois-ci si vous vous parliez plus alors peut être que ce serait la bonne, peut être que ce serait mieux pour construire quelque chose de solide. Comme quoi tu étais prête à faire des efforts même si tu avais été en quelque sorte un peu pousser à parler vu qu'il avait évoquer ce douloureux sujet sans penser que ça t'anéantirait autant et pourtant si, la blessure ne s'était pas refermé et ne le ferait pas de sitôt. Il te démontrait encore et encore que tu étais la femme de sa vie, tu le croyais enfin tu l'avais toujours cru tu savais que c'était à la vie à la mort entre vous." Je te crois Kol, je sais qu'on est fait pour être ensemble, que ce sera comme ça qu'on le veuille ou non. Mais je pense que cette fois-ci on devrait peut être faire les choses petit à petit, se reconstruire. Je sais qu'on pourra pas recommencer à zéro car il y a des actes qu'on ne pourra jamais oublié au vu des conséquences. Je voudrais tellement qu'on fasse les choses bien cette fois-ci mais j'ai tellement peur d'échouer. " Tu avais toujours cette peur en toi de ne pas réussir à réellement sauver ton couple comme tu le voudrais pourtant c'était la chose la plus importante dans ta vie, tu en avais tellement besoin pour respirer de nouveau. Tu attrapais sa main pour t'y attacher fermement. " Promets moi que c'est la bonne, que je n'ai pas fait une erreur en revenant vers toi. " Tu devais l'entendre dire pour y croire réellement.

   

   J'étais prêt à tout faire pour elle, et elle me demandait tout simplement d'attendre, alors pour elle, j'attendrais ... si cela signifiait que nous serions comme ça encore plus heureux l'un l'autre, ensemble, en tant que couple, en tant que mari et femme, car nous avions réellement besoin de ce bonheur, même s'il se faisait légèrement la mâle ses temps si. Je voulais que son bonheur, car quand elle était heureuse, je l'étais, et la forcer ne servirait strictement à rien, juste à nous faire du mal, et nous n'avions surtout pas besoin de ça, surtout en ce moment. Elle voulait prendre son temps, alors j'allais le prendre moi aussi, c'était surement mieux comme ça, elle avait raison, on devait réapprendre à vivre ensemble pour l'instant, à se supporter. « Je fais faire du mieux que je peux, nous allons faire en sorte que ça marche, et on va y arriver. Cette fois ce sera la bonne, on ne va pas échouer ! » Je ne voulais pas perdre espoir, pas maintenant, pas après tout ce que nous venions de vivre tous les deux, il fallait y croire, et je voulais y croire, c'était sur que cette fois, ça allé fonctionner. « Ce n'est pas une erreur Key', ce ne l'a jamais été, je te le promets. Je t'aime, tu es la seule et l'unique femme qui me rend autant heureux, et je ne me vois plus vivre sans toi mon amour. » Elle était si unique, et c'était ça qui m'attirait autant chez elle.

   

   Bien que les gens pouvaient facilement croire que tu aimais souffrir à la vue de tout ce que tu t'étais infligée ces dernières années, ce n'étais pas le cas. Tu avais eu ta dose pour le reste de ta vie. T'en avais marre de devoir supporter toute la souffrance qui te tombait dessus toujours quand tu réussissais à aller mieux. La preuve encore aujourd'hui alors que tu réparais les pots cassés avec Kol dans l'espoir de remettre votre histoire à flots, il avait fallu que ce sujet si sensible fasse déjà surface. Ce dernier était persuadé que cette ultime chance ne leur apporterait que du bien alors que toi tu avais encore un peu de mal à y croire dans le sens où tu ne lui pardonnerais jamais ses conneries. A sa promesse, je versais une petite larme, les bras croisés sur la poitrine." Y'a intérêt que ça marche. J'ai envie de connaître un mariage digne de ce nom. Je demande pas à ce que tu me traites comme une reine mais je veux juste que tu me regardes comme si j'étais la seule et l'unique parmi toutes ces créatures qu'on peut trouver sur terre. " Il devait être conscient de ce que tu voulais. Vous aviez décidé de parler alors autant que tu fasses part de tes attentes de suite, comme ça il ne pourra jamais dire que tu ne l'avais pas prévenu.

   

   Elle avait toujours été la seule et l’unique, elle avait toujours était la femme que j’avais le plus aimé au monde et je savais que ceci ne changerais jamais, même Lizie n’avait jamais pu atteindre la moitié de l’amour que je lui portais, que je pouvais ressentir quand j’étais avec Key’, quand j’effleurais sa peau. Même si cet amour était si fort, si puissant, il était loin d’être parfait, il ne le sera jamais c’est bien ça qui le rend si difficile à contrôler au fond, et le plus souvent, la colère, la haine, la douleur ce mêlé à tout ça, à tout ce bonheur qui nous avait quitté pendant un moment. Qui avait disparu. Mais peu importe j’étais capable de tout faire, pour qu’enfin on soit heureux tous les deux, c’était la moindre des choses, j’avais envie que tout redevienne comme avant, ou en tout cas, qu’on essaye de repartir sur de nouvelles bases solides et précieuses pour notre avenir ensemble. « Tu as toujours été la seule et l’unique Key’ sache le, et tu le seras toujours, tu es la seule que j’aimais aussi éperdument que ça, tu me fais tourner la tête à chaque secondes qui passe, et ça n’est pas prêt de s’arrêter ! Tu es mon âme sœur pour toujours. » Je lui avais pris la main pour la rassurer un maximum. « Mon … âme sœur ! » Elle était si précieuse à mes yeux.
   

   Il fallait que tu sois rassurée, sans ça tu savais que tu ne pourrais pas avancer avec lui. Vous deviez reconstruire un couple fait de confiance, le chemin était long et tu avais besoin de savoir qu'il ferait des efforts pour cela, que tu n'étais pas seule dans cette épreuve si difficile et douloureuse soit elle. Rétablir la communication certainement l'un des meilleurs moyens pour qu'un vrai futur soit possible entre vous mais comment trouver le courage de parler de sujets si sensibles, si douloureux, si regrettable à ton sujet. Ton regard se portait sur lui, pour voir s'il ne te mentait pas sur ces belles déclarations qu'il avait répété tant de fois mais qui n'avait jamais mené à rien. Ta main tremblait dans la sienne. Tu trouvais du réconfort dans ses bras, posant ta tête au creux de son épaule." Ne m'abandonnes pas s'il te plaît, je n'ai plus la force d'être loin de toi mais pas le force non plus d'avoir le coeur brisé. Je veux juste avoir le droit au bonheur que je mérite. " Une dernière faveur murmurait à son oreille. Tu ne le répéterai pas, il était désormais prévenu qu'il n'avait plus le droit de jouer avec tes sentiments au péril de sa vie et de la tienne bien évidemment.