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Je sortais de cours d'éco, et je remontais les couloirs doucement, en direction de la sortie. Je voulais aller fumer une clope avant de me rendre en géographie. En gros, je devais avoir une heure à perdre. Une fois devant le bâtiment principal, je sors une cigarette de mon paquet, l'allume et me mets à fumer. Je m'adosse au mur et regarde le ciel. Une bande de petites minettes passe en me lançant des regards inquisiteurs et intéressés... Je leur fait mon sourire le plus charmeur et elles continuent leur chemin en gloussant. Je les aurait bien rattrapé, pris un ou deux numéro, pour mes moments de solitude... Mais en réalité, il y a une autre nana qui hante mes pensées. D'ailleurs j'espère bien qu'elle va passer. Depuis peu, il y a cette Noémie, une belle rousse, française qui hante mes pensées. A vrai dire, j'ai du mal à la conquérir... Elle me fuit pour mieux m'envoyer des signaux, puis me fuir de nouveau. Qu'importe, je suis patient ! Bon, en tout cas, elle a trouvé le bon moyen de me garder à sa merci. Même si je ne pourrai jamais l'avouer, pour le coup, c'est elle qui me manipule. Merde, faut vraiment que je la vois ! Normalement, elle passe par ici les lundis ! Espérons qu'elle soit seule et je pourrai mettre en place mon plan.
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Le cours de biologie que je venais de suivre m'avait éreinté, clairement. Plus les examens approchaient plus les étudiants étaient opprimés; moi y comprit. J'avais l'impression de devoir supporter tout le poids du monde sur mes frêles épaules. J'avais une trouille monstre. A chaque fois c'était la même chose, il fallait toujours que je me mette la pression. En même temps, en tant que fille de chirurgien, je n'avais guère le droit à l'horreur. Je regardais les élèves déambuler les couloirs et les imitais, accompagnée de quelques amies. Je croisais des mathers sur le chemin, du moins je l’imaginais. Ils avaient les yeux rouges écarlates et une démarche titubante. Je les toisais alors de haut en bas, sans pour autant leur adresser la parole. Je ne parlais pas à des déchets. Je saluais rapidement quelques vagues connaissances et sortis dehors, apercevant un visage familier. « T'attends qui ? » Un sourire malicieux étira mes lèvres alors que je m'approchais de lui. Niels. Il ne me laissait pas indifférente, lui. Loin de là ! Mais je n'étais pas le genre de femme qui cédait immédiatement. Je voulais avoir la preuve que je ne serais pas la friandise du mois de l'homme qui cherchait à me posséder. Et puis, si je cédais tout d'suite, quel intérêt?