cocktail with my dad, enjoy. (loukas)

► Lykas + cocktail with my dad, enjoy.

Lyson n'était pas enchanté à l'idée de savoir que Loukas était présent à la soirée que son père organisé. Et même si la fête était d'un ennui mortel, la jeune Lyson aurait largement préféré ne rien avoir à faire avec Loukas ce soir. Disons que ses hormones ne la rendait pas forcément agréable. Aussi lorsque son père l'entraîna dans un coin plus tranquille. Elle plissa le nez, signe qu'elle nageait en pleine perplexité puis elle inspira profondément. Il lui offrait un job ? Et pourtant elle était encore loin de finir ses études et puis elle n'avait pas spécialement envie de vivre dans l'ombre de son père. Bien au contraire, elle préférait se faire un nom par elle même. Aussi lorsqu'elle s'apprêta à répondre, elle entendit des applaudissements et qui d'autre pour briser une scène de famille que le jeune Winthrop ? Roulant alors des yeux aux ciels, elle posa un regard noir sur Loukas. Aussi alors qu'elle s'apprêta à lui lancer une réplique désagréable, elle fut couper dans son élan par son père qui prit les devants dans la conversation. « Merci beaucoup. Monsieur Jefferson, c'est bien ça ? » Charles, le père de Lyson arqua un sourcils perplexe. Bien qu'il avait tendance à inviter plein de gens lors de ses soirées de cocktail, il ne connaissait pas forcément les personnes qu'il pouvait inviter. Et à priori c'était le cas avec Loukas.

Lyson m’avait titillé avec cette histoire d’alcool et de bébé, du coup, je pensais lui rendre la pareille, indirectement bien sûr, ça en serait d’autant plus drôle. M’approcher et espionner leur conversation n’était pas mon but premier en fait, mais je venais d’apprendre que l’hôte était son père, s’en était d’autant plus intéressant, voilà un truc qui allait rendre la soirée piquante. Je me mettais alors à applaudir et faisais le modeste, quand je sortais le grand jeu, tout le monde tombait dans le panneau, sauf la blonde bien évidemment, mais qu’importe, elle était déjà dans mon petit jeu après tout. « Oui c’est exactement ça. » Je tendais alors ma main à Charles et arborais un léger sourire. Je toisais alors un instant la jeune femme et lui adressais un magnifique sourire. Je reportais alors mon attention sur son père, lâchant alors « Laissez-moi vous féliciter, votre fille est sublime. » Je me redressais alors, j’étais quasiment sûr que j’allais me recevoir les foudres de la blonde en personne, mais à vrai dire, je ne m’en préoccupais pas, le plus important en ce moment, c’était le père de Lyson, ainsi que la bonne image de la famille Jefferson, une longue alliance les unissait apparemment depuis un bout de temps, et même si cela ne m’enchantait pas d’être ici, je n’allais pas faire la fine bouche, autant en profiter pleinement.

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Il était difficile pour la blondinette d'admettre qu'elle était bel et bien enceinte, et même si par moment elle préférait l'oublier, il y aurait toujours quelqu'un pour lui rappeler. Et en l'occurrence, ce soir la personne qui serait là pour bien faire attention qu'elle n'oublierait pas cet accident, était le charmant Loukas. Et ça avait tendance à faire perdre patience de la jeune Eliot qui n'aimait pas qu'on lui rappelle, les choses dont elle ne voulait pas se souvenir. C'est pourquoi elle s'était éloignée de Loukas, qu'elle avait quitté le balcon pour rentrer à l'intérieur. Bon ça, et le fait qu'elle n'avait pas spécialement envie d'attraper la crève en restant dehors. Aussi alors qu'elle discutait tranquillement avec son paternel, la personne que Lyson avait le moins envie de voir ce soir, vint s'incruster l'air de rien dans la conversation. A cette action, la jeune Lewis serra les dents « Loukas. T'a pas quelque chose à aller faire ? Tu sais... Ailleurs. » Tournant son regard émeraude bleuté vers lui, elle lui accorda un de ses sourires qui sonnait parfaitement faux. Le père de Lyson sourit en observant sa fille puis posant son regard sur Loukas, il acquieça de la tête. « Vous avez raison, elle l'est. » Charles gardait toujours son regard sur Loukas et demanda alors intrigué « Comment vont vos parents ? » Il esquissa un fin sourire, le sourire qui voulait dire qu'il était distingué, et qu'il savait faire preuve de charisme. Le sourire que Lyson avait tendance à détester.

Mon regard s’était posé un instant sur Lyson. Elle était très agréable à regarder en temps normal, mais dans cette robe, je m’apercevais qu’elle avait des courbes parfaites, courbes qu’au fond, je n’espérais pas voir déformées par une grossesse. Elle était visiblement énervée que j’interrompe sa conversation en compagnie de son père, en même temps c’était mon don nom ? Arriver pile au moment où je dérangeais le plus, me faire détester, ce sont des choses qui font partie de mon quotidien, et par-dessus tout, qui ne me dérange pas le moins du monde. « Je te remercie, je suis très bien… ici. » J’arquai quelques secondes mes deux sourcils avant de lui adresser le plus beau des sourires, joignant alors mes mains dans mon dos. Je me raclais alors la gorge et reportais mon attention sur son père qui, visiblement, arborait un sourire satisfait, ça en faisait au moins un sur deux Lewis. J’affichais alors sur mon visage un sourire fier, empli de charisme et de sympathie avant de prendre une grande respiration, réfléchissant bien à ce que j’allais pouvoir répondre. « Eh bien je suppose que ma mère doit siroter un cocktail sur la plage en compagnie d’un homme bien plus jeune qu’elle, et que mon père sirote un autre genre de cocktail en compagnie de son compagnon de cellule qui doit être charmant, j’en suis sûr. » Je me pinçais alors les lèvres dans un semblant de sourire satisfait puis adoptais une moue, à quoi me cela me servait de sauver les apparences ? L’ancienne génération des Jefferson était dans de beaux draps, et j’étais la nouvelle, beaucoup plus sérieuse que la précédente.

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Lyson n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle devait faire, elle n'aimait être au centre des discussions, et elle détestait qu'on interfère dans les discussions qu'elle pouvait tenir. Aussi lorsqu'elle avait vu Loukas s'approcher d'elle et s'immiscer doucement mais sûrement dans la discussion qu'elle avait avec son père, elle arqua un sourcils perplexe, dépitée de voir que la soirée était loin d'être terminée. Si elle l'avait su plus tôt, elle se serait volontiers jeté du balcon lorsqu'elle était sortie quelques minutes plus tôt. Aussi lorsqu'elle voulut faire partir le Winthrop, elle ne fut pas surprise de voir que celui-ci insista pour rester auprès de son père. Très bien, il voulait parler avec son père, il allait le faire. Ne répondant pas au jeune homme, elle tourna son regard vers son père en tordant sa bouche en une drôle de moue et en grimaçant légèrement. « Je ne me sens pas très bien, je vais faire un tour au toilettes. » Elle inspira profondément et sans même avoir lancé un regard à Loukas, elle tourna les talons, laissant les deux hommes bavasser puis elle se dirigea jusqu'aux toilettes. Charles, le père de Lyson, quant à lui posa un regard bienveillant sur le Jefferson. « Depuis combien de temps côtoyer vous ma fille ? » Il esquissa un fin sourire, toujours aussi parfait et tiré à quatre épingles. « Si vous voulez mon avis. J'ai toujours pensé que Lyson avait un caractère de chien. Le même que sa mère à vrai dire. Mais il lui suffit d'un peu d'attention et elle devient encore plus esquisse. J'ignore ce qu'il se passe entre vous, mais il est évident que quelque chose est sur le feu. Peut-être devriez-vous aller la voir. » Attrapant une coupe de champagne au passage, il posa son regard noir de jais sur Loukas et esquissa un léger sourire en coin. « Après tout vous avez un certain charisme. Je préfère voir ma fille dans vos bras, plutôt que dans ceux d'un malfrats pauvre, comme ce saxophoniste qu'elle m'a ramené un jour. Bon dieu, heureusement que je n'ai plus de nouvelles de lui. Il ne faisait que de la mettre dans des situations critiques. » Il leva son verre en direction de Loukas en souriant malicieusement puis ajouta amusé « Passez une bonne soirée monsieur Jefferson. » Puis le père de la blondinette se dirigea vers de nouvelles convives à qui, il fit immédiatement la conversation. Après tout, il était l'hôte de la soirée, il fallait bien qu'il converse avec ses invités.

Je posais mon regard sur Lyson qui tirait une mine de six pieds sous terre, si elle décidait de m’en voir faire toutes les couleurs à cause de l’hériter Jefferson, elle allait comprendre que j’étais joueur et rarement perdant pour ne pas dire jamais. Un sourire s’afficha sur mes lèvres pendant que je croisais mes mains derrière mon dos, visiblement le discours d’éloge que je venais de faire sur mes parents, d’un ton on ne peut plus calme, n’avait pas irrité l’hôte de la soirée, j’appréciais ça, j’en connais plus d’un qui aurait affiché une mine outrée et qui m’aurait fait un discours empli de pitié et de pseudo courage. Alors que Lyson se congédiait, je la suivais du regard jusqu’aux toilettes, puis je reportais mon regard sur son père. « Je dirais que c’est assez… récent. » Je n’allais pas lui balancer que j’avais fait connaissance avec sa fille à Harvard et qu’après une seule et unique relation je l’avais mise enceinte, quoi que… « Oh vous savez les femmes, de vraies tempêtes en puissance, allez les comprendre, elles sont tellement complexes. » Je me contentais de hausser les épaules avec un léger sourire, faisant rouler mon regard vers le ciel, il y a bien des décennies que je ne faisais plus attention aux crises des femmes, tenter de les comprendre était chose perdue d’avance. Alors qu’il me parlait d’une ancienne conquête, je lâchais un léger rire. « Un saxophoniste, réellement ? J’imagine bien la scène, un désastre. » Je suivais alors le serveur et attrapais une coupe de champagne à mon tour. Je posais un instant mon regard sur le buffet qui était près de nous avant de reposer mon regard sur le père de la jeune femme, le congédiant. « Vous de même Monsieur Lewis. » Je hochais légèrement de la tête et pendant qu’il partait, je me dirigeais vers le buffet, une faim de loup me creusant le ventre, j’attrapais quelques petits fours que je m’empressais d’engloutir. Je me dirigeais ensuite vers les toilettes, ma coupe à la main et toquais à la porte, j’entrais alors à nouveau, a priori personne sauf Lyson, cette scène me rappelait étrangement celle du fameux soir où elle m’avait appris la nouvelle. Je me calais contre les éviers et buvais tranquillement mon champagne. « T’es en train de vomir les petits fours ? »

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Lyson ne parlait pas vraiment de son passé. Et encore moins de ce qu'il s'était passé lorsqu'elle avait quitté Cambridge à 18 ans pour partir à Las Vegas puis à New York. Les expériences qu'elle avait vécu dans ces deux grandes villes restaient secrètes, confidentielles et enfoui bien profondément dans un tiroir. C'est pour ça que depuis que la jeune Lewis était rentrée à Cambridge, elle avait décidé de faire bonne figure, de reprendre un caractère convenable et de devenir une meilleure personne. Non pas qu'elle était exécrable par le passé, mais disons qu'elle avait eu sa période de débauche, comme chaque jeunes de 18 ans. Aujourd'hui la seule chose qu'elle voulait faire, c'était oublié son passé, qui était bien trop douloureux pour ce consacré à sa nouvelle vie. Et il fallait croire qu'elle ne s'attendait absolument à tomber enceinte d'un garçon qui n'avait que faire d'elle. Disons, que ce n'était pas comme-ça qu'elle voyait son avenir. Aussi alors qu'elle s'était réfugiée aux toilettes, sentant des tremblements venir à cause de sa maladie, elle avait prit un instant appuie sur le lavabo, observant en face d'elle, son reflet dans le miroir. « Pauvre fille. » Elle soupira alors déconcerté puis elle baissa son regard émeraude bleuté vers ses mains qui tremblaient. Attrapant alors sa pochette, elle regardait à l'intérieur pour voir si elle avait prit ses cachets qui pouvait calmer ses tremblements, cependant elle ne les trouva pas. Si elle devait passer la soirée avec la tremblote, sa soirée serait probablement la pire depuis... Hier ? Inspirant profondément, elle se décolla du lavabo puis tourna son regard vers Loukas qui venait de rentrer dans les toilettes et instinctivement elle mit ses mains dans son dos. Elle ne parlait pas de sa maladie du Parkison aux personnes de son entourage. Seul quelques personnes étaient au courant et ils se comptait aisément sur les doigts d'une seule main. « Non, je ne vomis pas. J'ai quasiment rien mangé. » Elle fronça les sourcils perplexe puis détourna son regard de Loukas, mordant sa lèvre inférieur, feignant d'être gênée.

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