Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLe karma est une chanson douce prise en pleine figure... [Charlie]
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Le karma est une chanson douce prise en pleine figure... [Charlie]

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" Le problème avec les plans, c'est qu'ils ne tiennent pas compte des imprévus."


© Kaiji


Même le soir, la chaleur restait insoutenable. L’air restait chaud, descendant sur la terre, réchauffant le corps de plus en plus nu de Camille. Cela faisait deux jours qu’il était ici. Les dunsters ainsi que les rouges étaient revenus d’une journée à l’école ou au puits et franchement, Camille était crevé. Ce n’était pas le genre de gars à se plaindre, mais il aurait pu vendre son corps contre quelques heures dans un bon lit. Ça faisait partie du marché et il était plutôt fier d’avoir été utile à la population. Le visage fatigué et légèrement poussiéreux, il avait tronqué ses vêtements noirs de crasse pour un jeans et un tee-shirt noir et s’était isolé du reste du groupe pour quelques minutes. La vie en communauté, ce n’était pas forcément son truc. Dans ses pensées, il ne remarqua que trop tard l’arrivée de Charlie. Leurs regards se croisèrent et le temps s’arrêta quelques instants. Hé merde, son bizuteur. Il n’avait aucun souci avec ceux-ci mais plutôt envers lui. Le destin, le karma ? Il devait faire gaffe, si ce gars voulait le faire chier, il pouvait et Camille, malgré son caractère de merde, devrait obéir au risque de se faire jeter de la confrérie. Des souvenirs hantèrent son esprit, un passé loin de quatre années où il était en pleine crise de révolte contre le monde – et lui-même -. C’est à ce moment qu’il avait rencontré Charlie… Euh… Bordel, si Jasper avait assisté à la scène, il se serait fichu de lui. Voici Camille en train de stresser pour une histoire qui commençait aujourd’hui à dater.Il faut qu’on parle Charlie… Il y a bien longtemps qu’il aurait dû le faire. Qu’est-ce qu’il aurait donné pour une clope et un peu d’alcool… Sache que je prends sur moi et que je n’ai plus l’habitude de… Enfin, je te dois des excuses. Camille qui s’excusait, quelle triste soirée.



 
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« Euh… » Tu relevas le regard vers Camille qui se dirigeait vers toi. Vous étiez tous les deux à l'écart du groupe. Toi parce que tu avais juste envie d'un peu de tranquillité après une si grosse journée et pour lui, tu n'en avais aucune idée. « Hey ! » dis-tu simplement, un petit sourire se dessinant sur les traits de ton visage. Ce soir, tu n'avais pas envie de te casser la tête. Tu avais déjà parlé à Emrys, ton ex-copain, dans la journée et... Bien que ça se soit très bien passé, tu n'avais qu'une seule envie et c'était d'aller te coucher et dormir jusqu'au lendemain matin. Enfin bref... « Il faut qu’on parle Charlie… » Tu soupiras doucement et te décidas à enfin t'asseoir ce qui semblait être une grosse pierre. Tu l'invitas d'un signe de main à venir près de toi. Tu savais de quoi il voulait parler et inconsciemment, tu n'avais vraiment pas envie de te prendre la tête avec ça. Pas maintenant, ni ce soir... Ni jamais, en fait. Tu es un homme au coeur grand comme l'océan, mais tu es très rancunier et n'oublie pas facilement. Tu avais peut-être pardonné à Camille d'une façon indirecte, mais tu n'avais pas oublié, même après ces quatre années. Tu n'avais pas oublié le fait que tu l'avais vu débarquer à Harvard en tant que nouvel élève alors que tu croyais qu'il était... plus vieux ET déjà à l'université, quelque part près de New York... Le jeune homme s'installa finalement près de toi... « Sache que je prends sur moi et que je n’ai plus l’habitude de… Enfin, je te dois des excuses. » Tu soupiras et te retournas vers lui. « L'habitude de quoi ? De mentir sur ton âge ? D'aller dans un bar alors que t'étais encore mineur ? De draguer un mec et de lui faire croire que t'es aussi un étudiant à l'université ? Ou alors t'as pas l'habitude de t'excuser et que ça t'as prit quatre bonnes années à formuler tes plates excuses ? » Ouais, bon... La fatigue, la chaleur, le jet lag et tout ça mis ensemble faisait peut-être que les mots dépassaient ta pensée ou... peut-être que tu aurais dû formuler autrement, mais l'essentiel avait été dit...

   
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Toutes les parcelles de son corps reçues l’impact de ses paroles. La respiration coupée, le regard paniqué, les mains tremblantes. Il comprit ce que pouvait ressentir certaines personnes qu’il attaquait sans raison, pour affirmer sa personnalité de dur à cuire. Qu’est-ce qui était pire ? Les nouvelles blessures qui font horriblement mal ou les vieilles blessures non guéries depuis des années ? Nos blessures ont une histoire, source d’apprentissage. Elles nous rappellent nos origines,  ce qui a été surmonté et ce qui doit encore l’être. Depuis bien longtemps, il resta muet face à tant d’honnêteté et de frustration. Se retenait-il depuis quatre années ? L’avait-il déçu ? Surement. Donne et tu recevras, fais du mal et tu auras cent fois pire en retour. C’est ce qui venait d’arriver et ce n’était pas prêt d’arrêter. Charlie avait la réputation d’être un gars charmant, gentil, à l’écoute, le genre de gars qu’on recherche en tant qu’ami, petit ami, avec qui certains aimeraient élever des enfants. Du genre rassurant. L’opposé de Camille. Le mal attire le mal et c’était ce soir qu’il s’abattait sur le bizut qui n’avait plus l’habitude de perdre les fils des choses, de contrôler son destin. C’est au bout de quelques secondes interminables que Camille reprit la parole, d’une voix beaucoup moins assurée qu’à son habitude. J’ai joué au con avec toi et si tu n’avais pas été mon bizuteur, j’aurais surement continué à faire le con. Son cœur battait de plus en plus vite, Camille ne se reconnaissait plus. Mec, réagis, c’est une vieille histoire, t’as fait bien pire que ça, pourquoi se prendre autant la tête… La peur, la tristesse de décevoir cet inconnu d’un soir s’évanouirent pour laisser place à la colère. Sa propre colère, celle enfermée depuis des années qu’il ressortait à chaque fois qu’il devait se gérer émotionnellement. Il se leva d’un bond, faisant les cent pas, les mains derrière la tête. C’est clair, je suis un connard qui était prêt à tout pour que tu me sautes, mon premier choix pour ma première fois ! S’il ne savait pas qu’il était encore puceau avec les hommes à ce moment-là, c’était dit. C’était Charlie qu’il avait choisi, cet homme l’inspirait, et même s’il faisait le malin, il se souvint avoir eu vraiment peur de cette nouvelle expérience qui s’était pourtant divinement bien passée. La colère du jeune homme ne s’estompait pas, n’arrivant plus à se gérer. Ça faisait longtemps qu’on ne lui avait plus fait cet effet. Généralement, il se suffisait à lui-même pour se faire souffrir. J’aurais dû venir t’en parler il y  longtemps…  Il termina son discours en plaçant ses mains autour d’un énorme tronc, étant maintenant dos au jeune homme, respirant rapidement, paumé par ce qu’il venait de dire. 
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Camille resta silencieux un instant face à tes remarques. Peut-être trouvait-il que tu avais raison ? Peut-être ne savait-il plus quoi dire ? La seconde option te semblait bien impossible, alors tu attendais patiemment qu'il formule quoi que ce soit... Les hommes, peu importe leur caractère ou quoi, sont dotés de cette capacité à répliquer à tout, à avoir un mot à dire sur tout. Le jeune homme devais sûrement trouver le moyen parfait de formuler quelque chose à exprimer en retour. Il avait de la gueule, il y a quatre ans, il ne l'avait sûrement pas perdu, si ? Ça t'étonnerait bien gros qu'il se laisse parler ainsi sans faire preuve d'auto-défense. « J’ai joué au con avec toi et si tu n’avais pas été mon bizuteur, j’aurais surement continué à faire le con. » C'était tout ce qu'il avait à dire pour se défendre ? Tu roulas des yeux, soupirant doucement. Si tu n'avais pas été son bizuteur, il ne serait jamais venu s'excuser, c'est ça ? C'est ce qu'il voulait dire ? Bon... Et après ? T'aurais très bien pu vivre sans... C'est juste que là, vous étiez amené à être souvent l'un avec l'autre, étant donné que tu étais son mentor de la maison... « C’est clair, je suis un connard qui était prêt à tout pour que tu me sautes, mon premier choix pour ma première fois ! » À cette dernière phrase, tu ne pus t'empêcher de rire doucement. Tu avais été sa première fois ? En plus ! Seigneur... Tu secouas doucement la tête, incertain de si tu devais dire merci à cette réplique ou quoi. Sa voix trancha le silence et ne te laissa pas d'autre choix qu'écouter. « J’aurais dû venir t’en parler il y longtemps… » Tu soupiras pour la énième fois. Cette situation allait te prendre la tête et détruire ce calme que tu t'étais forcé de créer à la DH pour assurer sa bonne intégration. Parce que oui, tu pouvais facilement faire comme si de rien était. Parce qu'à tes yeux, c'est souvent plus facile de faire cela que de tout de suite sauter au cou de la personne et l'attaquer avec des « pourquoi »... Tu passas tes deux mains dans ton visage pour relever les mèches de tes cheveux qui tombaient sur ton front. « Oui, tu aurais dû venir plus tôt. Reconnaître qu'on fait des erreurs et les réparer, c'est faire preuve de maturité. Je peux comprendre qu'à l'époque, c'était trop... récent. Et tu avais peut-être honte de toi. Du moins, je l'espère. Mais attendre quatre ans ? Sérieusement ? » dis-tu en te retournant pour l'observer. Les yeux pétillants... Comme si parler de tout ça te faisait un peu mal. « Je ne suis pas un monstre. T'avais pas à avoir peur de moi ou de ma réaction, si c'est ça qui t'a empêché de venir. » Tu te levas enfin et alla près de lui. Waoh. Ouais, il n'avait pas l'air dans son assiette... « Ça va, t'inquiète... J'ai peut-être eu l'air énervé tout à l'heure, mais... C'est passé cette histoire... » dis-tu pour l'encourager, le rassurer. Tu ne laisserais pas une bêtise d'il y a près de cinq ans briser ce qui pourrait être une amitié. Même si ça fait mal, parfois il faut savoir faire la part des choses et passer par dessus. ~

   
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Une situation complétement incompréhensible. Rares étaient les mots qui changeaient son état d’esprit, pourtant c’était bel et bien le cas avec Charlie. Il ne s’attendait pas à recevoir cette vérité en pleine figure et ne sut comment réagir, bafouant quelques mots sans queue ni tête, de défendre son cas tel un avocat qui aurait à défendre un meurtrier ayant avoué son crime devant les télévisions mondiales. Son léger rire n’arrangeait pas ses affaires mais il le comprenait. C’est vrai qu’il n’avait pas pris la peine de le prévenir qu’à l’époque, il était toujours puceau. Après tout, s’il n’avait rien remarqué, c’est qu’il s’était plutôt bien débrouillé. « Oui, tu aurais dû venir plus tôt. Reconnaître qu'on fait des erreurs et les réparer, c'est faire preuve de maturité. Je peux comprendre qu'à l'époque, c'était trop... récent. Et tu avais peut-être honte de toi. Du moins, je l'espère. Mais attendre quatre ans ? Sérieusement ? » Comment avouer que ce n’était pas une question de honte ? A l’époque, mentir était sa spécialité et il n’hésitait pas à user de son charme pour avoir ce qu’il voulait. Il y a près de cinq années, son dévolu s’était posé sur son bizuteur et il l’avait finalement eu. Est-ce qu’il regrettait la manière dont les choses s’étaient passées ? Certainement que oui. Posé contre son arbre, paniqué sans savoir pourquoi, le coeur battant la chamade, il entendit les paroles du jeune homme, censées le réconforter. Mon dieu, les Dusnters étaient-ils tous aussi sympathiques ? « Ça va, t'inquiète... J'ai peut-être eu l'air énervé tout à l'heure, mais... C'est passé cette histoire... ». Comme si le fait de dire ses quatre vérités à Camille avait pu calmer Charlie. Les mots avaient un réel pouvoir sur l’humain, il en avait conscience et s’en servait avec tact. Des mots rassurants, une proposition de paix ? Camille se retourna, dos contre l’arbre et regard son bizuteur, remarquant des yeux pétillants qu’il n’avait pas vu avant. Les yeux de Camille exprimaient un certain étonnement et brillaient également sans pouvoir mettre des mots sur ce qu’il ressentait. Tu n’as pas à être sympa… Je t’ai menti, j’ai profité de toi… Tu aurais dû m’en retourner une dès mon arrivée à l’université. Tu devrais le faire maintenant en fait. Quatre ans d’attente c’est beaucoup trop… Il fit un pas en avant, tandis que Charlie ne bougeait pas. Il se retrouva maintenant à quelques centimètres de lui, sentant à nouveau son cœur s’emballer. Ce qu’avait fait Camille n’était pas acceptable, c’était un menteur professionnel non puni, une nouvelle fois. Ses yeux brillantes fixèrent les siens, il entrouva légèrement la bouche pour souffler, le cherchant légèrement afin d’avoir ce qu’il méritait. Va-y. Après, on oublie… Pense à mes mensonges, à mon âge, alors que j’étais puceau, à cette belle nuit où rien n’était réel hormis notre attirance physique.. Il s’auto-mutilait, c’était sa manière de se soigner. Il s’approcha encore un peu de lui, poussant toujours plus loin et s’arrêta à seulement quelques millimètres de son oreille, là où sa langue s’était déjà perdue, dans un passé lointain. J’avais seulement 17 ans…
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Tu t'étonnais presque toi-même d'avoir su parler ainsi, d'avoir ouvert ton coeur et raconté une bonne fois pour toute tout ton ressenti concernant cette histoire. Si tantôt tu avais agis avec impulsivité, maintenant tu y repensais deux fois et tu trouvais que la situation ne méritait pas de se prendre la tête plus longtemps. À quoi bon ? À quoi bon se prendre au cou, sortir les menaces, les coups de poings ? Ce n'est pas comme ça que tu règles les choses. Ce n'est pas comme ça que tu es programmé, toi. Tu t'étais finalement levé pour aller plus près de Camille, trouvant insupportable le fait de le sentir si loin. Non pas que tu le veuilles proches, c'est juste que tu n'aimais pas non plus voir l'effet que cette nuitée avait sur lui présentement alors que les quatre dernières années, il s'était montré fort et transparent face à tout ça. « Tu n’as pas à être sympa… Je t’ai menti, j’ai profité de toi… Tu aurais dû m’en retourner une dès mon arrivée à l’université. Tu devrais le faire maintenant en fait. Quatre ans d’attente c’est beaucoup trop… » Le jeune homme s'approchait de toi en lançant ses paroles. Tu n'aimais pas vraiment la tournure que prenait la conversation. À quoi voulait-il en venir ? Voulait-il vraiment que tu le frappes ? S'attendait-il à ce que tu agisses ainsi ? Il fut finalement tout près de ton oreille et... Ce fut peut-être too much. « J’avais seulement 17 ans… » Et voilà. Tu posas les paumes de tes mains sur son torse et le poussa jusqu'à ce que son dos se plaque contre l'arbre derrière lui. « Arrête ! Arrête ça ! » Tu étais en feu, là. Mais pourquoi. Pourquoi ? « T'avais 17, j'en avais 23 ! Ça finit là ! C'est pas un drame. Arrête maintenant ! » Pourquoi ça te choquait autant ? Tu passas une main dans tes cheveux et recula de quelques pas. « C'était il y a longtemps. On était tous les deux jeunes. Et c'était bon... Alors il n'y a pas de quoi en faire un drame... Là, je suis ton bizuteur, rien de plus. Alors ça va ! C'est oublié. » ~

   
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