(+) Help me please... I hate snakes w/Lawrence

Cet homme avait de l’humour, on ne pouvait pas le lui enlever et il valait mieux vu les conneries que je pouvais sortir –enfin là pour le coup, c’était plutôt lui qui me vannait ; Quoiqu’il en soit, je passais un agréable moment, reprenant doucement pied dans la réalité après avoir passé plus d’une heure sous le soleil. Je frôlais certainement l’insolation mais ce n’était pas très grave, je m’en remettrai rapidement et puis autant l’avouer de suite, je n’avais pas trop envie d’expliquer à ma petite-amie ce qui venait de se passer. Bambi serait capable de m’attacher quelque part à l’ombre pour être certaine que je ne provoque aucune catastrophe ni ne me blesse inutilement. Ce n’était tout de même pas de ma faute si j’étais une maladroite compulsive ou si j’avais froissé les parques pour qu’elles m’en veuillent à ce point. J’étais innocente votre honneur ! « Un véritable gentlemen, je vois ça »lui souriais-je avec effronterie avant d’hocher positivement la tête. « Oui, je suis une Dunster pure et dure et je présume que tu es un Winthrop n’est-ce pas ? » tentais-je de deviner. Il pouvait très bien être l’invité d’un ou d’une Dunster mais quelque chose me poussait à croire que c’était un rouge. L’intuition ? Peut-être à moins qu’il ne s’agisse d’une simple déduction puisque cette confrérie n’acceptait que les hommes et surtout les gentlemen. « Trêve de bavardage, comment je peux faire pour te remercier ?! Je paie toujours mes dettes et je t’en dois une ! » lui demandais-je l’air sérieux au possible. Je lui devais un sacré renvoi d’ascenseur après tout.

« Un véritable gentlemen, je vois ça » Tu souris et hocha fièrement la tête lorsque le mot gentlemen sortit de sa bouche. L'entendre des autres, même si tu leurs a mis les mots dans la bouche, ça fait toujours plaisir. Imbue de ta personne, toi ? Non non... Bon, juste un peu ! Après tout, il faut bien prendre la vie à la légère non ? Et toi, c'est la seule façon que tu as trouvée pour que ton existence sur cette terre soit moins douloureuse. À chacun sa façon, non ? « Oui, je suis une Dunster pure et dure et je présume que tu es un Winthrop n’est-ce pas ? » Tu hochas une nouvelle fois la tête. Tu étais plutôt fier d'avoir vue juste pour elle. Après tout, elle ne pouvait pas être Winthrop, ni une invitée d'un Winthrop - puisque tu les connaissais tous, tu savais qui ils fréquentaient et Mina ne te disait rien. Elle devina aussi plutôt facilement que tu étais un Winthrop et ça te fit plutôt plaisir. Tu aurais bien pu être Dunster, aux vues du cursus scolaire que tu entreprends, mais... Non. Tu préférais être un rouge. Ça te collait mieux à la peau que la réputation d'être studieux, honnêtement. Bien que tu n'as rien contre eux, au contraire ! « Trêve de bavardage, comment je peux faire pour te remercier ?! Je paie toujours mes dettes et je t’en dois une ! » Tu souris en secouant légèrement la tête d'un sens et de l'autre. Elle paye toujours ses dettes ? Comment... Une belle fille comme elle offre peut-être son corps ? Qui sait, tu ne le sauras jamais. Tu es en couple et ton couple, tu y tiens. « Mais non, mais non ! Ce n'est pas nécessaire ! » essayas-tu de la convaincre doucement. Tu n'aimes pas que les gens aient des dettes envers toi parce que généralement, quand tu te montres généreux, c'est de gaité de coeur et non pas parce que tu attends quelque chose en retour. ~

« Si si j’insiste ! » rétorquais-je avec un charmant sourire tandis que je penchais la têt sur le côté pour essayer d’imaginer ce qu’il pensait. Je me demandais à quel genre de remerciement, il pouvait bien s’attendre. « Tu sais, je fais la cuisine comme personne et mes gâteaux sont presque légendaires à moins que tu préfères le tiramisu car celui que je fais avec les fraises est juste à tomber par terre » rigolais-je avec une petite moue mutine. S’il s’était attendu à des faveurs sexuelles, c’était manque de bol –bien qu’il était affreusement sexy. Non, j’étais en couple et tout juste fiancée et il était hors de question que je trompe ma chère et tendre. Bambi ne me le pardonnerait jamais et je ne voulais pas perdre ma jolie blonde. Du peu que je me souvenais de mes histoires passées, je devais bien reconnaitre qu’il arrivait toujours un moment où je finissais par tout gâcher. Par exemple, ma relation avec le Winthrop Charlie. Nous étions bien ensemble et à cause de mes pulsions nymphomanes, j’avais fini par lui être infidèle –et depuis, il m’en tenait toujours rigueur. Aussi, je m’étais jurée de ne pas reproduire ce schéma destructeur avec ma petite-amie même si je devais reconnaitre que je ressentais toujours ce violent désir dès qu’un homme posait le regard sur moi. « Alors, tenté pour qu’à notre retour d’Afrique, je te fasse parvenir un bon petit repas ? Si tu es en couple, je pourrais même jouer les traiteurs improvisés pour que tu puisses offrir à ta belle un diner romantique. Ce sera toujours une façon pour moi de payer ma dette » affirmais-je. Lawrence m’avait sorti d’un beau guêpier, il m’était donc naturel de lui rendre la pareille.