(emrys) le temps, le plus grand remède des maux existentiels.

Le temps,
le plus grand remède des

~ maux existentiels ~

La première journée d'ouvrage s'était finalement terminé. Tu avais été très heureux d'aider ces jeunes enfants en leur apportant du matériel et surtout, une présence et de l'aide scolaire. Tu avais aussi été surpris par la proposition d'Emrys de faire équipe avec toi. Tu n'avais toutefois pas refusé. Il faisait preuve d'efforts et de respect qu'il ne fallait pas passer à côté. Après cette journée épuisante, tu pris quelques minutes pour te changer - enfiler des trucs plus léger tellement l'air était chaud - et te dirigea vers le grand puis que d'autres étudiants avaient réparés durant la journée. Tu pris ta bouteille et la remplis d'eau. Tu t'assis alors sur une buche non-loin de là. La vue était... impressionnante. Du sable, du sable, du sable et encore du sable. De petites maisons, rien de bien impressionnant... Comme tu ne cessais de le dire : c'était décidément le plus gros choc des cultures qui te serait donné de vivre. Après plusieurs gorgées prise dans ta bouteille, tu remarquas ensuite la présence d'un être à tes côtés. En te retournant, tu remarquas d'abord ses mains qui vissaient le bouchon de sa gourde. Tu n'avais même pas besoin de voir plus haut pour savoir que c'était Emrys. Tu détournas la tête et regarda le ciel. « Alors ? Cette première journée ? » demandas-tu comme ça, tout bonnement. La curiosité est un très vilain défaut et tu auras tout ton temps pour lui poser toutes tes questions...

(Tu peux faire plus court, don't worry. J'ai pas trop l'esprit de synthèse. XD)

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La chaleur incontrôlable. La peau qui luit par la transpiration d'un support incroyable de ce fameux climat et du dur labeur. J'avais participé à la journée pour aider de pauvres enfants à apprendre de nouvelles choses, à avoir du matériel et j'avais bien trop d’émotions en moi à cause ou surement grâce à ça car ma joie était bien grande. Je partais en balade après un courte douche pour ne pas utiliser l'eau ; ça faisait réfléchir de voir le malheur des gens en fait. Je me changeais donc ne portant plus qu'un short et un marcel très fin. Je partais ensuite marcher comme pour une balade sur les traces de la journée des autres. Je découvrais les paysages aux alentours du lieu où nous vivons tous avant de me retrouver au puit mais là, je retrouve Charlie. Ce n'est pas un drame mais disons que le contact est dur à renouer et que la journée semble tout accélérer. « Alors ? Cette première journée ? » Il n'avait pas eu à lever la tete pour que je le reconnaisse, là, assis sur son Rodin de bois et apparemment, lui, n'avait pas eu à lever les yeux pour me reconnaitre ; ça prouvait nos connaissances de l'autre surement. Souriant, je venais le rejoindre en n'oubliant pas de m'assoir à ses cotés mais je laissais un large espace, enfin autant que je pouvais, comme incertain. Riche en émotion ... soyons sincère, ça ne peut jamais laisser indifférent ... avais-je dit l'air ailleurs en regardant le paysage. Je bougeais mes doigts entre eux, assez gêné mine de rien et ça se voyait clairement alors je laissais le silence s'installer.

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Le temps,
le plus grand remède des

~ maux existentiels ~

Même si les précédents mois avaient été sommes toutes assez difficiles pour toi, tu étais fier d'être là où tu en es présentement. Tu étais heureux de pouvoir te déconnecté de ta réalité, laisser tes études à Boston et te concentrer sur le Kenya. La date butoir pour la thèse approchait et tu étais encore loin de l'avoir terminée. Ça te stressait, mais durant cette semaine en Afrique, tu t'étais juré de ne pas y penser. Tu voulais que ce soit tes dernières vacances « officielles » avant de te remettre à bosser comme un défoncer. Il te restait encore une petite provision d'amphétamine que tu pourrais utiliser au besoin... Perdu dans tes pensées, ce n'est que lorsque la voix d'Emrys se fit entendre que tu repris contact avec la vie réelle. « Riche en émotion ... soyons sincère, ça ne peut jamais laisser indifférent ... » Tu hochas doucement la tête à ses paroles. Il n'avait absolument pas tort. « C'est fou qu'entre ici et Boston, c'est une très différente façon de vivre. Ça n'a rien à voir avec chez nou. » rajoutas-tu sur une note quasi dépressive. Trop penser à ces gens qui vivent dans la pauvreté, ça te fait sentir mal d'apprécier ta propre richesse personnelle. Tu avais toujours le regard perdu dans le vide et tu finis alors par relever les épaules, t'étirer un peu et soupirer pour défaire les tensions dans ton dos. Un silence entre vous deux s'installa. C'était peut-être... normal ? Peut-être parce que ni lui ni toi n'osait poser la fatidique question ? Enfin bref... Après quelques secondes, tu finis par parler. « Sinon... Quoi de neuf ? Depuis le temps ? » Tu retournas ton visage en sa direction et le regarda doucement. S'il se souvenait de tes textos, il saurait peut-être qu'à travers ces mots, tu veux simplement qu'il verbalise tout ce que tu as entendu à travers les branches... ~

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