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Cyrla Alice Dawn. fiche; Terminée! Elle est née un 16 Mai, il y a vingt-trois ans, à Helsinski, en Finlande. Elle y a vécu quatre ans avant d'emménager à Spartanburg, en Californie du Sud. C'est la qu'elle a vécu pendant quatorze ans. Elle est sans relations fixes, et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir , elle aime les belles choses, et ne s'enfermera jamais dans une catégorie de sexe, de couleur, de classe sociale ou d'orientation. Elle vient d'une famille qui a du s'endetter pour les vingt-cinq prochaines années pour qu'elle puisse aller à Harvard, et elle a un peu honte de leur mentir sur ses études, pour cette bonne raison. Elle y suit des cours d'Anthropologie et Esthétique du cinéma, et est maintenant en quatrième année.. Elle cherche activement un travail, quelque chose pour payer ses factures, alléger la charges de ses parents. Tout ça, tout ça. Pour terminer, elle espère entrer chez les Cabot, mais n'est qu'une student, pour le moment. |
Ce qu'elle aime apprendre. Cyrla ne doit sa réussite qu'à elle-même. Ce n'est pas sa mère, ni les trois figures de père qu'elle a eu qui l'ont aidée en quoi que ce soit. Mais elle a une mémoire photographique qui l'a beaucoup aidée. Ça, beaucoup de travail et un côté obstiné ont fait qu'elle a obtenu une bourse de mérite. L'université a été, en soi, une révélation pour elle. Une fois sa lettre d'admission reçue, elle a décidé de suivre un double cursus en Anthropologie-le-truc-qui-ne-mène-à-rien, et en Esthétique du cinéma-qui-ne-mène-à-rien-non-plus. C'est compliqué, pour s'organiser, mais elle y arrive plutôt bien. Elle a toujours été douée pour faire plusieurs choses à la fois. Ses parents ne seraient pas réellement d'accord avec ses choix. C'est la principale raison pour laquelle ils croient qu'elle est en Droit. Lorsque les autres étudiants reçoivent leur parents, elle prétexte toujours une maladie, ou un dossier trop important pour qu'elle le reporte à plus tard. Ils n'ont pas forcément l'argent pour venir non plus, c'est gagnant-gagnant. Lorsqu'elle retrouve le foyer familial pendant les périodes de Noël, elle raconte à quel point cette voie universitaire l'enchante. S'ils savaient, non seulement ils cesseraient de payer, mais elle serait rayée du testament. Pour sûr. A Harvard, Cyrla est une jeune fille calme. Vous la verrez souvent avec un appareil photo. Les portraits qu'elle fait sont pour la plupart accrochées aux murs de sa chambre. Voire sur son blog. Elle participe en cours, comme tout le monde, sauf que c'est la plupart du temps pour renverser une idée avancée par son professeur. C'est ce qui fait qu'ils pensent souvent d'elle qu'elle est impulsive et parfois à la limite de l'insolence. Ses devoirs sont souvent controversés par ses professeurs qui voient en elle une élève avec des idées trop engagées, mais ils apprécient tout de même ses capacités d'analyse. Cyrla sort quelque peu du moule qu'on lui impose. Et c'est tant mieux. C'est la nuit, Cyrla reste la plupart du temps dans sa chambre, à lire, à étudier, à jouer du violoncelle. Mais si vous lui proposez quelque chose qui vaut le coup, qui s'apparente de près ou de loin à un défi....elle vous suivra jusqu'en enfer. Et c'est souvent le cas. | Elle est. Pour commencer, elle aime le whisky, le bon vin, les frozen margaritas, le thé pour les révisions -ce qui veut dire à peu près tout le temps, son violoncelle et son appareil photo. Faire la fête.... Tout dépend. Comme je vous l'ai dit, il faut provoquer son attention, et lui proposer des choses qui sont hors normes. Les endroits bondés de monde, très peu pour elle, mais elle adore, de temps en temps, se glisser dans la foule anonyme. Elle adore le chocolat blanc et pourrait en manger trois tablettes sans une once de remords. Elle déteste les surprises, comme celle de trouver un garçon dans son lit alors qu'elle aurait préfère qu'il parte (c'est plutôt son genre à elle: de partir pendant que l'autre dort. Ne plus jamais donner de nouvelles.) Les petits-déjeuners entre amants, très peu pour elle. S'il devait y avoir une exception, ce serait son meilleur ami/amant. Avec lui, tout est simple. En amitié, comme en amour, Cyrla se laisse plus facilement détester, parce qu'il est bien plus aisé de tenir les gens éloignés que de les laisser entrer dans sa vie. Pour tous, c'est une jeune fille qui aime la vie. Ça se voit dans son sourire, dans ses gestes, sa manière de parler, sa manière de vivre aussi. Pleinement. Comme si chaque jours pouvait être le dernier. Et ce sourire semble si sincère, si communicatif... Sous la surface, elle pouvait entasser les non-dits et les soumissions. Cyrla est un peu tête en l'air, mais elle n'oublie jamais un rendez-vous et ne rendra jamais un devoir en retard sous prétexte qu'elle ne l'avait pas noté. Cependant, ne lui demandez pas ce qu'elle porte comme sous-vêtements, elle aura déjà oublié. Elle est impulsive, malgré le fait qu'elle tente de tout contrôler. Elle réfléchit après avoir agi et tente au maximum de se contenir, pour ne pas faire plus de dégâts qu'elle n'en a déjà fait ou pourrait en faire. Souvent, c'est dans ses rapports avec les autres, qu'elle se montre impulsive. Elle a tendance à dire les choses telles qu'elle les pense sur le moment mais jamais pour les choses importantes. Embrasser un garçon parce que la courbe de ses épaules l'a émue, ou parce qu'un geste maladroit l'a touchée. Se lier avec quelqu'un parce qu'elle lui trouve une certaine détresse, ou parce qu'elle a simplement de l'admiration pour lui. Cesser de parler à quelqu'un pour les mêmes raisons. Bouder. Aimer. Haïr, le plus souvent. Avec elle, on passe de Charybde en Cyrla. |
Open the book.
« Il paraît qu'il faut que je vous dise qui je suis... »
Sur l'écran d'ordinateur, c'est le visage de Cyrla qui apparaît. Il s'agit de sa vidéo de présentation, pour entrer à Harvard. Elle avait préféré parler, mettre un visage sur son prénom, montrer de vraies émotions, plutôt qu'une lettre et un relevé de notes. Elle se fichait éperdument que ça ne plaise pas. Cyrla est comme ça. Elle avait les cheveux relevé en un chignon lâche. Des mèches de cheveux entouraient son visage. Elle n'avait presque pas de maquillage. Tout juste une touche de noir sur les yeux, et du rose naturel, de gêne sans doute, sur les joues.
« Vous dire d'où je viens ne vous dira pas qui je suis. Ni qui je serais plus tard. Personne ne vous le dira. Pas même moi. On a tous un passé. Est-ce qu'il doit pour autant nous définir? J'ai toujours pensé qu'il faut se détacher de qui on a été, pour devenir celle qu'on veut être. Ca fait parti de nous, mais ça ne doit pas nous empêcher d'avancer. Cependant... je vais jouer le jeu, ou du moins essayer...
Je m'appelle Cyla, Alice, Freyja, Moira Dawn.
Cyrla parce que ma mère adorait ce prénom polonais. Alice pour Lewis Caroll. Freyja pour mes origines nordiques. Moira à cause des Parques. Mes parents aimaient beaucoup la mythologie... Ils se sont rencontrés à Paris, pendant un échange universitaire. Ma mère est américaine. Il était finlandais. Ils se sont beaucoup aimé, je crois. Assez, en tout cas, pour que maman quitte tout du jour au lendemain pour aller s'enfermer à Helsinski, dans la famille de papa. Maman dit toujours qu'elle n'a aimé que lui, et que les autres ont ramassé les miettes de ce qu'il restait de cœur blessé. Je la comprends. Mon père était un être exceptionnel. J'aurai juste aimé le connaitre assez pour en être fière. Je suis née dans le salon de mes grands-parents, un seize Mai. Sur la photo, papa pleure, et quelqu'un débouche une bouteille de champagne en arrière plan. J'aime beaucoup cette photo. On y voit presque tout le monde. Sauf maman qui s'était évanouie. On est resté en Finlande quatre ans. Je m'en souviens à peine. Je me souviens que c'était magnifique. Papa m'emmenait toujours à l'extérieur de la ville observer les oiseaux, et je criais toujours pour qu'ils s'envolent. Les photos qu'il a pu prendre de cette époque sont un véritable trésor pour moi. Je me fabrique des bouts de souvenirs. Et puis papa est mort. Il avait trente et un an, d'une crise cardiaque. Maman et moi sommes venues vivre à Spartanburg, chez ses parents. Elle s'est remariée, deux ans après. Avec un abruti fini que j'ai détesté toute mon enfance. Il n'a jamais aimé maman. Ou alors c'est peut-être moi qu'il n'aimait pas. Toujours est-il que quand il a voulu que je parte en pensionnat à quatorze ans, elle a divorcé...et elle s'est encore mariée. Avec G. Enfin...moi, je l'appelle G. Je suis incapable de l'appeler papa, et puis ça ferait de la peine à maman... Bref. Je l'aime beaucoup, lui. Maman aussi, je crois. Mais je ne suis pas certaine qu'elle l'aime d'amour. Parce qu'on peut aimer quelqu'un sans l'aimer d'amour. Mais à lui, ça a l'air de lui convenir. Il a peut-être juste besoin de s'occuper de quelqu'un. Il a rendu la vie à Spatanburg, un peu plus facile. Là bas...c'est un peu comme vivre dans Edward aux mains d'argent. Johnny Depp en moins. Tout le monde se mêle de la vie de tout le monde, et surtout de celle de maman. On a une maison, avec un jardin, qui ressemble à pratiquement toutes les autres maisons avec des jardins. Sauf qu'il y a un grand sycomore auquel je tiens comme à la prunelle de mes yeux. J'aime y monter. J'aime lire, là haut, et ça ne me donne même pas le vertige. Ma chambre est la plus grande de la maison: elle me manquera. Il y a beaucoup d'objets entassés de partout. Des livres à côté de mon lit, des tonnes et des tonnes de pellicules à développer, au milieu de mes cours, sur mon bureau... Je fais des collections à tout va. Ça va des vernis à ongles....je dois en avoir une petite quarantaine, aux quinze appareils photos, jusqu'aux partitions de violoncelle...
« Ah oui, je joue du violoncelle, je ne pense pas vous l'avoir dit. C'est drôle, mais c'est peut-être la seule chose de bien que m'aura donné le second mari de maman. Des cours de violoncelle. Il y a un an, je me suis fait tatouée, le jour de mes dix-sept ans. A trois endroits différents. Sous le bras.. »
Elle montre, sous son bras, une jolie croix fine noire. Simple. Deux traits. Sans fioritures ni autres décoration.
« J'ai une plume sous l'oreille droite, et le mot « serendipity » sur le poignet. J'ai adoré me faire tatouer. J'ai eu mal, surtout pour celui au poignet. Il faut dire que je l'ai fait moi-même avec une aiguille à coudre. C'est comme si ces choses avaient toujours fait parties de moi. Elles sont ancrées dans ma peau. Et je peux les afficher au monde comme des blessures de guerre. Qu'on se le dise: le lycée, c'est terrible. J'aurai pu devenir une cheerleader, ça ne m'aurait pas rendue plus populaire, mais au moins, j'aurai pu rigoler. Me marier avec mon amour de lycée, qui serait devenu chirurgien et devenir mère au foyer à vingt-trois ans. J'imagine qu'il en faut.... Mais ce n'est pas le genre de futur dont je rêve. A la place de quoi, j'ai eu le cœur brisé. Mon premier amour a été violent. Passionnel. Fusionnel, même, je dirai. J'ai aimé beaucoup, trop fort, trop vite, et c'est là que j'ai compris ce que maman voulait dire quand elle disait "Quand tu perds quelqu'un que tu aimes, c'est comme si on t'enlevait une partie de toi-même". On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans, et pourtant ça donne envie de se jeter contre les murs, pour tenter d'avoir mal ailleurs. J'ai eu du mal à m'en relever. Mais il faut croire que toutes les belles choses ont une fin. . ».
Elle rit. Passe une main dans ses cheveux.
« J'ai passé cette période un peu comme on passe un orage. J'étais le genre de fille qu'on ne remarque qu'à peine. J'ai passé plus de temps à l'atelier photo qu'aux matchs de Lacrosse. J'ai attendu que le lycée se passe. Et c'est passé plus vite qu'on passe un péage. Je sais que mon dossier concerne le droit, mais vous vous accorderez comme moi à dire que même si mes résultats sont excellents au test d'entrée, je ne conviens pas au droit, et le droit ne me convient pas.
Mais...Ça ne vous dit toujours pas qui je suis.... Pour que je vous le dise, il faudrait déjà que je le sache moi-même. Ce n'est jamais vraiment évident de savoir qui on est. Est-ce qu'on peut le savoir à dix-huit ans? Mais si je devais vous dire qui je suis, je vous dirai que je suis cette fille là. Celle qui est devant vous. Celle qui vous parle. Je ne sais pas qui je suis, mais vous le savez mieux que moi. Vous vous faîtes déjà une idée. A ma manière de parler. De me tenir. Mais si vous insistez, je vais vous dire: Je suis cette fille avec qui vous avez été à l'école. Avec qui vous avez parlé dans une bibliothèque. Je suis cette fille qui danse sous la pluie. Je suis cette fille qui vous a sourit. Quelqu'un que vous n'avez jamais revu. Je suis cette fille qui préfère cent fois s'exposer dans une vidéo que d'envoyer une lettre impersonnelle. Je suis cette fille qui ne veut pas simplement réussir, mais qui veut être la meilleure. Je suis de celles qu'on ne marie pas. Je suis cette fille qui, à défaut de savoir qui elle est, sait où elle va. Et c'est déjà un bon début. Je suis Cyrla Alice Dawn, et je souhaite entrer à Harvard. »
Écran noir.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM – Alice (Oui, comme mon personnage). ↬ ÂGE - 20 ↬ PAYS/RÉGIONS – France. (You don't say?) ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM – Par un top-site. ↬ TES IMPRESSIONS – A priori, à part le design qui déclenche des persistances rétiniennes, et m'oblige à baisser la luminosité de mon écran, c'est joli, et les gens ont l'air super gentils. ↬ CRÉDIT(S) – Tumblr. We heart it. Toujours. ↬ AVATAR – Lindsay Pearce. ↬ SCÉNARIO OU PI? - Personnage inventé. ↬ LE MOT DE LA FIN – This time baby, I'll be Bulletproof. |
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