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J'envisageais de plus en plus sérieusement de changer de confréries à la rentrée. Etant donné les changements que je m'apprêtais à opérer je me voyais en fait plus vraiment m'échapper pour des voyages au prix excessif avec des gens avec qui j'avais l'impression de ne pas avoir de points communs. Alors à la rentrée prochaine, j'allais peut-être laisser le bleu pour une autre couleur. Je m'étais intéressé au jaune, mais finalement, le rouge avait prit le dessus dans mon esprit. Je connaissais pas des masses de gens là-bas, mais bon, j'étais pas non plus un insociable de base. Ca changerait avec le temps. J'avais décidé de m'aventurer en terre inconnue dans ce que j'avais choisi d'appeler le quartier général des rouges, histoire de parler, d'avoir un premier aperçu. Bref, j'étais en phase de découverte, traînant dans la partie commune de la maison.
(Invité)
Depuis un petit moment maintenant, la Winthrop House était devenu mon second foyer. Bien que je préférais tout de même mon appartement en ville, j’aimais passer du temps chez les rouges afin de m’éclater en compagnie de mes frères de confrérie. J’avais délaissé les bleus qui ne me correspondaient pas, et à vrai dire j’avais préféré partir avant qu’Anya me vire en prétextant que je me droguais, ce qui ne correspondait pas à la confrérie, elle n’avait pas tort, je n’allais pas mentir là-dessus, mais j’étais persuadé que l’excuse allait cacher la vraie raison, celle de notre passé sulfureux en commun. Bref finalement les rouges me convenaient parfaitement, et le fait que cette confrérie ne soit ouverte qu’aux mecs me ravissait d’autant plus. Revenant d’une soirée organisée par un Mathers, je m’étais écroulé sur le canapé du salon comment alors que le soleil était déjà bien perché dans le ciel. Affalé sur le canapé, je posais mon bras sur mon visage afin de me mettre dans le noir, et j’étais prêt à rattraper mes heures de sommeil manquant quand j’ouvrais soudainement les yeux, entendant des pas se rapprocher. « J'te préviens Théo, si tu viens encore pour jouer au billard, tu vas encore repartir dépouiller, tu n’auras plus qu’à retrouver pleurer dans les jupons de ta mère. »