We're here to help you ✘ Dylan + Alicia + Emma

Pas de repos pour les braves, même après une belle et longue journée à nous offrir corps et âme aux enfants et leur familles, je devais m'attarder sur un cas tout aussi important, j'avais appris pour sa tentative de suicide, Emma m'avais tout dit, j'étais bien heureuse qu'il aie trouvé quelqu'un comme elle, parce que mine de rien elle était forte et pourrai l'aider c'est certain, mais dans tout les cas il fallait faire quelques chose on pouvait le laisser ce détruire de cette façon, il avait été trop loin cet fois ci. Je m'en voulais un peu quand même de ne pas avoir été au prés de lui à ce moment là. Je rejoignais donc Emma à l'extérieur de l'hôtel, je savais même pas comment j'allais réagir face à ce qu'on avait à lui dire, parce qu'a chaque fois qu'on avait abordé le sujet ou du moins la dernière fois j'avais fait un trou dans le mur de la Quincy, et j'en portais encore les marques.

Depuis sa tentative de suicide, ce ras-le bol qui l'avait mené à l'hôpital, Dylan ne souriait que très peu. De même, il mangeait peu et semblait se foutre de tout. Emma avait eu la bonne idée de le faire venir au voyage humanitaire en Afrique organisé par les Quincys. D'aider les autres, cela lui faisait oublier ses propres soucis. A certains moments, il se demandait comme il ferait en tant que père, s'il avait tant de mal à nourrir Peter, comme les gens d'ici en faisait l'épreuve tous les jours. Faire des kilomètres pour trouver de l'eau, survivre chaque jour plutôt que de vivre. Mais aucun ne perdait sa dignité. Contrairement à lui. Oui, Dylan avait la sensation d'avoir perdu au fil des années tout ce qui faisait de lui un homme, mais il ne pouvait en vouloir à personne sauf à lui-même.

Emma lui avait donné rendez-vous près de l'hôtel et il eut un léger sourire en apercevant Alicia en sa compagnie. Ali était au courant de tout pour lui. En fait, lui qui avait toujours voulu garder ses secrets s'était bien trop dévoilé. Il s'approcha doucement pour venir prendre place sur le banc aux côtés des jeunes femmes. Le sourire qu'il leur adressa n'avait rien à voir avec ceux que l'on aurait pu lui connaître auparavant. Il s'assit simplement, avant de lancer un "Salut... Pourquoi vous faîtes cette tête-là?" Car il avait la sensation qu'il était le centre de l'attention.

C'est Alicia qui était arrivée après moi bien que Dylan n'avait pas mit trop de temps à nous rejoindre, nous n'avions même pas eut le temps d'échanger un mot de plus que les salutations ordinaire que ce dernier était déjà assit près de nous. Alicia et moi savions qu'il était plus que temps d'aider Dylan à s'en sortir, de ne surtout pas le laisser seul. Personnellement -et j'étais presque certaine que c'était la même chose pour elle aussi- il était pour moi hors de questions de le laisser tomber. Il souffrait et ne le méritait pas, alors, on allait faire tout notre possible pour l'aider.
Quand le jeune homme s'assit sur le banc avec nous, il nous regardait en lançant un Salut... Pourquoi vous faîtes cette tête-là? Euuuh je sais pas on est juste sur le point de remonter le moral à un dépressif suicidaire... Bien sur que non aucune de nous deux n'avait répondue cela, et encore moins quelque chose de tel sur ce ton là. Il avait besoin de douceur, d'attention. Alors, je tournai la tête vers lui.
Dylan...
J'hésitai un moment et, sans un mot de plus, je pris sa main.
Tu...Tu sais qu'Alicia et moi sommes là pour toi, mmh ?
Je voulais le rassurer un maximum avant qu'on commence à vraiment EN parler.

J'avais déjà eu cette discussion avec Dylan, pas qu'un fois même ça n'avais rien changé s'était même pire à chaque fois par rapport à la précédente, c'est certainement aussi pour ça que j'avais laissé tombé parce que je voyais que ça n'avais rien changé, enfin si on excepte le bal du nouvel an s'était trop bizarre ce qui s'était passé j'avais beau être bourrée à ce moment là je lui avait pardonné bien sur, puis il était venue me voir pour s'excuser encore une fois, pour changer, mais cette fois là il m'avait annoncer qu'il aimait Emma. Enfin bref, là j'étais revenue à la case départ à devoir trouver un solution pour qu'il laisse tomber sa tarée de femme et qu'il aille se faire soigner une bonne fois pour toute, parce qu'il n'aurait pas forcement autant de chance la prochaine fois. Il était le premier à ouvrir la bouche, ne comprenant pas ce qu'il se passait, ça me désespérait un peu qu'il ne comprenne pas. Emma voulait le mettre en confiance, et moi dans tout ça j'étais plutôt explosive, et rien que ces quelques mots qui avait été prononcé entre eux ça me mettait déjà sur les nerfs, à tourner autour du pot, moi je pouvais pas. "Dylan faut que tu te bouge." Et comme d'habitude il allait fuir.

Les regards que les deux demoiselles portaient sur lui aurait pu lui en dire long sur leurs intentions, encore une discussion longue et inutile. Mais, il préféra ne pas y penser. Il avait toujours cette façon de se mouvoir, comme si tout lui était égal. Pourtant, ce ne devait pas être le cas puisqu'il faisait ce voyage humanitaire, c'était donc le signe qu'il pensait aux autres. Mais pas à lui. Il eut un très faible sourire à l'attention d'Emma lorsqu'elle lui prit la main et lui demanda s'il savait qu'elles étaient là pour lui. Il ne le savait que trop bien. Il avait beaucoup abusé de l'amitié et de la gentillesse d'Alicia, du moins il le pensait. "Oui" dit-il faiblement. Mais Ali ne le voyait pas de cet oeil, ce ne serait que par la force qu'elle le voyait réagir. Faut que tu bouges. Oui, ses mots l'avaient atteint. Il était clair pour un observateur extérieur que la situation entre Dydy et Emma ne pouvait pas durer. Lui marié à une femme qui le battait, comment pouvait-elle entrevoir un avenir avec ce jeune homme? Il baissa simplement les yeux au sol. "Je ne comprends pas votre obstination. On en a déjà parlé." déclara-t-il en se braquant ensuite.

Avec Alicia, on était vraiment inquiètes pour Dylan. On avait clairement peur pour lui, par rapport à sa femme. C'est vrai, on ne sait jamais jusqu'où ça peut aller. Je regardais mon amie dire à Dylan qu'il fallait qu'il se bouge. C'était un peu brutal et ça allait droit au but. Mais je savais déjà qu'Alicia n'aimait pas quand les choses traînaient. Alors au fond, ces mots ne m'étonnaient pas. Alors à ces mots là, je ne dis rien et me contentais de serrer la main de mon petit ami. Enfin, petit ami... Si on pouvait vraiment l'appeler comme ça.
Je ne comprends pas votre obstination. On en a déjà parlé. On voyait bien par ces mots que Dylan ne comprenait pas bien la gravité de la situation. Ou alors qu'il s'en fichait tout simplement. Je continuai de serrer sa main, voulant faire de mon mieux.
On va continuer de te rabacher avec ça parce qu'on s'inquiète, Dylan. On ne veut pas que tu souffres plus que ce que tu souffres déjà.
Et Dieu sait à quel point il souffrait...