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 :: Corbeille :: Archives 2012-2019

IDYLLE ∞ let's go crazy, crazy, crazy till we see the sun ! ♫

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And live while we're young !




Trois semaines. Trois longues semaines loin de ma blonde d’amour ! Autant dire une éternité et la fin d’année approchant, j’avais envie de sortir beaucoup plus et de faire la fête jusqu’à pas d’heures. Une façon de me vider la tête pour ne pas stresser pour les examens. Alors à peine réveiller – 9h – j’avais envoyé un sms à celle que je considérais comme ma meilleure amie pour lui dire que ce soir, on sort ! Si elle avait le choix ? Aucunement ! (a) Mais ce n’était sûrement pas elle qui allait refuser. Le rendez-vous était fixé à 21h à Lord Hobo. En attendant, j’avais passé ma matinée en pyjama dans mon lit avec mes bouquins et.. un chat. Celui de l’une de mes voisines qui m’avait demandé de m’en occuper pendant trois jours. Adorant les animaux, j’avais accepté avec joie. Ce soir, la boule de poils s’en irait et.. je pensais à avoir un petit animal avec moi. Malheureusement, je laissais cette idée tomber rapidement en imaginant Austin + un animal dans mon appartement. Hiroshima, Nagasaki, les Guerres Mondiales, ce serait de la nioniotte à côté du carnage que mon stupide meilleur ami pourrait faire. Quand je repense au carnage de Noël, non merci, ça va. Avec mon anniversaire qui approchait, je m’attendais déjà au pire ! Plongée à moitié dans mes pensées et à moitié dans mes cours, je finis de réviser et rêvasser vers 16h. Ni une, ni deux, j’allais me doucher et m’habiller d’un débardeur marron et d’une jupe beige à motif qui m’arrivait à mi cuisse. Avec un soleil comme celui de dehors, j’avais envie d’en profiter. Peut-être que ce soir, je le regretterais mais peu importe ! Souriant de plus belle, je prenais le temps de sécher mes cheveux, me maquiller et ranger un peu mon appartement. 18h. M’ennuyant à tourner en rond dans mon studio, j’avais décidé de sortir un peu plus tôt et d’aller me balader en ville. Il ne faisait pas trop frais, pour mon plus grand bonheur et donc avec un simple gilet et de fins collants, je ne tremblais pas de froid. Mon repas se résumait à un plateau de sushis et de l’eau, mais c’était largement suffisant. Puis, je me réservais le reste avec mon amie ! Vers 20h30, j’atteignais le bar et je restais un instant devant pour fumer ma première cigarette de la journée. J’avais réussi à ne pas trop fumer et sincèrement, je m’en félicitais. Depuis Nouvel An, ça avait été de pire en pire et le cacher à mon bouclé.. je ne savais même pas comment j’avais réussi mon coup ! J’espérais simplement que ma blonde ne me voit pas.. ne sachant pas si elle serait vraiment favorable non plus à cette addiction..
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Le temps passait a une vitesse c'était dingue. Et Idylle ne s'en rendait pas compte. C'était très désagréable de voir tout ce temps qui passait en un clignement d'oeil. Elle n'avait rien de spécial à faire c'est pour ça qu'elle était bien contente de pouvoir revoir sa Madisson préférée, et passé du temps avec sa petite Cabot d'amour. Le plus gros soucis serait de ne pas s'enfuir pour se droguer dans un coin, parce que c'était revenu à l'actualité pour elle. C'était pas une bonne chose pour elle, mais maintenant elle ne pourrait rien faire de précis contre ça. M'enfin peu importe, La petite blonde avait passé sa journée à trainer dans sa chambre, n'ayant aucune envie de sortir, et une envie grandissante de passer sa journée et sa nuit à se rouler en boule dans son lit et attendre que quelques choses se produisent. Sauf que jamais rien n'arrive en restant au fond de son lit. Elle n'avait mangé qu'un paquet de chips a peine plus grande qu'un poing de toute la journée parce que Blondinette était bien mignonne mais en ce moment son appétit rivalisait avec un moineaux. Pas de risque qu'elle devienne anorexique, mais bon la drogue avait tendance a couper le désir de manger, et c'était un peu ce qui se passait avec celle là. Mais Osef, après une douche pour tenter de réveiller ses neurones endormis et comateux, elle enfila sa mini-jupe noir moitié rock-moitié tutu, et un débardeur presque aussi court qu'on pourrait voir tout son ventre, et pour finir sa super veste qui semblait être faite exprès pour sa jupe. Non Idylle n'avait pas chipé les vêtements de sa petite soeur, elle en avait pas, mais on aurait pu croire. Elle mit ses grosses bottes-plateform qui montait jusqu'au genoux et sortit dehors habillé comme ça. Idylle mettait rarement des talons, un truc à se casser la gueule, ou une cheville quand on est saoule.
Elle arriva enfin devant la boite, et vit Madisson entrain de fumer dehors. Elle s'approcha d'elle, en lui arrachant la clope des mains et la foutant par terre. Elle lui lâcha alors.
«C'est mauvais pour tes poumons. Et j'ai pas envie que tu crèves toute de suite.»
C'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité, mais Idylle avait tendance à agir comme une mère avec ses amies, à vouloir les protéger de tout ce que elle, elle faisait mal, même si Idylle n'avait jamais fumer de clope, encore heureux ça fait un vice en moins. Néanmoins ,elle était toujours incapable de se conduire comme une mère avec son fils. Aller comprendre. Elle prit la mains de Madisson et l'entraîna avec elle à l'intérieur. Ben ouais, faudrait pas choper al crève à traîner dehors non plus.
 


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A peine adossée au mur, je tremblais déjà légèrement de froid. J’aurais vraiment du prendre un pull avec moi. Les nuits n’étaient pas aussi chaudes que ce que j’aurais pensé. Arf, tant pis. De toute façon, je compris très rapidement que mon amie m’avait rejoint quand ma cigarette, à demi entamée, se retrouvait à terre et écrasée. Revenant sur terre, je vis ma blonde en face de moi, l’air tout sauf heureux. Sa phrase me donnait envie de lever les yeux au ciel, mais comme face à Austin, je souriais un petit peu. Le sourire qui veut dire « pardon ». Ses paroles étaient sincères et me touchèrent. Ce n’était pas mon meilleur ami qui me le dirait de cette façon. Il me dirait juste que fumer est mal, alors qu’il fait bien pire et qu’il m’y entraîne aussi tôt ou tard. Peut-être devrais-je vraiment arrêter de traîner avec lui pour ne pas plonger autant que j’avais l’impression de le faire de plus en plus. Idylle attrapait ma main sans que je ne puisse rien dire et m’entraînait dedans. Il faisait largement plus chaud et je sentais ma peau se réchauffer petit à petit. C’était largement mieux que d’être dehors, c’était indéniable ! Souriant un peu plus, je ne lâchais pas sa main alors que je venais poser un baiser sur sa joue. « Tu m’as manqué.. » soufflais-je doucement, histoire d’oublier la scène précédente et le fait qu’elle m’est réprimée comme un parent. Lorsque j’étais avec elle, je ressentais ce petit souffle de liberté totale, cette émotion qui te dit « ça y est, respire, sois toi-même ». Avec elle, je pouvais rester celle que je suis sans aucun problème. Je me sentais en confiance et en sécurité. Elle était l’une des très rares amies que j’avais à Harvard et je ne remercierais jamais le destin d’avoir fait croiser nos routes. Ma meilleure amie, à mes yeux. « Vu que je n’ai pas le droit de fumer.. Je peux boire au moins ? » demandais-je, malicieuse, en nous dirigeant vers une table vide. Histoire d’être « au calme » pour pouvoir papoter et boire un peu – si Maman Idylle était ok – avant d’aller danser et s’amuser ! M’asseyant bien correctement – ou presque – je regardais mon amie. Ça faisait vraiment longtemps que l’on ne s’était pas vu et j’avais vraiment envie d’en profiter toute la nuit ! Comme si c’était la dernière fois avant un long moment.. ce dont j’angoissais un peu avec l’approche des examens finaux et le fait que mon stress allait revenir et donc que je serais bloquée dans mes bouquins..
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Idylle se fichait pas mal que Madisson soit mécontente ou non de son geste. Elle adorait Madisson, cette cabote c'était sa brunette, c'était une personne qu'elle protègerait parce que, c'était comme ça. Autant y'a des gens qui ont l'air fort et indépendant, et tout ce qu'on veut. Autant y'a des gens, peu importe ce qu'ils sont ou ont l'air, Idylle se sentait toujours de veiller à ce que tout ailles bien. Et Madisson avait pas de pot d'être dans cette catégorie. M'enfin le truc le plus important c'est qu'une fois dedans, sa petite rose lui fit un signe d'affection. Idylle la prit dans ses bras, pour lui faire un câlin tout ce qu'il y avait de plus girly, c'était bien la seule chose qu'elle faisait de fille cette petite blonde. Et elle répondit à son amie.
«Toi encore plus.»
Madisson était une vilaine petite espiègle, et ça faisait sourire Idylle. Ben ouais une fille aussi mignonne, comme un ours en peluche j'entends, et avec de l'humour ben ça suffisait à la blondinette. Elle suivait donc sa brune jusqu'à une table vide. C'est là que blondie girl, finit par lui dire en souriant.
«Fumer pas bon pour tes poumons. Si ma Madi' disparaît, je serais trop triste... Et tu voudrais pas que dydylle soit super triste hein? »
Blondie lui fit une petite moue adorable comme elle savait le faire. Parfois elle se disait que Dayton déteignait franchement sur elle, et ce même avec le peu de temps passer avec son fils. Elle se mit à pouffer de rire ne tenant plus longtemps avant d'appeler un serveur pour commander un "After Sex". Idylle adorait toutes les boissons avec un nom bizarre. Faut dire que très peu de cocktail avec un nom normal aussi... ça aide un peu.
« Alors Madi Madi Madi.. ça va?»


 


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A vrai dire, je me rendais compte qu’Idylle était ma seule vraie amie fille. C’était assez bizarre, sachant que j’étais dans une maison entièrement remplie de filles. J’en connaissais beaucoup, des roses, mais je n’avais pas lié de grandes affinités avec la moindre d’entre elles. Enfin si, Léandre, mais c’était la seule et puis.. je connaissais ma blonde depuis bien longtemps qu’elle, donc je ne pouvais pas comparer. Je n’avais jamais été habitué à traîner plus avec des garçons que des filles. Il y avait toujours eu Austin et pas vraiment quelqu’un d’autres. Lui arrivait à se faire des amis en un claquement de doigts, alors que je préférais rester dans son ombre et tout faire par lui. C’était une erreur, je le conçois et j’y remédiais petit à petit en me détachant de lui. Bien qu’il soit une force centrifuge à laquelle je ne peux résister. Mais au fond de moi, j’avais l’espoir que ce soit un peu pareil, sinon il ne perdrait pas autant de temps à ce que l’on se voit, etc. Peut-être que je me faisais des idées.. et ce soir, ce n’était pas le moment pour que je réfléchisse ! Embarquée dans les bras de mon amie, je souriais de plus belle. Franchement, qu’est-ce que je ferais sans elle ! La réponse était toute trouvée : rien de bien. « Han, fais pas cette tête.. Ok ok, je ne fumerai plu, mais j’exigerais autant de verres que je veux ! » Remplacer une cancer des poumons par un foie hors service ? Pourquoi pas ! Non, je ne comptais pas devenir alcoolique etc. mais juste profiter de notre soirée et s’amuser à fond ensemble ! Son rire déclenchait le mien alors qu’elle appelait le serveur pour commander. Après son « After Sex » qui me fit pouffer tout bas, je commandais un « Sex on the Beach ! » avec entrain. Quelle idée de donner des noms pareils à des cocktails ! Regardant mon amie, je lui souriais toujours autant. « Super bien ! » dis-je en riant. « Et toi ? » Je ne pouvais pas aller mieux ! Dans un bar, pour s’éclater, avec la fille la plus géniale d’Harvard ! Alors oui, je préférais oublier tout le reste et simplement me concentrer sur notre soirée ensemble !
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Entre Idylle et Madisson il y avait une connexion assez forte. Après tout ça avait collé presque instantanément entre elles. Madisson était une fille adorable, qui souriait beaucoup, ou du moins son sourire était radieux. Et la blonde adorait cette petite pile brune. Tout les dunster qu'elle connaissait ne pouvaient pas rivaliser avec Madisson. Il faut dire que pour beaucoup de dunster, ils manquaient cruellement de folies, et n'arrivaient pas forcément à supporter la pile électrique que Idylle était par moment. Idylle avait cesser depuis longtemps à essayer de se faire des amis dans sa maison. De temps en temps elle se disait que les choses se feraient avec le temps qui passe. Et de toute façon elle ne pouvait, ni ne voulait vraiment y faire quelques choses. Ce soir elle était bien trop occupé à profiter de sa Madisson. Idylle était contente d'être avec sa brune préféré. Elle lui sourit montrant toutes ses petites dents.
« T'es incroyable toi!»
Idylle eut un nouveau sourire au nom de la boisson que Madisson commanda. Mais il faut dire qu'ils avaient vraiment des noms à coucher dehors. Avec de tel nom comment ne pas voir se demander qui pouvait penser à ce genre de truc? Je vous jure des fois c'est tellement absurde. Elle était contente que Madisson aille bien. Blondie lui dit.
« Hm ça va ça va... Surtout depuis que t'es là en fait.»
Idylle lui sourit avant de lui faire tant bien que mal un câlin.Parce que Idylle était quand même ne fille tactile en réalité, surtout avec ses amies.


 


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Hj: centripète serait plus adéquat que centrifuge ma petite IDYLLE ∞ let's go crazy, crazy, crazy till we see the sun ! ♫ 2474380249
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Une soirée de folie s’annonçait avec ma Idylle ! Sincèrement, je ne pouvais qu’être ravie de décompresser avec elle. La plus pétillante, la plus souriante, la plus folle et la meilleure quoi ! Qu’elle me dise que je suis incroyable me fit rire. Elle l’était tellement plus que moi et je ne remercierais jamais assez le destin de m’avoir fait croiser sa route ici, à Harvard. Sans cela, je crois que nous n’aurions jamais pu nous rencontrer, dans un si grand endroit ! Surtout que nous ne faisions pas partis des mêmes maisons et qu’il n’y avait pas d’alliances, donc de fêtes organisées entre les cabots et des dunsters. Soit ! De toute façon, nous nous étions trouvés et.. ni l’une ni l’autre ne comptait se lâcher, je crois bien. Pour fêter notre soirée, j’avais commandé un cocktail après elle. Des noms dingues, mais je trouvais ça très amusant. Ma blonde répondit à ma question et je ne pus que sourire de plus belle. « Han tu es un amour de Dydylle ! » dis-je, toute heureuse avant de venir lui faire un gros câlin et un énorme bisou sur la joue. Folle ? A peine ! Et encore.. je n’avais encore rien bu ! (a) C’était l’effet qu’elle faisait sur moi. Je me sentais bien, délivrée de tout ce qui peut me causer du souci et c’était le principal ! Je ne me préoccupais plus du regard des autres, ni entre de savoir ce que pourrais en penser mon bouclé. Ça n’avait pas d’importance, en sa compagnie. ♥
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