They just don't know you like I do [Oliver]

Les cours avaient reprit, et avec ça, le flot constant de donnés à apprendre, et assimiler. Pas que Mattia n'aimait pas ces cours, mais par moment, il ressentait le besoin de se détendre et de penser un peu à autre chose. Alors il avait décidé de venir acheter des bouquins. Oh par n'importe lesquels, des bouquins d'Archéologie. PArce que oui, il se détendait en lisant des bouquins sur la matière principal qu'il avait. Chacun sa façon de se détendre à vrai dire. Toute façon si on demandait aux gens, on répondrait sûrement que Mattia était bizarre, ce qui était pas faux en soit. Il trainait dans les allées à la recherche d'un bouquin parfaitement intéressant, qui lui conviendrait. Ouvrant un bouquin, le feuillant avant de le reposer et d'en prendre un autre et de recommencer le même rituel. A vrai dire, il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'on vienne lui parler, ou quoi. Il était un peu dans sa bulle Archéologique. Un peu ailleurs.

Oliver en avait entendu parler. C’était un mec qui était peut-être un peu trop proche de SA Rose. Il était assis en tailleurs dans un coin, à lire un bouquin quand il avait vu ce gars. Oliver avait beaucoup de qualités, mais il avait encore plus de défauts, et le pire était son extrême jalousie. Il était vraiment amoureux de Rose. Il ne laissait plus beaucoup de garçons l’approcher, et il tolérait mal son fiancé. Il ne l’aimait pas du tout. Un gars qui trompe une fille comme rose… Mais voilà qu’apparemment, un autre garçon était proche. Il s’appelait Mattia. Dès lors qu’Oliver avait appris, il l’avait cherché le maximum d’informations sur lui. Il était marié, mais visiblement, le fait d’avoir une femme ne lui faisait ni chaud ni froid. Typiquement le genre de gars qui l’énervait. Il le vit s’asseoir à une table, alors Olive en profita, se leva et alla le déranger. « Salut. On se connait ps, mais j’aime pas trop que tu sois proche de Roselia. »

Le truc bien chez Mattia, c'est qu'il se faisait des non-amis assez rapidement. Ce mec avait la gueule d'un gars pas sympathique apparemment, parce qu'il ne se l'expliquait pas autrement. Il était tranquillement posé entrain de lire un bouquin, enfin de le feuilleter, quand un gars qu'il ne connaissait ni d'Adam, ni d'Eve vint lui adresser la paroles. L'italien posa ses yeux sur le garçon avant de lui répondre.
«En quoi ça te concerne? T'es son mec peut être? Je suis flatté que tu saches qui je suis. Bonne journée.»
Quoi Mattia pas sympathique? Il avait dit tout ça sur le ton de la conversation, calme, posé, et pas un gramme d'agacement. Faut dire qu'il avait connu pire comme façon de l'alpaguer.

Ce type avait vraiment une tête terrible. Actuellement, Oliver n’avait qu’une envie, le frapper. «En quoi ça te concerne? T'es son mec peut être? Je suis flatté que tu saches qui je suis. Bonne journée.» Oliver s’assit en face du mec et le regarda avec insistance, pour lui faire comprendre qu’il allait rester calme, mais qu’il était pas là pour faire ami-ami. Il le fixa et répondit juste cette phrase, avec sa voix la plus féroce possible. « Écoute moi bien mon grand: Rose, c’est une poupée de cire, elle est parfaite, innocente et elle ne sera jamais à toi, compris? Alors lâche l’affaire et ne lui parle plus. » Pas content, l’olive.

Mattia ne prêtait qu'une attention limité à ce jeune homme, et plus encore à ce qu'il lui disait. Les mecs jaloux ça l'avait jamais branchés. En plus ils avaient toujours une conversation limité, comme ce gars. Dès qu'il ouvrit la bouche à nouveau, l'Italien tira un sourire en coin avant de lui répondre.
«Premièrement, Roselia n'est pas un objet elle n'appartient à personne. Deuxièmement, si tu la considère comme ta propriété, c'est que t'es un débile et que tu n'as rien à faire avec elle. Troisièmement, je suis marié et n'ai nullement l'intention de sortir avec elle. Et pour finir, si Roselia veut me parler, c'est pas toi qui m'empêchera de la voir.»
Non fallait pas emmerder Mattia, même si il était toujours calme et détaché, plus concentré à feuilleté ses bouquins qu'à regarder Oliver. L'intimidation c'était pas son truc à Mattia, mais si ce mec essayait de lui en foutre une, c'est pas Mattia qui tendrait l'autre joue.. pas du tout.

Il fixa l’autre gars d’une manière encore plus intense avant de réaliser qu’il avait souvent l’ai flippant quand il fixait les autres. « Mon grand, j’considère pas Roselia comme un objet, c’est toi qui sous-entends ça, alors calmos, ensuite, juste pour dire que le fait que tu sois marié change rien, elle est fiancé et pourtant son fiancé passe plus de temps avec d’autres filles qu’avec elle. Tu veut lui parler? Vas y, mais tu lui parles mal, tu la regardes mal, t’oses la draguer ou j’sais pas quoi, et tu pourra t’assurer que ton petit visage restera pas tout beau tout propre. T’es averti.» Oliver fit craquer ses doigts pour bien faire comprendre à mattia qu’il mettrai ses menaces à exécutions, quelqu’en soit le prix qu’il devra payer par le suite.[/quote]

Mattia n'avait que faire de sa façon de le fixer, ou de l'air bizarre ou de killer que pouvait avoir Oliver. Non ça ne lui faisait pas peur. Il avait connu pire le jour de son procès en Italie, alors, plus rien ne le touchait vraiment depuis. Il pouffa de rire quelques secondes avant de lui répondre.
«Mon petit, c'est toi qui parler d'obtenir Roselia, pas moi. Et obtenir quelques, c'est pas une façon de parler très plaisante. Ensuite j'en ai rien à faire que son fiancé soit un chaud lapin qui se tape tout ce qui trouve, parce que ça ne défini pas tout les hommes mariés sur terre. »
Mattia jeta un nouveau coup d'oeil a ses bouquins, ne trouvant guère celui qu'il voulait, en ajoutant.
«Si tu te figures que tes petites menaces me font peur, tu te met le doigt dans l'oeil. Tu n'es qu'un pauvre gars pathétiquement amoureux d'une fille déjà engagé. Tu ferais mieux de t'en prendre à son fiancé plutôt que venir me tanner. A croire que t'aimes perdre ton temps en balivernes. »

Ce mec commençait sérieusement à ressortir par les trous de nez d’Oliver. Il prit une grande respiration et donna un énorme coup de point au gars. « C’est pas JUSTE des menaces tu vois? » Il fit craquer ses doigts, encore, et puis sa nuque et ses poignets. Il en avait connu, des gars qui s’approchaient trop de Roselia, et la plupart avaient mystérieusement lâché la demoiselle après une visite d’Oliver, qui avait un mal de chien à garder son sang froid quand il s’agissait de garçons qui tournent autour d’elle.

Mattia en avait que faire de ce gars amoureux de Roselia qu'il ne connaissait pas. Il se prit un coup parce que, forcément c'était plus facile de le frapper lui que le fiancé de la fille en question. Mattia n'eut pas envie de riposter.
« C'est bon, t'as assouvit ton petit besoin de frapper quelqu'un pour montrer à quel point tu es viril et dangereux? »
Mattia se rassit correctement, presque toujours aussi calme. Je dis bien presque, parce que l'adrénaline lui était monté dans le sang, et le Rital commençait à perdre patience et lui dit un petit sourire mauvais mélangé à du vice.
« Tu comptes frapper Roselia aussi? Ou juste t'as un problème avec les mecs plus beau que toi? Tu dois être tellement frustré comme garçon... »
Ouais faut pas chercher mattia trop longtemps sinon il se met en mode gros chieur, et la prochaine fois il risquerait de ne pas juste se contenter d'attendre que le temps passe.