(+ oliver) am I really that crazy?

and i'm an insecure, neurotic, control freak, on crack (+ oliver)

Deuxième jour de la croisière. J'avais déjà pu visiter le paquebot et il était assez beau et luxueux, fallait l'avouer. D'un côté, la présidence eliot ne faisait jamais les choses à moitiés. Par contre, quand j'ai vu que je partageais la même cabine que César, je n'avais pas vraiment sauté de joie. Mais bon, au moins ce sera un bon moyen pour débuter une bonne collocation. Ou peut-être pas. Je venais de finir de ranger mes affaires dans ma penderie et je n'avais pas grand chose à faire. Je décidais donc de sortir un peu prendre l'air sur le pond. Enfin... J'en avais décidé jusqu'à ce que j'ouvre la porte et voie Oliver sortir de sa cabine justement. « Olive! Viens voir. » Ouais, Olive était mon surnom pour ce petit gars que je considérais comme mon autre meilleur ami, après Caleb. Franchement, si ça avait pas été pour lui, je serais même pas venue. Ledit Olive s'approcha alors. Je regardais de tous les côtés. Ok, le couloir était vite. Je tirais donc son bras pour l'entraîner dans ma cabine avant de refermer la porte derrière.

Une croisière réussie est une croisière qu’on passe avec des bons amis, mais Oliver s’était retrouvé en chambre avec une Inconnue, une fille en plus. Il avait déjà rangé ses fringues, fait son lit, envoyé un million de messages, sans qu’on lui réponde, avait appelé sa demie soeur pour qu’elle nourrisse le chat de son coloc taré (enfin, un des deux barges quoi), et appelé sa vraie soeur pour lui dire que promis il ne l’abandonnerai plus. Il commençait à s’ennuyer, et sa colocataire le temps d’une croisière s’était barrée il ne savait pas trop où. Il sorti dans le couloir dans l’espoir de trouver un ou une pote chez qui s’incruster pour bavarder, et alléluia! Isaline Sortait de sa cabine, juste en face. Elle l’interpella et un sourire immense se dessina sur le visage d’Oliver. Dans son coeur, Olive avait quatre soeur: Pippa, Arwen, Apple et Isaline. « Heeeey! Isa! » Il se laissa tirer par le bras dans la chambre et s’assit sur le lit d’un garçon. Du moins, il pensait que c’était un garçon a cause de la paire de chaussettes sales pointure 43 qui était au sol, près de la table de nuit. « Alors Isa, comment ça va? »

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Justement celui que je voulais voir, d'autant plus que j'avais teeeellement de choses à lui raconter! Notamment cette histoire de colocation avec César et surtout, cet incident avec Diego. Urg, rien que d'y penser, j'avais envie de vomir. Je l'attirais donc da ma cabine et celui-ci alla directement s'asseoir sur le lit de César. « Alors Isa, comment ça va? » À sa question, j'haussais simplement les épaules. « Ça peut aller. J't'avoue que je ne me sens vraiment pas à l'aise de partager ma cabine avec un gars que je ne connais même pas. Mais ce sera un bon début pour notre collocation. » Il savait que j'avais déménagé de la eliot house il y a près de deux semaines. J'lui avait aussi dit que je recherchais des colocataires et que j'en avais trouvé deux. Comme j'avais un duplex, il y avait assez de place pour 4 personnes. J'aurais pu le rejoindre dans son appart mais... mais non.

Il resta assis (quel flemmard!) sur le lit, à la regarder s’agiter pendant trois bonne minutes. « Ça peut aller. J't'avoue que je ne me sens vraiment pas à l'aise de partager ma cabine avec un gars que je ne connais même pas. Mais ce sera un bon début pour notre collocation. » Il savait ce que c’était, de commencer une coloc. Il vivait lui même avec quatre zouaves incroyables et totalement envahissant et chiant, Sasha avait même dit à une de ses amies qu’Oliver était gay. « Bonne chance pour ta colocation! La vie avec d’autres gens, c’est… Bon courage! » Lui aussi réalisa qu’il n’avait pas la meilleur colloc de chambrée sur la croisière, il connaissait même pas May "Chan" (à moins que son nom soit Meocha, ou Mei "Tchan" il ne savait pas vraiment).

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« Bonne chance pour ta colocation! La vie avec d’autres gens, c’est… Bon courage! » Ouais, je savais que j'en avais besoin, mais il ne savait pas le pire non plus. Du coup, je décidais de lui en faire part. « Attends, j'te dis pas en plus! Déjà, le gars avec qui je partage cette cabine, c'est aussi un de mes colocs qui va emménager plus tard dans mon duplex. Et c'est aussi le gars dont j't'ai déjà parlé, tu vois, le "stalker"! » Oui, je lui avais fait part de mes doutes quant à César. C'est sûr qu'à l'époque, j'avais totalement flippé quand j'l'ai retrouvé à Harvard alors qu'il était avec moi à Oxford. Et pire, quand j'l'ai retrouvé devant ma porte... Bref.

« Attends, j'te dis pas en plus! Déjà, le gars avec qui je partage cette cabine, c'est aussi un de mes colocs qui va emménager plus tard dans mon duplex. Et c'est aussi le gars dont j't'ai déjà parlé, tu vois, le "stalker"! » Il pouffa légèrement, et ajouta « Bah écoute, j’espère que tu sera pas le larbin de ton appart, parce que rien qu’à voir qu’il y a ses chaussettes dégueulasses à côté du lit, j’en déduis que ce mec sera pas un as du ménage! » Il savait ce qu’il disait. Il vivait avec Enzo, Pippa et Sasha, et parmi eux quatre, la seule personne qui prenait le temps de faire la cuisine, un peu de ménage et les tâches ménagères était la seule femme de l’appart: Pipplumeau. Isaline était son amie et il n’avait franchement pas très envie de ne plus la voir parce qu’elle allait se retrouver déborder à cause de tout ce qu’elle aurait à faire chez elle, mais là, il s’égarait.

(Invité)

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Bref, ça sonnait un peu bizarre comme ça, vu que j'avais quand même accepté qu'il soit mon coloc. Enfin, ça montrait aussi que je m'étais complètement trompée sur lui. « Bah écoute, j’espère que tu sera pas le larbin de ton appart, parce que rien qu’à voir qu’il y a ses chaussettes dégueulasses à côté du lit, j’en déduis que ce mec sera pas un as du ménage! » À ses mots, je grimaçais. Alors là non. Je ne m'occuperais absolument pas de ses affaires, et encore moins de son linge. J'avais déjà à faire avec mon propre bordel. « Merci de me rassurer. Je pense qu'on va engager une femme de ménage. » J'acquiesçais en même temps que le prononçais ces mots. Oui, ce serait une bonne idée. Parce que bon, soyons honnête, on est une bande d'étudiants, et avec mon boulot je ne serais pas tout les jours chez moi à faire le ménage. « Oh et aussi... J'te raconte pas la rencontre avec le cousin de Cordelia... Mon dieu, ce gars est vraiment... Urg. » Je n'arrivais même pas à dire quoi, mais la grimace suffisait à lui faire comprendre que j'avais beaucoup de mal avec lui. Vive les joies de la colocation...

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