Sio & Clio - Il faut accepter son don pour la musique.

Je devais voir ma chère Clio, je l’aidais pour la musique, et j’avais remarqué qu’elle ne voulait pas se mettre en avant malgré son bon travail. Je lui avais donné rendez-vous à la Lowell House dans la salle de piano. Je me trouvais déjà assise au piano et j’avais bien aimé aider les élèves et là voir Klaus partit en Allemagne, je me plongeais un peu plus dans la musique, mes élèves et mes cours. Pour que la pente ne soit pas trop dure à remonter, je préférais aussi faire tout que je ne sois pas trop triste. Sortant mes affaires pour lui donner mon cours, je me mettais au piano après afin de pouvoir me soulager un peu. Ma frustration étant toujours présente, je me lâchais sur les notes afin de ne pas être de mauvaise humeur par la suite. Je finissais par m’arrêter alors que la porte s’ouvrait. Tournant la tête, je voyais Clio devant moi, lui souriant, je lui disais : « Coucou ma belle, tu vas bien ? Viens t’asseoir là.  » Lui laissant de la place sur le banc, je me demandais si elle allait accepter notre conversation.

Voyant Clio s’asseoir à côté de moi, je lui répondais : « Le trac est un bon moteur pour la musique. Je vais bien.  » Un léger sourire, et voilà que je répondais : « Quelques soucis…..Lorsque tu as des soucis, ta musique en ressent…. » Je commençais donc à sourire un peu plus, et je disais à ma protégée : « Bon, tu as peur de jouer en public, alors on va commencer par jouer toutes les deux. Et au fur et à mesure, on jouera devant plus de monde. On va y aller doucement. » Ensuite, je préférais lui laisser le temps de réfléchir à tout ça. Je n’allais pas la stresser encore plus, et j’espérais bien tout faire pour que cela se passe bien. De plus, je voulais qu’elle aille dans un sens à son rythme. Moralité, il fallait mieux que je la laisse aller doucement au lieu de la brusquer. Je patientais, et je laissais mes mains sur le clavier. Il me rassurait, et je ne voyais pas trop quoi lui dire maintenant. Je tentais quand même une petite approche : « Pourquoi tu fais de la musique ? Pour toi ? Ou pour les autres ?  »

J’écoutais avec attention ce que me disait ma protégée, je réfléchissais à ce que je pourrais donc lui dire. Il était clair que parfois, on avait besoin d’instruments pour échapper à tout. Je trouvais qu’il était bien aussi que je lui réponde pour tenter de la rassurer encore un peu plus. « Lorsque je joue du saxo, c’est vrai que c’est pour moi, il est clair que la batterie pour toi est bien pour te défouler. C’est bien de pouvoir laisser échapper ce qu’il nous dérange. Tu en fais souvent de la batterie ? » Je trouvais qu’il était agréable d’aider les gens, et pour ma part, j’appréciais aussi le fait de donner mon avis pour qu’elle puisse jouer en public. « Les examens ont lieu en public, tu devras essayer de jouer devant les gens. Pour cela il y a aussi des exercices pour se relaxer avant de passer sur le piano.  » Il ne fallait pas la bousculer, et je préférais faire en sorte qu’elle aille mieux par la suite.  

« De la batterie ? Tu n’as pas pu le mettre pour l’examen ? » Je l’écoutais patiemment me dire ce qu’elle tenait à me dire. Je regardais tout bonnement mon élève, et je comprenais qu’il était bien pour moi aussi d’essayer de l’aider au mieux. Je réalisais qu’il fallait que je lui parle, je lui demandais : « Le professeur n’a pas voulu te le mettre ? Tu as essayé avec l’examen sur le rythme ? Il faudrait que tu regardes pour le passer. » Ensuite, il était bien que je fasse tout comme il le fallait. J’étais sa marraine, et je n’allais pas la laisser comme ça dans le vide total. Je lui disais : « Alors, on va commencer par le yoga. Déjà il faut se mettre debout et se relaxer doucement. Penser à vider son esprit pour le calmer un peu. » Me mettant debout, je mettais une main sur mon ventre et une autre pour me tenir au piano. Je lui disais : « Il faut vider son esprit lorsque tu es stressée ou en colère. Si tu n’es pas bien, tu peux essayer de trouver une façon pour toi de t’apaiser. Une musique dans les oreilles, un carré de chocolat, une marche en ville, il doit bien y avoir une petite chose qui te calme. » Ensuite, je comprenais que cela pouvait sans doute paraître un peu fou. Afin de vouloir avoir une tactique qui pourrait l’aider, je savais que je pouvais faire en sorte que pour mon amie tout se passe mieux.