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Repousse-moi, s'il te plait... [Salomée]

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Certaines blessures restent en nous, et bien qu'elles soient refermées depuis longtemps, la douleur persiste.


© Kaiji

Treize années. Treize longues années qu’il réalisait ce même rituel, ça en devenait presque fatiguant. Il y pensait très souvent, trop souvent mais aujourd’hui n’était pas une journée habituelle, c’était son anniversaire. L’anniversaire de sa mort. Chaque parcelle de son corps respirait la douleur qu’il tentait vainement de surmonter, espérant qu’elle disparaisse. L’ineptie du sentiment de sa culpabilité ne faiblissait pas avec le temps. Chaque individu est capable de gérer sa douleur mais en vérité, il n’y a pas de solution, de remède miracle, il faut attendre qu’elle s’estompe. Cette douleur ne s’estompera jamais, il en avait conscience. Alors, il avait appris à vivre avec, jour après jour, année après année. C’était un homme brisé par son passé qui n’arrivait pas à envisager son futur tant qu’il ne trouverait pas une solution, tant qu’il ne se sentirait pas utile. Son présent n’était qu’une succession de vide qui ne méritait aucune félicitation.

La pièce polyvalente était chaude –ou froide ? - il avait trouvé refuge ici en sachant que personne ne viendrait le déranger aussi tard dans la soirée. La fenêtre était ouverte, la pluie ne cessait de tomber, inondant tous les lieux extérieurs. Accompagné d’une boite métallique – vestige d’un passé lointain - et d’un livre compact de médecine, il s’était écroulé dans un coin, les jambes recroquevillées sur lui-même – surement pour se rassurer -. La scène devait vraiment faire pitié. Une bouteille de whisky dans la main, qu’il porta trop souvent à ses lèvres, les yeux rouges de douleur, brillant de tristesse. C’est ce moment que choisit une jeune femme pour rentrer. Bordel, mais qui pouvait être assez stupide pour venir dans cette pièce un samedi soir ? C’est à cet instant qu’il reconnut Salomée. Son cœur ne fit qu’un bond, il laissa tomber la bouteille, renversant une partie sur ses vêtements et tenta de se relever en vitesse. Bien sûr, il en fut incapable et se laissa à nouveau tomber par terre. Bordel de merde, pas elle. Il essaya de récupérer les morceaux de sa bulle protectrice, lui affichant un sourire satisfait. Raté. Heureusement pour lui, il s’était dans le passé tellement menti que très vite, ses mensonges eurent l’apparence de vérité. Princesse…. Elle détestait ce surnom. Pourtant, elle en était une. Peu importe, dans moins de deux minutes, elle sera déjà loin d’ici, comme à son habitude depuis déjà très longtemps. Barre-toi Salomée, casse-toi, s’il te plait… Respecte ton code de vie, sois sage, laisse-moi cuver cette bouteille de désespoir. Son regard était froid, presque glacial, il termina par le détourner pour fixer sa bouteille à moitié vidé. Le jeune homme s’empressa d’avaler une nouvelle gorgée, brulante, qui le fit grimacer. Comme s’ils n’avaient pas assez à penser, voilà que d’autres souvenirs lui vinrent en mémoire…
 
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tu me fais mal...
Repousse-moi, s'il te plait... [Salomée] Giphy

Jolie n'était pas mieux. Une rêveuse perdue, là, sans avenir. Son coeur est en feu, elle a mal. Sa douleur ? Sa faiblesse.Pourquoi faut-il qu'elle soit aussi lasse, faible, insignifiante ? Jolie brune se mord la lèvre inférieure en espérant..se sentir mieux. Et même qu'elle se claque les doigts, qu'elle tente de s'étouffer un peu derrière son châle. Il l'a prit au dépourvu..princesse n'était pas prête, du pas du tout au réellement pas...c'était tellement pas croyable, elle qui avait tant attendu le moment fatidique Princesse se perdait dans ses mots, hésitante...C'est un certain Ellington qui a mis son esprit sans dessus-dessous et voilà, maintenant qu'elle cherche à l'éviter ou qu'elle cherche à s'enticher, parfois honteuse, parfois jalouse.

Avoir attendu toutes ses années en souffrant. Après qu'il vous avoue enfin ses sentiments vous vous sentez heureuse. Elle l'était plus que tout au monde, mais, son esprit se ravisait...'Pourquoi tu te jettes dans ses bras, fais-le souffrir un peu comme il l'a fait pour toi'...alors, elle l'évitait, lui montrait du désintérêt. Lomée a tellement du mal à se l'avouer que ce type ait pu l'aimer un jour. Il lui fallait du temps ou quelque chose qui lui mettrait les idées claires.

Avant, la salle polyvalente, ce n'était pas vraiment le lieu qu'elle fréquentait le plus. Mais, depuis qu'elle faisait partie d'un club et qu'il y 'avait des paperasses administratives à compléter, elle s'y donnait à coeur joie. Le samedi soir, Lomée aimait également réviser..ça la détendait et c'était mieux que de rester chez soi. Elle se concentrait souvent sur chaque mot et illustration de ses livres. Et aujourd'hui, l'esprit abattu donc, elle avait décidé d'y faire un tour,...

C'est lorsqu'elle franchit la porte, quelques livres sous les aisselles et le regard perdu sous quelques cernes que ses prunelles brunes croisèrent celle d'un autre. Elle ravala sa salive. Non, pas lui...Rien qu'en le regardant, elle se souvenait de leurs caresses respectives, quand ils se sont embrassés. Et Princesse dans un moment de frustration fit tombé ses livres alors que Camille avait renversé sur lui sa bouteille de Whisky. Situation profondément idiote de deux âmes tourmentées. Lomée se retourna précipitamment son pas s'avançant en courant presque vers la porte. Il faut qu'elle sorte d'ici, qu'elle prenne l'air, qu'elle parte...Princesse...Elle s'arrêta la main sur la poignée, toute tremblante...Voilà, l'effet que ça lui faisait, du dégoût, de la peur et si...et si...il racontait tout, s'il me faisait du chantage...pensa-t-elle, le regard exorbité.

Elle lâcha la poignée...pourquoi...murmura-t-elle..pourquoi t'es toujours là ? ...un temps de silence au bord des larmes, elle se serre le poing droit...pourquoi je te vois partout...? tenta-t-elle de gesticuler...C'était une erreur l'autre fois, c'était une erreur, j'aurai dû pas, a-t-elle envie de crier, mais les mots ne sortent plus.
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© Kaiji


Deux âmes en peine, deux étudiants aux portes de l’enfer, demandant quémande au roi des cieux du bas. Tous les deux semblaient dans une période de leur vie où rien n’allait, où les émotions tourbillonnaient jusqu’à les rendre complètement cinglés. L’un et l’autre faisait ce qu’ils pouvaient pour survivre dans ce monde. Ce soir, c’était l’alcool qui l’aidait, du moins c’est ce qu’il pensait car au fond, le liquide avait l’effet contraire, facilitant son introspection, ce qui lui donnait l’envie d’exploser. Physiquement, psychologiquement. Disparaître, ne plus exister. A tout jamais. Son enfance  semblait si proche, des images gravées à tout jamais. Souviens-toi, toute ta vie, et construis-toi en te rappelant Camille. Comme il l’avait deviné, elle prit la fuite mais se stoppa à l’entende de son petit surnom. Son regard le transperça tout entier. Elle semblait profondément atteinte d’une tristesse indéfinie, au bord des larmes. Elle avait peur bordel, peur de lui. C’était un regard typique que Camille connaissait que trop bien, l’ayant déjà vu et revu chez beaucoup d’autres étudiants. C’est ce qu’il inspirait. De la crainte. Bande de cons. Titubant, il peina à se relever mais termina par y arriver, sentant soudainement l’alcool lui monter à la tête. Il était totalement conscient de ses gestes mais le liquide facilitait certaines choses… Par exemple lui dire le fin fond de sa pensée, malgré son état de crise dû aux souvenirs latents. Il s’approcha rapidement d’elle, la poussant contre la porte fermée, le visage en feu, le regard noir de colère, les mains tremblantes, ses yeux humides – traces de sa triste soirée -. Je ne t’ai rien fait ! TU ME FAIS CHIER A FAIRE TA PRINCESSE DE MERDE ! J’EN AI PLEIN LE CUL DES GENS QUI N’ASSUMENT RIEN ! Elle, Ludwick et encore d’autres qui pissaient de peur que Camille fasse quelque chose qui dérange leur petit quotidien. Il méritait tellement de choses, il méritait de se haïr par des dizaines de personnes mais il avait assez avec ses propres souffrances que pour prendre en compte les peurs de la belle. Respirant rapidement, la bouche ouverte, les yeux de plus en plus humide, il recula, prenant peur de ses propres mots. Il recula encore, encore, encore pour s’arrêter contre le mur où il se laissa glisser lentement. C’est d’une voix beaucoup plus calme et profonde qu’il prit la parole, murmurant presque. Tu ne te rappelles pas… Tu fuis tes souvenirs, tu as tellement peur de moi… Cette nuit… Je… Il se stoppa à nouveau, cherchant d’une main sa bouteille qu’il trouva un peu plus loin, avalant une nouvelle gorgée, prêt à crever ici. C’était presque irréelle… Et tu l’oublies, tu me fuis. Bordel Salomée…
 
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Il la poussa contre la porte, son coeur se heurta en même temps. Ses jambes qui tremblent, elle tend sa tête en arrière, que comptes-tu lui faire ? Ses yeux sont humides,... Je ne t’ai rien fait ! Si, tu m'as tout pris,...elle pleure...TU ME FAIS CHIER A FAIRE TA PRINCESSE DE MERDE ! J’EN AI PLEIN LE CUL DES GENS QUI N’ASSUMENT RIEN !......ASSUMER QUOI ?! Que si j'étais pas aussi dingue de l'autre, je t'aurai aimé comme une folle que t'aurai été heureux, C'EST CA HEIN !...son coeur se déchire en deux,...DÉGAGE PUTAIN, LAISSE-MOI ! hurle-t-elle en fermant les yeux, mais il est bien là...son souffle caresse son visage puis il s'éloigne...Elle reste paralysée contre la porte en serrant sa veste autour d'elle. Salomée pense à l'agression qu'elle avait eu quelques temps auparavant à Novembre,...ça lui fait peur quand on la prend de justesse.

Lomée ne le hait pas, elle veut seulement lui donner cette faute qu'elle a fait...mais, au fond, il n y est pour rien, ce n'est pas lui qui voulait perdre sa virginité, pas lui. Mais, elle, elle, ELLE !! Il s'arrêta contre un mur où il se laissa glisser lentement...Tu ne te rappelles pas… Tu fuis tes souvenirs, tu as tellement peur de moi… Salomée ferma les yeux, ô que si, elle s'en rappelait de sa douceur, ses doigts contre son échine, ses mots susurrés...Cette nuit… Je… Je quoi ? Tu quoi, a-t-elle envie de demander, mais elle est bloqué, c'est comme-ci elle lisait dans ses pensées. C'était incroyable, beau,... C’était presque irréelle… Elle hoche la tête...Et tu l’oublies, tu me fuis. Bordel Salomée…Il la réveillé, ...j'ai pas oublié... Elle se décolle de la porte et se rapproche de lui...tu veux quoi ? ...me baiser encore une fois ? ... Elle marche dans sa direction et s'assied en face de lui...Va-y embrasse-moi alors comme ce soir chuchote-t-elle timidement... fais-moi vivre ce moment...c'est ça qui te fruste ? alors prend-le...Elle passe sa main sur sa bouteille et la dépose sur le côté...mais, tu ne seras jamais Jasper et il ne sera jamais toi...Grand silence. Merkel détache ses cheveux attachés par un élastique...la première fois, tu m'as dit que tu aimais mes cheveux bouclés...c'était un mensonge ? chuchote-t-elle. Elle passe une main dans sa chevelure. Il commence à faire noir dans la salle.
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A son tour d’être paralysé face à de telles déclarations. Des semaines, des mois qu’ils s’évitaient, se regardaient de côté, prêt à bondir l’un sur l’autre pour un combat jusqu’à mort s’en suive. Et c’est seulement maintenant que ses aveux arrivaient ? Comment ça elle ne le détestait pas ? Se foutait-il d’elle de lui, sérieusement ? Ses mains tremblèrent face à ses dires tandis que des larmes coulèrent sur les joues de la jolie brune. Il ne sut quoi répondre, se plongeant dans son monde, recroquevillant ses jambes, s’accompagnant d’une bonne dose d’alcool pour oublier, tout oublier, l’oublier elle et ses paroles destructrices. Putain de soirée de merde. Elle n’avait pas le droit de faire ça, d’envahir son monde, surtout en ce jour si spécial, deuil d’un passé lointain. Les paroles qui suivent furent comme un électrochoque pour le jeune homme, à quoi jouait-elle ? Pourquoi s’approchait-elle… Non Salomée, reste loin, pars, quitte cet endroit, quitte ma vie, quitte mes pensées. Il ouvrit grand les yeux, entrouvant légèrement les lèvres, sentant la colère lui monter. Si ce n’était pas une fille, il l’aurait déjà frappé, avec une telle violence… Il se déchargea avec les mots. Te baiser… ? TE BAISER ? Elle se rapprocha encore de lui, parlant dans un murmure, comme cette nuit où leurs corps s’étaient entremêlés pour un moment magique comme il n’en avait jamais connu auparavant. Et elle osait lui parler de baiser… baiser, c’était sa vie, ce qu’il faisait. Sans sentiment, sans pudeur, sans pensées. Purement physique, répondant à des désirs.  Il essayant de reculer, ne savant bien sûr pas, étant contre le mur. Il l’a repoussa donc, d’une main qui voulait le contraire. Tu joues à quoi là… Tu sais quoi ? Je te trouve méprisable dans le rôle de la salope. C’est tellement loin de ce que j’ai vécu à tes côtés, mais apparemment c’était que du cul… Décevant était le mot, en fait, il s’attendait à tout, sauf qu’il soit considéré comme quelqu’un l’ayant juste bien baisé. Silence. L’obscurité se faisait de plus en plus fort, la pièce devenant sombre. Elle détacha ses cheveux, laissant tomber sa chevelure bouclée. Il soupira à sa question. Tu es l’une des seules filles que je n’ai jamais blessée… Pourquoi crois-tu que tout ce que je dis serait mensonge ? Il la regarda, ne remarquant même pas qu’un sourire naquit sur son visage alors que sa main s’approcha de son visage, caressant doucement ses boucles. Son visage fit de même et susurra quelques mots à son oreille avant de retourner à sa place initiale.Ce n’était pas un mensonge, tu es magnifique.
 
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Il cri 'te baiser ?'...elle le regarde quelques secondes...comme tu l'as fait avec toutes ses filles...Elle sent de la violence en lui, il tente de la retenir. Elle ferme ses yeux. C'est comme cela qu'elle désigne en face de lui 'leur' moment, 'sa' première fois. Et pourtant, si elle pouvait donner le terme exacte de cette nuit, elle dirait 'fabuleuse'. Il se planque contre un mur et elle le provoque, elle s'approche de lui et il la repousse.

Tu joues à quoi là… Elle sourit ...Tu sais quoi ? Je te trouve méprisable dans le rôle de la salope. Son coeur fait un bond, il peut pas dire ça. I devrait pas !...une salope ? non jamais !... C’est tellement loin de ce que j’ai vécu à tes côtés, mais apparemment c’était que du cul…Elle soupire, elle a envie de grogner. de l'insulter. de l'aimer. Silence. Elle a détaché ses cheveux lentement, des boucles anglaises qui tombent sur ses épaules...Tu es l’une des seules filles que je n’ai jamais blessée…Elle se retient à ses paroles, à son regard... Pourquoi crois-tu que tout ce que je dis serait mensonge ?...parce que c'est trop beau pour y croire...Il souriait, elle l'avait vu sourire. La dernière fois c'est lorsqu'ils ont partagés chaque parcelle de leur corps. Il approcha une main douce de ses boucles, il les caressa...il susurra quelques mots à son oreille avant de reculer d'elle...Ce n’était pas un mensonge, tu es magnifique.

Pardon...elle le regarde quelques instants...de te faire autant de mal...je suis si mauvaise...Elle se colle également au mur, mais elle le regarde quelque instant, passe une main sous son menton et approche ses lèvres des siennes. C'est humide et c'est doux, ça à un gout d'alcool, de mélancolie et sa raison lui joue des tours. Et si..? ET SI ! Mais, non...mais, si...Lomée se détache de lui dans un souffle irrégulier...c'est la moindre des choses que je puisse faire pour nous. La moindre des choses pour sauver ce beau souvenir pour ne pas qu'il soit englouti...cette première fois ! Elle pose ensuite sa tête contre son épaule et elle pleure, parce que la vie est injuste et parce qu'on ne choisit pas les personnes que l'on aime, malgré le mal qu'elles nous font...malgré tout.

© Kaiji

 
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