" Tu connais des personnes qui sont déjà ici ? De la famille ? Des amis de tes parents ? " Je souriais... Le reste de ma famille me détestais, je n'ose même pas pensé comment ils allaient nous regarder lorsque nous allions arrivés, et les amis ? Les amis de mes parents ne sont que des vautours qui risque de se jeter sur les successeurs. Comme d'habitude, c'était monnaie courante, je me rappelle avoir accompagné mon père à l'enterrement d'un de ses "amis" pour attendrir sa famille, Tout ceci n'est qu'une démonstration de force pour qu'on investisse chez eux, plutôt mourir. " Des vautours, tous des vautours. Mes parents n'avaient pas d'amis, et ma famille et bien.. Ils viennent pour la succession. " C'est sans doute ce qui m'effrayait le plus, la succession. Me rendre enfin compte que je n'étais rien aux yeux de mes parents, et que je n'aurais rien. C'est pas beau ? La cérémonie se passait en silence, nous ne pouvions entendre qu'un homme parlée du peu de bien que mes parents avaient amené à la ville de New York. Il y avait plus de monde que je le pensais, plus que mon père ne le méritait. Presque tout l'éloge était pour lui, puis viens mon tour. Je serrais la main de ma meilleure amie un peu plus fort et m'avançait vers les deux cercueils. " Mon père... " Je n'avais pas envie de dire des méchantes choses, pas aujourd'hui, mais je n'avais pas envie de mentir non plus. Il fallait que je trouve les mots juste pour décrire l'homme qu'il était. " Mon père était un homme puissant. Il était impressionnant, riche et intelligent. Il aurait fait n'importe quoi pour ma mère. En grandissant, j'ai vu la relation qu'il avait avec ma mère comme une relation toxique. Elle lui disait ce qu'elle voulait, il lui donnait. Et je détestais ça. Aujourd'hui, je réfléchis à tout ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre et je me disais.. Que c'était peut-être de l'amour en fin de compte. Je repense à toutes ses scènes, lui lui offrant des cadeaux après être rentrée tard. Son visage qui s'illumine en même temps que le sien. Mon père était un homme égoïste, parce qu'en offrant à ma mère tout ses cadeaux, c'était à lui qu'il pensait. Parce que le bonheur de ma mère le comblait, parce que c'était la femme de sa vie. C'était la femme de nos vies... " Je sentais les larmes qui venait, mais j'essayais de me contrôler. " Je regrette beaucoup de choses, mais surtout de ne pas avoir put leur dit que je les aimais une dernière fois. J'aurais voulu pouvoir leur dire. " J'enterrais en même temps que mes parents, toute la rancœur que je pouvais avoir pour eux. Je laissais la place à d'autres l'occasion de faire leur hommage et retournait m'asseoir auprès de ma meilleure amie. J'avais envie de m'effondrer, mais surtout d'être auprès d'elle.